EDF, nationaliser le nucléaire et privatiser les renouvelables

En quasi-faillite, EDF entend nationaliser le secteur nucléaire pour privatiser les autres activités de l’électricité. Une évolution visant à satisfaire la Commission européenne, qui exige depuis des années, le démantèlement de notre service public de l’électricité au nom de la concurrence libre et non faussée.

La direction d’EDF a présenté il y a quelques jours le projet de réforme de aux syndicats par la direction de l’entreprise. Un projet qualifié de  « désintégration-privatisation » par les syndicats qui dénoncent la volonté de scinder l’entreprise en deux entités distinctes : EDF bleu et EDF vert. D’un côté, EDF bleu rassemblerait les activités nucléaires de l’entreprises, avec l’exploitation des dix neuf centrales, les EPR en cours de construction, les sites de production hydroélectriques et le Réseau de transport d’électricité détenu à 50,1% par le groupe. De l’autre, EDF vert regrouperait la production d’énergies renouvelables, mais aussi, et peut-être surtout, la très rentable branche commerce, opérée par Enedis, qui fournit de l’électricité aux particuliers et aux entreprises. 

La structure d’EDF pourrait changer si son PDG, Jean-Bernard Lévy, confirme son plan. En effet, il pourrait proposer le découpage du groupe en deux entités distinctes. Une entité bleue dédiée au nucléaire, dont l’Etat détiendrait 100%. Elle comprendrait l’exploitation des 19 centrales nucléaires du pays. Puis, une entité verte consacrée à la filiale fourniture d’électricité aux particuliers et aux entreprises, ainsi que les énergies renouvelables. Son capital serait ouvert aux privés entre 30 à 35%. L’idée serait de pouvoir investir malgré le mur de la dette. 


Journal de France 2 du 20 Juin 2019 EDF , découpée en deux , EDF Bleue pour le Nucléaire et les Dettes payées par les Citoyens et EDF Vert , Énergies renouvelables et distribution .
franceculture.fr le 24 juin 2019
.
.• Crédits :  AFP

Or l’objectif d’EDF est de nationaliser la branche bleue pour ouvrir la branche verte aux aux investissements privés. Un démantèlement en bonne et due forme de l’électricien français qui n’a pas manqué de faire dire à certains que l’objectif de ce plan était de nationaliser les pertes pour privatiser les profits. Car le moins que l’on puisse dire c’est que la branche nucléaire de l’entreprise connaît, ces dernières années, de sérieuses déconvenues. 

En témoigne le nouveau revers subi par l’entreprise avec la construction de l’EPR de Flamanville. Après avoir préféré fermer les yeux sur les mises en garde de l’Autorité de sûreté nucléaire, l’électricien français a finalement dû admettre la nécessité de reprendre huit soudures sur son site nucléaire, repoussant encore la mise en service du site. Ainsi, le projet qui devait normalement durer 5 ans pour un budget total de 3,5 milliards d’euros, s’étend désormais depuis près de douze ans, avec un coût qui a presque quadruplé !

Mais si ces déboires industriels viennent encore ternir l’image d’une filiale qui devait être celle de l’excellence et de l’avenir, l’entreprise doit surtout faire face à une série de difficultés économiques qui ont fait exploser son endettement. 

Celui-ci atteignait ainsi plus de 33 milliards d’euros en 2018. Un chiffre qui devrait encore s’aggraver avec le mur d’investissements, de l’ordre de 100 milliards, qui attend l’entreprise pour mettre à jour son parc nucléaire d’ici à 2030. Mais EDF a également souffert de l’invraisemblable usine à gaz, déployée pour favoriser la mise en concurrence d’un secteur ultra dominé par l’historique électricien. 

