đđžđŹđ­đ„Ă© 𝐠𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐬 đŠđąđ„đ„đąđšđ«đđŹ 𝐞𝐧 𝐯𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 đ„’𝐞𝐚𝐼 đ đ«đšđ­đźđąđ­đž

NestlĂ© est une multinationale suisse et l’un des principaux acteurs de l’industrie agroalimentaire de la planĂšte. Avec un chiffre d’affaires de CHF 89,8 milliards en 2016, elle est la premiĂšre entreprise agroalimentaire du monde et la plus grande entreprise laitiĂšre du monde. Elle transforme et commercialise un large Ă©ventail de produits et de boissons pour l’alimentationhumaine et animale. Elle se veut l’un des principaux innovateurs en la matiĂšre en Europe, avec notamment le cafĂ© soluble NescafĂ©, les plats lyophilisĂ©s Bolino ou les surgelĂ©s. Son siĂšge social est situĂ© Ă  Vevey, en Suisse.

NestlĂ© accusĂ© de voler l'eau 💧

Comment le gĂ©ant suisse NestlĂ© gagne des milliards chaque annĂ©e en nous vendant… de l'eau gratuite. đŸ‘‡đŸœ

Publiée par AJ+ français sur Jeudi 4 avril 2019
Vidéo : https://www.facebook.com/ajplusfrancais/

Mercredi 28 mai 2019 La Vigie de l’Eau a organisĂ© une confĂ©rence sur l’Eau et l’alimentation Ă  ContrexĂ©ville. Deux thĂ©matiques chĂšres Ă  NestlĂ©. Le Collectif Eau 88, aidĂ© par Leauquimord.com a organisĂ© une manifestation symbolique Ă  l’entrĂ©e de cette confĂ©rence pour informer rĂ©ellement les participants de l’origine du discours de la Vigie, c’est Ă  dire NestlĂ© Waters.

La Vigie de l'Eau Nestlé

ContrexĂ©ville-Vittel – 28 mai 2019 – La Vigie de l'Eau organisait ce jour une confĂ©rence sur "l'eau et l'alimentation". A l’initiative de Paul, le Collectif Eau 88, aidĂ© de leauquimord.com, a manifestĂ© symboliquement Ă  l'entrĂ©e pour informer les participants des origines de cette association « indĂ©pendante » crĂ©Ă©e Ă  l’initiative de NestlĂ© en 2007.

Publiée par L'eau qui mord sur Mardi 28 mai 2019
https://www.facebook.com/leauquimord/
Et Ă  Vittel, NestlĂ© pompe 3 milliards de litres d’eau par an (dĂ©claratif 2017) dans les 3 nappes du secteur : nappe 1 HĂ©par, nappe 2 Vittel grande source et Contrex, nappe 3 Vittel bonne source. Et ce, avec l’autorisation sans limite des autoritĂ©s et le soutien indĂ©fectible du PrĂ©sident du conseil dĂ©partemental, des maires de Vittel et Contrex… !
Halte Ă  la privatisation de l’eau ! Convergence des Vosges avec l’Ontario pour la dĂ©fense de ce Bien Commun vital ! 
L’eau pour la Vie, pas pour le profit !

NestlĂ© accusĂ© d’épuiser l’eau de Vittel

18/04/2018 
Patricia Chairopoulos 

La nappe phrĂ©atique de Vittel, largement exploitĂ©e par NestlĂ©, est menacĂ©e d’assĂšchement. La ville devra-t-elle capter son eau potable ailleurs ?

Les habitants de Vittel manqueront-ils d’eau ? Un comble pour cette ville dont la source – largement exploitĂ©e par NestlĂ© Waters depuis plus de trente ans â€“ est rĂ©putĂ©e dans le monde entier.
 
En cause : la surexploitation de la nappe profonde des grĂšs du Trias infĂ©rieur (GTi), qui s’étend des Vosges jusqu’au Luxembourg.
 

Eau puisĂ©e pour l’exportation Ă  l’étranger

NestlĂ© a le droit d’y puiser chaque annĂ©e un million de mĂštres cubes d’eau pour ses bouteilles exportĂ©es Ă  l’étranger sous la marque Vittel Bonne source et une autre sociĂ©tĂ©, la fromagerie Ermitage, peut puiser 600 000 mĂštres cubes d’eau pour son fonctionnement.
 
À elles deux, ces entreprises consomment prĂšs de 50 % de la ressource en eau ; le reste est rĂ©servĂ© Ă  l’eau potable de Vittel et des communes avoisinantes.

