Loi AVIA : La liberté d’expression assassinée

La proposition de loi de la députée Laetitia Avia, visant à mieux lutter contre les «propos haineux» sur Internet, sera certainement adoptée ce mercredi 13 mai à l’Assemblée nationale. 

Cette proposition de loi – très décriée, pour ne pas dire contestée, par de nombreuses organisations telles que la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), la Ligue des droits de l’Homme (LDH), le Conseil national du numérique et même la Commission européenne – va donc encore une fois faire l’objet d’une tentative de passage en force par le gouvernement qui avait engagé une procédure accélérée sur le texte en mai 2019.

Premier texte sans lien avec le coronavirus au menu depuis le début de l’épidémie en France, il doit instaurer l’obligation pour les plateformes et moteurs de recherche de retirer sous 24 heures les contenus “manifestement” illicites, sous peine d’amendes pouvant aller jusqu’à 1,25 million d’euros.

Cette proposition de loi est, dans son fondement même, particulièrement liberticide.

La notion de «contenu haineux» est donc, non seulement juridiquement incertaine (car non définie et indéfinissable), mais totalement dépendante de l’intention de son auteur au moment où il la diffuse ainsi que des a priori et des convictions du lecteur ou de l’autorité administrative qui en demandera la censure. La loi Avia provoque ainsi un basculement juridique vers la pénalisation de l’intention morale de l’auteur, tel que dénoncé dans le film de science-fiction Minority Report


“Dès le début du confinement, on a vu une augmentation des contenus haineux sur Internet”

Laetitia Avia 12 mai 2020

Laetitia Avia, la députée LREM qui horrifie ses assistants

Alors que Laetitia Avia présente mercredi 13 mai en dernière lecture à l’Assemblée nationale sa proposition de loi de lutte contre la haine sur Internet, cinq ex-assistants parlementaires de la députée LREM dénoncent, preuves à l’appui, des humiliations à répétition au travail, ainsi que des propos à connotation sexiste, homophobe et raciste.

Avocate de formation et militante En marche de la première heure, elle a rapidement gravi les échelons, jusqu’à devenir députée de Paris en 2017, puis porte-parole du mouvement. Lors de son discours général, le premier ministre a même rendu un hommage appuyé à cette élue qui incarne le combat contre toutes les discriminations. Mais d’anciens assistants parlementaires de la députée livrent une version bien plus nuancée. Avec de nombreux documents à l’appui, ils ont accepté de parler, de raconter les coulisses et les méthodes de la porte-parole d’En marche. William, Sophie, Charlotte, Nicolas et Benoît (voir notre Boîte noire), la trentaine pour la plupart, reprochent à Laetitia Avia des humiliations au quotidien. Ils révèlent aussi d’importantes contradictions entre le discours public de l’élue et ses pratiques au travail.

« J’ai tenté de passer à autre chose et il m’a fallu du temps pour me reconstruire, explique-t-elle. Mais de voir qu’elle va faire voter sa loi sur la cyberhaine, qu’elle se positionne sur tous les sujets anti-discrimination, j’ai dû mal à le supporter. » D’après elle, il y aurait « un fossé entre les valeurs qu’elle défend publiquement et ce [qu’elle a] constaté en travaillant à ses côtés ». Les cinq ex-collaborateurs rapportent tous avoir été témoins de propos à connotation sexiste, raciste et homophobe de la part de la députée. Leurs différentes alertes en interne étant restées lettre morte, ils se sont résolus à parler à Mediapart.

ARTICLE réservé aux abonnés : https://www.mediapart.fr/journal/france/120520/laetitia-avia-la-deputee-lrem-qui-horrifie-ses-assistants

FACEBOOK, un allié de la loi AVIA et de la pensée unique

En Facebook, et son PDG fondateur Mark Zuckerberg, Laetitia Avia,l’artisan de ce projet de loi, a trouvé un allié de poids pour faire avancer le politiquement correct. Le géant des réseaux sociaux vient en effet de nommer membre de son conseil de surveillance une figure tout autre que neutre politiquement et religieusement : le prix Nobel de la paix, femme yéménite affiliée aux Frères musulmans, Tawakkol Karman. La modération des contenus va donc être laissée à l’appréciation des Frères musulmans ! Comme neutralité, on peut mieux faire dirait le professeur…

Outre cette militante musulmane, on trouve également dans ce conseil, Helle Thorning Schmidt, ex 1ère ministre danoise et actuelle présidente de l’ONG immigrationniste pro-clandestins Save the Children, le militant kényan des droits humains Maina Kiai, le militant pakistanais des droits numériques Nighat Dad, et quelques autres sommités bien en cour dans la sphère du politiquement correct. Que du beau monde en somme dont les décisions influenceront les « directives de modération du contenu » pour Facebook et Instagram pour mieux censurer les réseaux sociaux comme il se doit selon la doxa suprême des bien-pensants.

Source : https://informationnationaliste.wordpress.com

Mardi, 12 Mai, 2020

LES DÉPUTÉS PCF BOYCOTTERONT LE DÉBAT SUR LA HAINE EN LIGNE

L’Assemblée nationale s’apprête à examiner une loi qui n’a rien à voir avec la crise du coronavirus, tout en siégeant en format restreint à cause du Covid-19. Une situation « inacceptable » pour les députés communistes qui boycotteront la séance et appellent à « déconfiner la démocratie ».

Les députés communistes ont dénoncé mardi un “fonctionnement inacceptable” de l’Assemblée nationale, annonçant leur décision de boycotter les débats mercredi sur la proposition de loi controversée de lutte contre la haine sur internet, premier texte “sans lien” avec le coronavirus examiné depuis la crise sanitaire.

“Des engagements ne sont pas tenus: on avait convenu que les seuls textes qui arriveraient en discussion, dans la mesure où l’Assemblée nationale ne fonctionne pas dans son périmètre normal (et) ne peut pas exercer toutes ses prérogatives (…), étaient ceux en lien avec la crise sanitaire”, a expliqué le chef de file des élus PCF André Chassaigne, lors d’un point presse en visioconférence. 

“Ce n’est pas respecté puisqu’un texte sur la haine sur internet arrive mercredi. Nous avons donc pris la décision de ne pas participer à cette discussion” sur un texte “qui n’était pas urgent”, “au regard de l’affaiblissement de nos pouvoirs législatifs”, a-t-il ajouté. 

Il a souligné que cette décision de “principe” visait à ne pas mettre “la main dans l’engrenage”, alors que la présence des députés est limitée à 150 pour raisons sanitaires.

# **La dictature a un visage. Celui de [Laetitia Avia](https://twitter.com/LaetitiaAvia) !**La mise en garde de @LaetitiaAvia : "Chers trolls, haters, têtes d’œuf anonymes, qui vous croyez seuls cachés derrière vos écrans, qui êtes petits et lâches, sachez que nous nous battrons pour vous mettre face à vos responsabilités (…) c’est la fin de l’impunité !"

Publiée par Lanceur d'alerte. sur Mardi 12 mai 2020

⚫️UN PAS DE PLUS DANS L'AUTORITARISME⚫️Mercredi 13 mai, la loi "haine" dite loi Avia passe en lecture définitive à l'…

Publiée par Cerveaux non disponibles sur Mardi 12 mai 2020