C’est ainsi le gouvernement Fillon qui, en 2011, crée le mécanisme de l’Arenh, qui oblige EDF à tenir à disposition de ses concurrents une partie de sa production nucléaire à prix coûtant. Mais ces derniers peuvent se fournir sur le marché, lorsque les prix y sont moins élevés. Ce qu’ils n’ont donc pas manqué de faire entre 2015 et 2016 notamment, poussant EDF à brader sa propre production.À ÉCOUTER AUSSIRéécouter Prix de l’électricité : le coût de la concurrence3 MIN LES NOUVELLES DE L’ÉCO Prix de l’électricité : le coût de la concurrence

Comme nous l’expliquions dans une précédente chronique, ce mécanisme a également eu pour conséquence de renchérir le coût de l’électricité pour les Français. L’objectif étant de ne surtout pas pénaliser les acteurs du privé et de respecter, à tout prix, la sacro-sainte concurrence imposée par Bruxelles. Car c’est bien du côté de l’Union qu’il faut chercher une partie de l’explication à cette crise. 

C’est en effet la Commission européenne qui réclame, depuis des années, la fin du monopole de l’énergie en France. Et comme le rapporte le Monde, ce mécanisme de l’Arenh avait été créé en 2011 pour convaincre la Commission du fait que le marché français était bien ouvert. En échange, la France pouvait conserver, dans la même structure, la production de l’électricité et la fourniture aux particuliers. 

8 ans plus tard, il semblerait que cela ne suffise plus. Le démantèlement prévu de notre service public de l’énergie serait donc une nouvelle manière de convaincre la Commission de notre bonne volonté. En clair, une fois de plus, accepter de brader les biens stratégiques des Français, au nom de la défense d’une prétendue concurrence libre et non-faussée.

28 mai 2019 / Émilie Massemin (Reporterre)

En quasi-faillite, <span class="caps">EDF</span> veut nationaliser le nucléaire… et privatiser les renouvelables

Ce mardi, le comité de la stratégie d’EDF étudie le projet de scission du groupe en deux entités : une, nationalisée, pour le nucléaire et l’hydraulique, une autre, privatisée, pour les autres activités. Une manœuvre de la dernière chance pour sauver l’atome, qui inquiète économistes, ONG et salariés.

Nationaliser les risques et privatiser les profits ? C’est le projet que s’apprête à examiner le comité de la stratégie du conseil d’administration d’EDF ce mardi 28 mai. Selon les révélations du Parisien en avril, le groupe, détenu à 83,7 % par l’État, pourrait être scindé en deux entités distinctes. La première regrouperait la production d’électricité nucléaire en France et sa commercialisation sur le marché de gros, ainsi que les productions thermique et hydraulique. Elle serait progressivement nationalisée. La seconde entité rassemblerait toutes les filiales : EDF Renouvelables, pour le solaire et l’éolien, Dalkia, pour la biomasse et la géothermie, Enedis, pour la distribution, etc. Cette entité serait progressivement ouverte aux capitaux privés.

Selon le journaliste Marc Endeweld, auteur du livre Le grand manipulateur (éd. Stock, 2019), l’Élysée travaille sur ce projet « depuis l’automne 2017, dans la plus grande discrétion »« Dès 2015, [le banquier d’affaires Jean-Marie] Messier influence Macron sur ce dossier. L’actuel chef de l’État déclarait d’ailleurs lors d’une audition à l’Assemblée nationale en mars 2016 que ‘‘le statut d’objet coté du nucléaire français [n’était] pas satisfaisant’’, et qu’une évolution pourrait consister à ‘‘rompre le lien entre les activités dans le domaine du nucléaire en France et le reste du groupe’’ », lit-on dans l’ouvrage (p. 287).

Contacté par Reporterre, le ministère de la Transition écologique et solidaire s’est contenté d’indiquer qu’ « à la demande du président de la République, dans le cadre de la PPE [programmation pluriannuelle de l’énergie], EDF a été invité à proposer une nouvelle structure, plus adaptée aux enjeux de la transition énergétique. Les travaux se poursuivent et le groupe remettra avant la fin de l’année sa proposition au gouvernement. » L’Élysée a annoncé à Reporterre qu’il ne ferait « pas de commentaire pour le moment », Bercy a répondu qu’il ne pouvait encore rien dire et l’Agence des participations de l’État n’a pas davantage répondu à nos questions, arguant que « rien n’est encore arrêté à ce stade ».