Un dĂ©ficit de 800 000 m3par an

Or, du fait de cette utilisation industrielle massive, la nappe n’arrive plus Ă  se rĂ©gĂ©nĂ©rer. Et cette situation n’est pas nouvelle. Â« Le constat remonte Ă  1975, oĂč le dĂ©ficit atteignait alors 2,5 millions de m3par an, explique Jean-François Fleck, prĂ©sident de l’ONG Vosges nature environnement. Il est aujourd’hui stabilisĂ© autour de 800 000 m3par an, ce qui correspond au prĂ©lĂšvement actuel de NestlĂ©. Â»
 
C’est seulement depuis 2010 que des solutions sont recherchĂ©es pour tenter d’attĂ©nuer ce dĂ©ficit chronique. Ainsi, la Commission locale de l’eau (CLE) a Ă©tudiĂ© divers scĂ©narios d’économie et de transfert d’eau.
 

Des kilomĂštres de canalisations Ă  la charge du consommateur

Le 15 mars dernier, elle a tout bonnement proposĂ©, comme alternative, la construction de dizaines de kilomĂštres de canalisations pour aller chercher l’eau potable dans les territoires voisins.
 
Le coĂ»t serait de 15 Ă  30 millions d’euros sur vingt ans ; cela reprĂ©sente, pour le consommateur, une augmentation du prix de l’eau de 0,20 Ă  1 â‚Ź par m3d’eau.
 

Chantage Ă©conomique ?

En revanche, la commission n’envisage nullement de toucher au forage de NestlĂ© Waters – pour lequel, il est vrai, l’entreprise dĂ©tient toujours une autorisation

 
« On ne veut pas embĂȘter les industriels Â», proteste Jean-François Fleck, qui crie au chantage Ă©conomique : Â« Nous sommes totalement en contradiction avec la loi de 2006 qui rappelle que l’usage prioritaire des ressources en eau est, en France, l’eau potable. Â»
 

Incidence sur l’étiage non Ă©tudiĂ©e

L’article L. 211-1du code de l’environnement est en effet assez explicite : Â« La gestion Ă©quilibrĂ©e [NDLR : de la ressource en eau] doit permettre en prioritĂ© de satisfaire les exigences de la santĂ©, de la salubritĂ© publique, de la sĂ©curitĂ© civile et de l’alimentation en eau potable de la population. Â»
 
De plus, le fait de puiser l’eau ailleurs n’a pas fait l’objet d’études d’impact suffisantes, telles que l’incidence qu’il pourrait avoir sur l’étiage (niveau moyen le plus bas des cours d’eau). La dĂ©cision finale est attendue pour le dĂ©but de l’étĂ©.

L’entreprise a finalement rĂ©agi suite Ă  la publication de cet article, mercredi 18 avril. Dans un communiquĂ©, NestlĂ© Waters indique notamment avoir rĂ©duit ses prĂ©lĂšvements de 20 % au cours des dix derniĂšres annĂ©es, et avoir proposĂ©, en 2017, de« rĂ©duire volontairement [ses] prĂ©lĂšvements de 25 % des quotas qui [lui] sont allouĂ©s. Â» Voir le communiquĂ© de NestlĂ©

NestlĂ©: Une citation polĂ©mique de l’ex-PDG sur l’eau refait surface, 13 ans plus tard

  • Dans un documentaire diffusĂ© en 2005, Peter Brabeck, alors PDG de NestlĂ©, expliquait qu’il faut prendre conscience que l’eau a un coĂ»t afin de la prĂ©server et opposait sa vision Ă  celle des ONG.
  • Peter Brabeck a ensuite dĂ©veloppĂ© ses propos, expliquant clairement que l’eau est selon lui l’un des droits de l’homme.
  • MalgrĂ© cette mise au point, des internautes continuent de s’indigner des propos tenus en 2005.

La vidĂ©o a Ă©tĂ© filmĂ©e en 2005. Pourtant, 13 ans plus tard, elle continue d’ĂȘtre partagĂ©e et diffusĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux. Pourquoi une telle longĂ©vitĂ© ? Elle met en scĂšne l’ancien PDG de NestlĂ©, qui affirme que l’eau « a une valeur marchande Â».
Plusieurs blogs continuent de partager l’extrait vidĂ©o, s’indignant des propos de Peter Brabeck, qui n’est plus PDG de l’entreprise depuis 2008. « Selon le PDG de NestlĂ©, l’accĂšs Ă  l’eau ne fait pas partie des droits de l’homme, elle doit ĂȘtre privatisĂ©e ! Â», titre Quel Monde. L’accusation est aussi rĂ©guliĂšrement reprise sur les rĂ©seaux sociaux.

FAKE OFF

Qu’a vraiment dit l’Autrichien ? S’exprimant sur la question de la privatisation de l’alimentation en eau, Peter Brabeck explique que « deux points de vue s’affrontent Ă  ce sujet Â» : Â« Le premier, que je qualifierai d’extrĂȘme, est reprĂ©sentĂ© par les ONG, pour qui l’accĂšs Ă  l’eau devrait ĂȘtre nationalisĂ©. Autrement dit, tout ĂȘtre humain doit avoir accĂšs Ă  l’eau. C’est une solution extrĂȘme. Et l’autre qui dit que l’eau est une denrĂ©e alimentaire et que, comme toute denrĂ©e, elle a une valeur marchande. Il est prĂ©fĂ©rable, selon moi, de donner une valeur Ă  une denrĂ©e afin que nous soyons tous conscients qu’elle a un coĂ»t, et qu’on prenne des mesures adaptĂ©es pour les franges de la population qui n’ont pas accĂšs Ă  cette eau. Il existe des solutions qu’on doit mettre en place. Â»

Extrait d’un documentaire, sur lequel le prĂ©sident de NestlĂ© esprime son point de vue quand Ă  l’accĂšs Ă  l’eau potable a la population mondiale;Quelques autres thĂšmes abordĂ©s sympathiques… VĂ©ritable entreprise a profits.. Bref, il devrait en dĂ©cevoir plus d’un…

À Vittel, NestlĂ© contrĂŽle l’eau, la politique et les esprits

9 mai 2019 – LorĂšne Lavocat 

NestlĂ© pompe abondamment l’eau de Vittel, dans les Vosges, malgrĂ© un dĂ©ficit inquiĂ©tant de la nappe phrĂ©atique. À tel point que la commune va devoir importer de l’eau potable de villages voisins. Depuis prĂšs de trente ans, la multinationale a noyautĂ© le territoire, rĂ©gentant le dĂ©veloppement Ă©conomique et agricole. Elle est l’objet d’une enquĂȘte pour corruption.

Reporterre le racontait l’an dernier, la multinationale NestlĂ© Waters pompe depuis des annĂ©es les eaux des nappes phrĂ©atiques Ă  Vittel pour les embouteiller. Elle y possĂšde une vaste rĂ©serve fonciĂšre et entretient la proximitĂ© avec diverses organisations locales qui comptent. Reporter a poursuivi l’enquĂȘte.

« La vie politique et Ă©conomique est rĂ©gie par un microcosme, un entre-soi qui dĂ©cide de tout, et qui est liĂ© d’une maniĂšre ou d’une autre Ă  l’industrie de l’eau Â» 

EmmitouflĂ© dans sa veste, Didier Thouvenin paraĂźt indiffĂ©rent au courant d’air glacial qui s’infiltre dans le hangar. Il a la rĂ©volte au cƓur, et ça lui tient chaud. Â« NestlĂ©, c’est un État dans l’État ici,dit-il de but en blanc. Si vous ne marchez pas avec eux, ils vous font caler. Â»Cet agriculteur vosgien en sait quelque chose. En 2010, il a cherchĂ© Ă  acheter les 11 hectares entourant le bĂątiment agricole dont il est propriĂ©taire. Â« Je voulais m’installer comme Ă©leveur laitier, et les terres de mon voisin se libĂ©raient, c’était une aubaine Â», prĂ©cise-t-il. En tant que nouvel agriculteur, avec un projet Ă©conomique bien Ă©tudiĂ©, il aurait dĂ» ĂȘtre prioritaire. Mais pas Ă  Vittel. À l’issue de nĂ©gociations avec l’administration et les instances agricoles, c’est NestlĂ© qui a rachetĂ© les terres
 tout en lui proposant de les mettre Ă  sa disposition, gratuitement, contre la signature d’une convention dite Â« Ă©cologique Â».

Voir ARTICLE complet

À Vittel, NestlĂ© privatise la nappe phrĂ©atique

26 mai 2018 – LorĂšne Lavocat

À Vittel, dans les Vosges, NestlĂ© Waters et les habitants pompent la mĂȘme eau. La ressource se rĂ©duisant de façon prĂ©occupante, les autoritĂ©s locales veulent la faire venir des environs pour abreuver la population. La multinationale, elle, pourra continuer de puiser dans le sous-sol.

Cette nappe, que l’on appelle aquifĂšre des grĂšs du Trias infĂ©rieur (GTI), s’étend de l’Allemagne jusqu’aux Cornouailles en passant sous le bassin parisien. Au niveau de Vittel, elle se situe Ă  prĂšs de 100 mĂštres de profondeur, et constitue un rĂ©servoir Â« captif Â», isolĂ© : l’eau y est emprisonnĂ©e entre des couches gĂ©ologiques relativement impermĂ©ables. CĂŽtĂ© face, cet isolement permet de prĂ©server sa qualitĂ©, car elle est ainsi protĂ©gĂ©e des pollutions. CĂŽtĂ© pile, cette nappe se rĂ©gĂ©nĂšre trĂšs, trĂšs, trