LUBRIZOL- Catastrophe criminelle (?)

Sans être conspirationiste, on se doit de se demander, comment à pris le feu dans l’usine et pourquoi comme par hasard un projet d’extension et de modification du site a été déposé le 18 janvier 2019 ?

Après le gigantesque incendie de l’usine Lubrizol, survenu jeudi 26 septembre à Rouen, c’est désormais le temps des questions. Faut-il craindre une pollution massive ? Quelles seront les conséquences sur la santé de la population à court et long terme ? Voici les dernières informations sur cette enquête qui ne fait que commencer.

Mis à jour le 01/10/19 à 01h00

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30 septembre – Diarrhées, nausées, vomissements… Des pompiers et policiers inquiets après l’incendie de Lubrizol

Ils sont inquiets pour leur santé. Un pompier de Rouen, qui affirme porter la parole de dizaines de ses collègues, a affirmé auprès de France 3 qu’ils avaient été pris de plusieurs symptômes après leur intervention sur l’incendie de l’usine Lubrizol.

Ils souffriraient de « maux de gorge », de « diarrhées », « nausées », « vomissements » ou auraient « la langue qui pique ». « Je pense que si la protection avait été efficace, on n’aurait pas eu autant de conséquences sur la santé », a témoigné le pompier, qui a préféré rester anonyme. 

Les policiers également touchés 

Les policiers aussi seraient affectés par ces symptômes, selon Alternative Police dans un communiqué consulté par France Télévisions. « Plusieurs policiers affectés à la brigade de nuit et à la compagnie départementale d’intervention de Rouen, primo-intervenants sur l’incendie dès 2h30 du matin, sont actuellement en arrêt maladie pour des nausées, vomissements et vertiges. Deux d’entre eux sont actuellement en traitement jusqu’au 8 octobre », écrit le syndicat, précisant qu’un certain nombre de CRS intervenus à 11 heures jeudi sur le site se plaignent également de malaises. 

Des symptômes passagers?

Le médecin des sapeurs-pompiers a lui affirmé face à la caméra de France 3 que « tous ces symptômes sont passagers et durent en général moins de 24 heures ». 

Jeudi, quelques heures après l’incendie de ce site industriel classé Seveso seuil haut produisant des additifs d’huile, une enquête judiciaire avait été ouverte du chef « de destructions involontaires par l’effet d’une explosion ou d’un incendie« . Le parquet l’a élargie samedi au chef de mise en danger d’autrui. 

30 septembre – Des analyses sanguines dans la journée. « Plusieurs policiers affectés à la brigade de nuit et à la compagnie départementale d’intervention de Rouen,  primo‐intervenants sur l’incendie dès 2h30 du matin, sont actuellement en arrêt maladie pour des  nausées, vomissements et vertiges. Deux d’entre eux sont actuellement en traitement jusqu’au 8 octobre », peut-on lire dans ce communiqué. Mais ce n’est pas tout : Alternative police CFDT assure un peu plus loin que d’autres de leurs collègues, « venus assurer une sécurisation et une protection à partir de 11h du  matin sur le site, ont développé depuis plusieurs symptômes qui ont conduit la Direction Centrale des  CRS à déclencher une procédure de contrôle en lien avec la médecine de prévention. Les policiers devraient subir des analyses sanguines dans la journée. « 

Incendie à l’usine Lubrizol à Rouen : des enseignants font jouer leur droit de retrait

Alors que tous les établissements scolaires fermés depuis l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen ont rouvert ce lundi matin, des enseignants ont décidé de faire jouer leur droit de retrait. Ils estiment que la situation actuelle présente « un danger grave et imminent pour eux et les élèves ».

Tous les collèges, lycées, et écoles fermés depuis l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen ont rouvert ce lundi matin à l’issue des opérations de contrôle ou de nettoyage. Mais des enseignants ont décidé de faire jouer leur droit de retrait et de ne pas donner cours. C’est le cas au collège Bracque sur les hauts-de-Rouen, situé seulement à 700 mètres à vol d’oiseau du site classé Seveso.

Les professeurs justifient leur décision dans une lettre : « Suite aux odeurs liés à l’incendie de l’uzine Lubrizol, encore très présentes et indisposantes (maux de tête, nausées, vertige…), nous faisons jouer notre droit de retrait car nous estimons que la situation actuelle présente un danger grave et imminent pour eux et les élèves »

Ils ajoutent que « cette décision s’appuie sur des éléments factuels : les filtres des ventilations n’ont pas été changés, contrairement aux demandes, des traces noires dans certaines salles de cours, pas de personnel de santé présent à l’ouverture ».  La lettre a été signée par 26 enseignants de l’établissement scolaire. 

Les cours sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Les élèves ont été renvoyés chez eux.

« Y’a pas de raison d’être rassuré »

Au collège Fernand Léger au Petit-Quevilly, les professeurs ont également fait jouer leur droit de retrait ce lundi matin. Clément Lefebvre, professeur de sciences dans l’établissement et délégué Snes-Fsu estime qu’il subsiste un doute après les résultats des premières analyses. 

« Les hydrocarbures mal consumés n’ont pas été recherchés dans les analyses de la préfecture. Tout ce qui touche l’amiante va être contrôlé à proximité du site de Lubrizol alors que l’amiante est volatile et peut s’étendre plus loin. Pour nous, y’a pas de raison d’être rassuré, même si l’administration se veut rassurante », explique-t-il  au micro de France Bleu Normandie

Pas de cours aussi au collège Fontenelle à Rouen à la suite du droit de retrait des enseignants.  Le conservatoire de Rouen sera fermé à partir de 12h30.

Quatre jours après l’accident, le PDG de l’usine Lubrizol s’est expliqué dans une une interview à Paris Normandie. « C’est très important de comprendre l’origine. Un feu ne se déclare pas tout seul… », a-t-il assuré.

LCI le 30 septembre 2019

« Je n’écarte aucune hypothèse ». Dans une interview accordée ce lundi à Paris Normandie, Frédéric Henry revient pour la première fois sur l’incident de Lubrizol à Rouen. Un drame que le PDG de l’usine ne parvient pas à expliquer pour l’heure.

« L’incendie s’est déclaré aux alentours de 2 heures du matin dans un endroit où rien ne bouge. Il n’y a pas d’activité, c’est un entrepôt », a déclaré au quotidien le dirigeant. Néanmoins, les lieux ne sont pas désertés, l’usine fonctionnant 24h/24 : « Il y a des salariés dans l’entrepôt et cet entrepôt principal de Lubrizol est entièrement protégé contre l’incendie avec un système de sprinkler (ndlr : une installation fixe d’extinction automatique). Si quelque chose commence à s’enflammer, le système le noie et cela s’arrête tout de suite. »

« Un feu ne se déclare pas tout seul… »

« C’est très important de comprendre l’origine. Un feu ne se déclare pas tout seul… », a ajouté le PDG, rappelant que le système d’extinction automatique a fonctionné. Et de préciser : « Mais le souci, apparemment, c’est que le feu est parti d’autre part – on ne sait pas encore exactement où et l’enquête nous le dira. On pense qu’en arrivant dans cet entrepôt principal, l’énergie était telle que les spinklers ne servaient plus à rien. »

A propos des émanations de benzène constatées par la préfecture, le dirigeant assure : « Je ne sais pas d’où ca vient. Je préfère ne pas faire de commentaires sur le sujet car je ne vois pas pourquoi il y aurait du benzène chez nous. Il ne faut pas oublier une chose : l’entrepôt de Lubrizol a brûlé, mais également un entrepôt voisin de l’entreprise, SCMT (ndlr : Société commerciale de magasinage et de transports). En tout cas, chez nous, nous n’avons pas de fûts de benzène. » Quid du plomb ? « Il n’y a pas du tout de plomb chez nous », se défend l’intéressé. Celui-ci confirme le présence de matière radioactive, lesquelles permettent de « faire des mesurages de niveau dans les bacs. « Mais ces cellules sont entièrement scellées (…) nous en avons, mais dans la partie de l’usiné qui n’a pas été du tout touchée par l’incendie. »

Quatre jours après l’accident, le Premier ministre a de son côté promis une « transparence totale ». « Nous avons souhaité faire en sorte que tout ce qui est su, que toutes les analyses qui sont réalisées soient rendues publiques », a fait valoir Édouard Philippe, en déplacement dans le Morbihan. 

Samedi, le préfet de Normandie, Pierre-André Durand, avait présenté les résultats de différentes analyses. Il avait évoqué « une situation normale » de la qualité de l’air, sauf sur le site de Lubrizol (présence de benzène), tout en rappelant plusieurs décisions concernant l’agriculture, notamment « un gel » des récoltes, appliquant le principe de précaution.

09:57

30/09/19 – 9h30 : L’USINE RESTE POUR L’INSTANT FERMÉE
L’usine Lubrizol reste fermée « tant qu’on n’aura pas compris pourquoi ». C’est ce que la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne a annoncé ce lundi  sur RTL. « Cet incendie n’est pas normal. Ce site a été contrôlé dix fois en deux ans », a-t-elle ajouté. 
« Tous les produits de l’usine, essentiellement des hydrocarbures, sont publics. Les suies sont retombées sur une centaines de communes, on en a retrouvées dans les Hauts-de-France. On aura demain (mardi) les dernières analyses sur la composition de ces suies. Toutes les mesures faites n’ont montré aucun polluant problématique dans l’air et sur la suie ça n’a montré aucun polluant jusqu’à présent », a tenu à rassurer la ministre.
« Je comprends que la population soit inquiète. Effectivement, il y a une odeur très dérangeante mais pas de problème sanitaire. On prend des précautions maximum. On doit deux choses aux Rouennais touchés par cet accident : une très forte exigence et une très grande transparence. On a interdit toute consommation des produits sur lesquels sont retombés des suies », a-t-elle ajouté.

Les parents peuvent-ils être complètement rassurés ? « Oui, bien sûr », assure Jean-Michel Blanquer

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, était l’invité politique d’Elizabeth Martichoux dans la matinale de LCI ce lundi 30 septembre.

Le ministre de l’Éducation nationale est revenu sur l’hommage national rendu à Jacques Chirac, ainsi que sur l’incendie de Rouen et la réouverture ce lundi des écoles de la ville alors que de nombreux parents s’inquiètent pour leurs enfants mais aussi le suicide d’une directrice d’école en Seine-Saint-Denis.

Jean-Michel Blanquer s’est montré rassurant sur les réouvertures des établissements scolaires ce lundi après un weekend de nettoyage des suies. En effet, beaucoup de parents ont fait part de leur crainte d’envoyer leurs enfants en cours alors que les odeurs provoquées sont encore perceptibles un peu partout dans l’agglomération. « Je comprends qu’une odeur mauvaise pose question à ceux qui la sente, affirme Jean-Michel Blanquer. Mais ça ne dit rien sur le caractère nocif ou pas de la fumée. »

« Aujourd’hui nous avons les éléments nécessaires pour éloigner les inquiétudes. Un principe de précaution a été appliqué. Nous n’avons pas cherché à minimiser. Si ce n’était pas le cas, nous n’aurions pas fermé les écoles », confie le ministre.


https://www.youtube.com/channel/UCru8dCR1C-I9W2wIZw7ZlIA

http://www.seine-maritime.gouv.fr/Actualites/Mise-a-jour-Incendie-au-sein-de-l-entreprise-Lubrizol

« Les analyses livrées par la préfecture sont hors de propos »

Le professeur André Picot est toxico-chimiste, ancien directeur de l’unité prévention en risques chimiques au CNRS. Alors que les résultats d’analyses ont été rendus publics, samedi 28 septembre 2019, deux jours après l’incendie de l’usine chimique Lubrizol, à Rouen, il a livré son éclairage à paris-normandie.fr

Les dernières analyses sur l’air transmises par la préfecture de la Seine-Maritime se sont révélées presque entièrement négatives. Seulement quelques traces de dioxyde d’azote et de soufre ont été relevées sur certains sites. Est-ce vraiment cohérent, alors qu’une entreprise industrielle, classée Seveso, a brûlé ?

Pr. André Picot : « Les analyses livrées par la préfecture sont hors de propos. Ce qui est recherché par exemple, ce sont des produits classiques comme le dioxyde d’azote qu’émettent les moteurs diesel. Donc vous ne risquez pas de trouver des taux dans l’air différent de la normale. Il faudrait savoir exactement ce qui a brûlé au sein de l’entreprise. Le directeur du site Lubrizol doit forcément savoir ce qui se trouve dans les stocks. À partir de ce moment, vous savez quoi chercher. J’imagine – ce n’est qu’une hypothèse qui demande à être confirmée, car nous n’en avons pas la preuve – qu’il puisse y avoir la présence d’organophosphorés [agents neurotoxiques NDLR]. Ceux-ci se retrouvent dans les lubrifiants à haute performance. »

« Il faut aller plus loin dans les résultats »

Paris-Normandie : Un citoyen a lancé une cagnotte en ligne pour procéder à des analyses en toute indépendance. Qu’en pensez-vous ?

André Picot : « Bien-sûr, il faut aller plus loin dans les résultats. Ces recherches doivent se faire avec un laboratoire agréé. Surtout, ce qui doit être analysé, ce sont les suies. Les agriculteurs, apiculteurs ou éleveurs peuvent être inquiets après le dépôt de celles-ci sur leurs récoltes. Ces dernières seront peut-être foutues. Peut-être que leurs animaux ont bu de l’eau sur laquelle des suies se sont déposées. Le mieux à faire, c’est d’appliquer le principe de précaution et de faire de la prévention. Il faut que les gens soient le moins possible en contact avec ces goudrons, et s’ils doivent s’en débarrasser, qu’ils utilisent des gants. »

Paris-Normandie : Beaucoup d’habitants se sont plaints de maux de tête ou de nausées dans les jours qui ont suivi la catastrophe. Est-ce la conséquence d’une atmosphère polluée et toxique ?

André Picot : « Ces symptômes sont dus à l’inhalation de produits irritants. Mais cela ne dure pas longtemps. Ils ont en revanche des conséquences plus graves pour les personnes présentant déjà des troubles respiratoires ou pour les personnes âgées, ou encore les femmes enceintes, mais sans que ces personnes en viennent à mourir. C’est une réaction inflammatoire à ces produits. Mais malheureusement, nous ne connaissons pas les conséquences sur le long terme. Nous savons que les hydrocarbures aromatiques sont potentiellement dangereux pour la santé, mais de là à dire qu’ils sont les causes de cancers, il y a un pas. »

#ALERTE – LUBRIZOL ⚠️ L'enquête sur l’incendie de Rouen s'élargit à la «mise en danger d'autrui».Le 28 septembre, le…

Publiée par Lanceur d'alerte. sur Samedi 28 septembre 2019

⚠️ Mars 2011, a 80 ans, Warren Buffett s'offre le chimiste #Lubrizol pour 9 milliards de dollars. W. BUFFETT est le "…

Publiée par Lanceur d'alerte. sur Jeudi 26 septembre 2019

#POLLUTION LUBRIZOL APPROUVED by L'ORÉAL …⚠️ La pollution en ville est bonne pour les affaires, selon Jean-Paul…

Publiée par Lanceur d'alerte. sur Vendredi 27 septembre 2019

A LIRE aussi :

https://www.actu-environnement.com/ae/news/lubrizol-rouen-stockage-produits-dangereux-autorisation-prefet-evaluation-environnementale-etude-dangers-34125.php4

Message from Anonymous !!!


Message d’Anonymous !

Affaire non classée …

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