Jean-Bernard Lévy, le PDG d’ EDF, et Emmanuel Macron, en juin 2016, à Paris.

Jean-Bernard Lévy, le PDG d’ EDF, et Emmanuel Macron, en juin 2016, à Paris.

Dans une interview accordée au Figaro jeudi 16 mai, le PDG d’EDF Jean-Bernard Lévy indique qu’« aucun schéma n’est arrêté, même si nous resserrons le champ des possibles. Fin 2019, je ferai donc des propositions rationnelles, détaillées et partagées avec toutes les parties prenantes ». Il évoque la possibilité de « dissocier les activités de production centralisée du reste du groupe avec deux bilans à l’intérieur d’un seul groupe qui restera intégré ».

Les contribuables à la rescousse du nucléaire ?

La préparation de cette opération s’inscrit dans un contexte financier critique pour EDF. Entre 2019 et 2025, la moitié des 58 réacteurs nucléaires français atteindra l’âge de 40 ans. Pour continuer à fonctionner, ils devront être rénovés et mis aux normes post-Fukushima. Évaluation du coût de ce « grand carénage », environ 55 milliards d’euros d’ici à 2025 selon EDF, 100 milliards d’euros d’ici à 2030 selon le rapport 2016 de la Cour des comptes. À ces coûts s’ajoutent ceux du chantier de l’EPR de Flamanville, qui atteignent aujourd’hui près de 12 milliards d’euros au lieu des 3 prévus, et ceux de l’EPR d’Hinkley Point, en Grande-Bretagne.


La centrale nucléaire de Civaux, dans la Vienne. L’opération « grand carénage » coûtera 45 milliards d’euros, selon EDF.

Actuellement, EDF n’a pas les moyens de faire face à toutes ces dépenses. Fin 2018, son endettement financier net s’élevait à 33,4 milliards d’euros, pour un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) de 15,3 milliards d’euros. « La dette brute, un chiffre qu’on ne peut pas trafiquer, s’élève à 69 milliards d’euros, précise Alix Mazounie, de Greenpeace. Et EDF a vendu tous les bijoux de famille qu’il pouvait sans arriver à l’éponger, seulement à la stabiliser. Le free cash flow [flux de trésorerie disponible, qui sert à l’entreprise à mettre en place de nouveaux investissements, à verser les dividendes et à réduire les dettes] a été négatif onze années d’affilée, jusqu’en 2018. Si EDF ne s’est pas retrouvé en faillite chronique, c’est grâce au soutien de l’État. Ce dernier a déjà recapitalisé l’entreprise en 2017 ; mais selon les règles européennes, ce renflouement ne peut pas se faire sans une restructuration. »

En effet, pour Maxime Combes, économiste à Attac, cette scission est « l’aboutissement de la financiarisation du secteur de l’énergie, voulue et organisée par Bruxelles depuis les directives de la fin des années 1990. Laquelle consiste à isoler les parties les plus soumises à risques externes – le nucléaire dans cet exemple –, et à s’assurer que tout ce qui peut être valorisé sur les marchés financiers – les autres activités, fourniture, énergies renouvelables, etc. – le soit. ».

Le fait que le nucléaire échappe à la privatisation en dit long sur son état de décrépitude. « Bruxelles sait très bien qu’il est strictement impossible d’exiger du gouvernement français qu’il vende des centrales nucléaires en fin de vie à des investisseurs privés qui ne sont pas du tout intéressés, analyse l’économiste d’Attac. En plaçant le nucléaire dans une entité publique à part, l’État reconnaît que la filière pose problème mais affirme aussi que son maintien n’est pas négociable. Comme il ne sait pas comment réagiront les marchés financiers quand la situation du nucléaire deviendra encore plus compliquée, il la leur soustrait. » Et choisit de la financer lui-même, « soit par les ressources propres d’EDF, ce qui supposerait une augmentation régulière des tarifs de l’électricité nucléaire ; soit en faisant appel à des banques publiques comme la CDC [Caisse des dépôts et consignations] autant de financements pris sur d’autres programmes comme la transition énergétique ».

« Emmanuel Macron est aux mains du lobby nucléaire »

C’est donc la prolongation du programme nucléaire qui est en jeu. Le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie ne s’engage pas sur la construction d’EPR en France et repousse la décision à mi-2021. Mais le PDG d’EDF veut y croire. Et pour André Marquet, ex-ingénieur de recherche à EDF et membre de l’association Global Chance, « Emmanuel Macron est aux mains du lobby nucléaire. Il s’est coulé dans le costume de ceux qui défendent les grandes réalisations, les champions nationaux. Idéologiquement, il n’est pas favorable aux nationalisations ; mais dans le cas d’EDF, sans financement par l’État, comment relancer la grande aventure du nucléaire en France ? Sans tenir compte, évidemment, des déchets radioactifs, du risque d’un accident qui coûterait a minima 400 milliards d’euros, etc. »

Les questions restent nombreuses. Comment va être répartie la dette et qui va la payer ? Qu’adviendra-t-il de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), un dispositif qui impose à EDF de vendre à ses concurrents 100 térawhattheures de son électricité nucléaire à un prix fixe de 42 euros/mégawattheure ?

En tout cas, le projet de scission, et notamment l’ouverture de l’entité regroupant les filiales aux capitaux privés, inquiète les agents EDF, très attachés au caractère intégré du groupe. « À la création du groupe, tous les salariés devaient être au statut. Mais depuis quelques années, EDF n’a eu de cesse de créer des filiales où ils ne l’accordent plus, comme celle des énergies renouvelables, s’alarme Jérôme Schmitt, secrétaire national du syndicat Sud Énergie et technicien à la centrale nucléaire de Dampierre. Avec, à terme, un risque pour la qualité du service rendu. « Heureusement, ils pensent nationaliser aussi le grand hydraulique. Avec ces barrages, EDF rend de nombreux services gratuitement : source d’eau froide de dernier recours pour les centrales nucléaires, mise en sécurité des habitants aval, source d’eau potable, tourisme… Imaginez-vous un groupe privé en faire autant ? »

Pour Anne Debrégeas, elle aussi membre de Sud Énergie et chercheuse au centre d’étude de l’équilibre entre l’offre et la demande à EDF, cette libéralisation est une catastrophe. « En 2000, nous étions 2.700 au service recherche et développement d’EDF ; aujourd’hui, nous ne sommes plus que 1.900. Au fur et à mesure de l’entrée de capitaux privés, le groupe se désinvestit des recherches sur l’efficacité énergétique au profit de programmes pour valoriser ses activités. Alors que la transition énergétique pose d’énormes enjeux de recherche ! » Sans parler d’effets contre-productifs de la multiplication des acteurs sur le réseau. « On a ouvert à la concurrence le secteur de l’énergie, qui n’est pas du tout adapté pour ça. Nos études montrent que pour éviter le déséquilibre entre l’offre et la demande d’électricité, qui peut entraîner un black-out en quelques minutes, il est bien plus efficace et meilleur marché d’avoir un acteur intégré qui organise une complémentarité très fine entre les moyens de production, plutôt que des acteurs aux intérêts concurrents coordonnés par un marché. »

