Qui est Karine Lacombe ? Madame Big Pharma

Les lobbies pharmaceutiques seraient bien inspirés de retirer leur petit soldat Karine Lacombe des plateaux TV. Tôt ou tard, ses liens avec Big Pharma seront connus du grand public. En clair, Karine Lacombe n’est plus crédible pour participer au démontage organisé et à la destruction du professeur Raoult. Qu’elle ait au moins la décence de disparaître discrètement de la scène.

Karine Lacombe Défend les labos …pas votre santé !

Publié par Général Dominique Delawarde le 31 mars 2020

Mais qu’a t-elle a cacher ?

Curieusement, tous les éléments concernant l’intéressée sur Wikipédia viennent tout juste d’être effacés (il y a quelques heures) pour « protéger cette personne » ???? On efface donc toutes les traces… Il faut être puissante, bien relayée et appuyée en coulisse pour obtenir, en aussi peu de temps, le retrait d’un article de Wikipédia sur sa personne …

https://fr.wikipedia.org/wiki/Karine_Lacombe

Malheureusement pour elle, KL n’a pas encore effacé toutes ses traces. Sa déclaration publique d’intérêt de 2016, qu’elle a elle-même signée est toujours sur le net. Je l’ai enregistrée au cas où elle viendrait à disparaître, elle aussi. Elle montre de manière claire les liens de KL avec les labos pharmaceutique dont j’ai parlé dans le Covid-Info de ce matin. Je posais évidemment des questions dont je connaissais les réponses …

Big pharma a bien d’autres petits soldats pour continuer le combat anti-Raoult. Mais ces petits soldats doivent savoir qu’on finira par éplucher tout ce qui les concerne afin d’établir ce qui pourrait les relier aux lobbies pharmaceutiques. C’est une simple mise en garde….

Les politiques devraient être, eux aussi, plus prudents pour ne pas être impliqués dans ce qui risque de dériver vers un énorme scandale. Les parents des patients décédés pourraient se regrouper en association et demander des comptes au gouvernement sur le refus d’emploi de la chloroquine « pour tous » les patients testés positifs, chloroquine qui manifestement sauve aujourd’hui des vies à Marseille. Il y a là non-assistance à personnes en danger… Réserver l’emploi de la chloroquine aux cas graves, c’est à dire aux mourants, lorsque c’est trop tard, n’a rien à voir avec les préconisations du professeur Raoult…

Gardons en mémoire le procès du Mediator qui s’est ouvert le lundi 23 septembre 2019 au Tribunal de Grande Instance de Paris. Les prévenus, à savoir des cadres du laboratoire Servieret de l’Agence du médicament, seront jugés pour tromperie aggravée avec mise en danger de la santé, escroquerie, homicides et blessures involontaires et trafic d’influence. Les laboratoires Servier sont soupçonnés par les juges d’instruction d’avoir dissimulé la réalité pharmacologique du Mediator, alors que deux de leurs produits avaient pourtant été retirés du marché en 1997 pour « extrême précaution ». Pourtant, le groupe Servier affirme qu’il ignorait la toxicité de leur produit et que rien, avant le retrait sur le marché du Mediator ne prouvait sa dangerosité. Il concède ne pas avoir « perçu le niveau de risque comme il l’aurait dû » et « avoir fait une erreur d’analyse », rapporte l’AFP le mardi 3 décembre 2019. Toutefois, Emmanuel Canet, représentant de Servier assure que le groupe n’avait absolument pas « la volonté de tromper ou de dissimuler » les consommateurs ou les professionnels de santé. Ben voyons…

De son côté, l’ANSM (Agence Française de Sécurité Sanitaire) est jugée pour « négligences », pour avoir tardé à suspendre la commercialisation du Mediator et pour avoir eu « des liens d’intérêt avec le groupe Servier ».

Ce qui est attristant, c’est qu’il puisse y avoir, au sein des agences publiques en charge d’assurer la sécurité « santé » des français, autant de prétendues « sommités » qui soient sensibles aux arguments sonnants et trébuchants des lobbies pharmaceutiques.

Le professeur Didier Raoult dans l’affaire de la chloroquine est un peu Irène Frachon dans l’affaire du Médiator. Ce sont deux médecins qui mouillent leur chemise, qui tentent simplement de sauver des vies mais qui se heurtent à des lobbies puissants pour lesquels l’argent compte plus que la vie humaine.

Pour ma part, je dis merci à Panoramix (le Professeur Raoult) et à sa potion magique (la chloroquine). J’ai beaucoup consommé ce produit sous diverses formes, lors de mes séjours en zones humides inter-tropicales pour me préserver du paludisme. Je n’en suis pas encore mort. Tout est dans le dosage, comme dans la potion préparée par Panoramix…

«Sur la base d’un essai qui est absolument contestable sur le plan scientifique et qui ne montre absolument rien quand on regarde exactement les chiffres et la façon dont il a été mené, on expose les gens à un faux espoir de guérison, poursuit Karine Lacombe. Utiliser un médicament comme ça, hors AMM, c’est-à-dire hors autorisation de mise sur le marché, en exposant les personnes qui le prennent à des complications, sans avoir vérifié les conditions de base de la chloroquine, je pense que c’est en dehors de toute démarche éthique. Même si ce médicament peut potentiellement avoir une activité, ce qui a été montré sur des données in vitro. On ne peut pas comme ça maintenant le donner à n’importe qui dans n’importe quelles conditions. Je pense que c’est extrêmement dangereux.»

Cet avis rejoint quantité d’avis similaires émis ces derniers jours, mais va faire réagir eu égard aux liens que la professeure entretiendrait avec des laboratoires développant des traitements alternatifs à l’hydroxychloroquine. Le député Joachim Son-Forget s’adresse ainsi à Karine Lacombe dans un tweet : «Vous devez quand vous intervenez, déclarer vos conflits d’intérêts puisque vous avez touché de l’argent de Abbvie qui produit le kaletra et de Gilead qui produit le remdesevir [sic]. Les deux alternatives à l’hydroxychloroquine, cheap et non protégée.»

Le député des Français de l’étranger (pour la Suisse et le Liechtenstein) fait ici référence aux deux autres médicaments testés dans le cadre du programme Discovery, un essai d’ampleur européenne qui doit permettre de déterminer quel médicament est efficace contre le Covid-19. Outre l’hydroxychloroquine portée par le professeur Raoult, sont également évalués le kaletra, un anti-VIH qui associe lopinavir et ritonavir, et le remdesivir, un antiviral expérimental conçu pour lutter contre Ebola.

C’est l’entreprise Abbvie qui possède, en France, l’autorisation de mise sur le marché du kaletra. Le remdesivir est quant à lui développé par Gilead Sciences. Or, remarque Joachim Son-Forget (et à sa suite d’autres internautes, totalisant des milliers de retweets), dans sa déclaration publique d’intérêt de 2016 disponible sur le site du conseil national du sida et des hépatites virales, la professeure Karine Lacombe déclare avoir touché «sur cinq ans», 15 000 euros de Gilead et 3 000 euros d’Abbvie.

Haut Conseil de la santé publique

Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a été créé par la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique et mis en place en 2007 (article 2).

La loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé a modifié les missions du HCSP par la nouvelle rédaction de l’article L.1411-4 du Code de la santé publique. 

Le HCSP a pour missions de : 

  1. contribuer à l’élaboration, au suivi annuel et à l’évaluation pluriannuelle de la Stratégie nationale de santé ; 
  2. fournir aux pouvoirs publics, en lien avec les agences sanitaires, l’expertise nécessaire à la gestion des risques sanitaires ainsi qu’à la conception et à l’évaluation des politiques et stratégies de prévention et de sécurité sanitaire ; 
  3. fournir aux pouvoirs publics des réflexions prospectives et des conseils sur les questions de santé publique ; 
  4. contribuer à l’élaboration d’une politique de santé de l’enfant globale et concertée. 

L’ensemble de ses travaux sont publiés sur le site internet www.hcsp.fr

Il peut être consulté par les ministres, par les présidents des commissions compétentes du Parlement, sur toute question.

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