Puisque vous êtes ici…

… nous avons une faveur à vous demander. L’ampleur, la gravité et l’urgence de la crise écologique sont en décalage complet avec la couverture médiatique dont elles font l’objet. Reporterre s’est donné pour mission d’informer et d’alerter sur cet enjeu qui conditionne, selon nous, tous les autres enjeux au XXIe siècle. Pour cela, le journal produit chaque jour, grâce à une équipe de journalistes professionnels, des articles, des reportages et des enquêtes en lien avec la crise environnementale et sociale. Contrairement à de nombreux médias, Reporterre est totalement indépendant: géré par une association à but non lucratif, le journal n’a ni propriétaire ni actionnaire. Personne ne nous dicte ce que nous devons publier, et nous sommes insensibles aux pressions. Reporterre ne diffuse aucune publicité ; ainsi, nous n’avons pas à plaire à des annonceurs et nous n’incitons pas nos lecteurs à la surconsommation. Cela nous permet d’être totalement libres de nos choix éditoriaux. Tous les articles du journal sont en libre accès, car nous considérons que l’information doit être accessible à tous, sans condition de ressources. Tout cela, nous le faisons car nous pensons qu’une information fiable et transparente sur la crise environnementale et sociale est une partie de la solution.

Vous comprenez donc sans doute pourquoi nous sollicitons votre soutien. Il n’y a jamais eu autant de monde à lire Reporterre, et un nombre grandissant de nos lecteurs soutient le journal, mais nos revenus ne sont toutefois pas assurés. Si toutes les personnes qui lisent et apprécient nos articles contribuent financièrement, la vie du journal sera pérennisée.

Prix de l’électricité : le coût de la concurrence Voir Article 20/05/2019

Nationaliser EDF? Voir Article 3 mai 2019 – www.telos-eu.com

La part de l’Etat dans EDF est de 83% actuellement, mais cela pourrait changer.


EDF doit supprimer l' »avantage énergie » dont bénéficient ses agents en activité ou retraités, une mesure « sans équivalent » qui se chiffre en milliards d’euros et contribue à plomber les finances du groupe, a préconisé mercredi la Cour des comptes dans son rapport annuel. Thierry Gadault, rédacteur en chef du site d’informations Hexagones.fr, était l’invité de RMC  le 7 févr. 2019

Au début du XXe siècle, les villes s’éclairent et les usages de l’électricité se diversifient. A la Libération, la France doit assurer son redressement. En 1946, le Général de Gaulle décide la nationalisation de l’électricité et du gaz afin d’unifier tous les producteurs et les distributeurs d’électricité au sein d’une seule entreprise nationale. C’est la naissance d’EDF. Découvrez les images d’archives, de l’époque.

En ce jour d’inauguration de la direction régionale dans le quartier Ravezies, plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées au pied de l’immeuble pour dénoncer la filialisation de l’entreprise nationale.

Un vaste système de marchés truqués, orchestré par un ancien cadre de l’entreprise. Une quarantaine de prévenus devront répondre de leur implication dans cette affaire.…

euronews
le 12 juin 2019

L’homme est accusé d’avoir fourni des informations confidentielles à des entreprises, en échange de l’obtention de marchés. En contrepartie, les neuf sous-traitants incriminés lui auraient versé de l’argent via un intermédiaire, auraient réalisé des prestations en nature, et même financé les études de ses enfants.

Cinq sociétés auraient réussi à éviter le procès, grâce à un accord, ou en raison d’un dépôt de bilan.

Les sommes transitaient par des comptes au Luxembourg avant d’être le plus souvent retirées en espèce, mais ces pots-de-vin pouvaient également prendre la forme de cadeaux.

Un « pacte de corruption », qui aurait rapporté à l’intéressé plus d’un million d’euros. Son épouse, elle, devra répondre de « recel ». Neuf entreprises ayant fourni de fausses factures ont aussi été renvoyées devant le tribunal correctionnel.


Jérôme Schmitt, secrétaire national du syndicat Sud Energie, réagit pour RT France à une information de Le Parisien sur une possible renationalisation partielle d’EDF par l’Etat français. Selon une source proche du dossier, il s’agirait là d’un souhait d’Emmanuel Macron.
 le 18 avr. 2019

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.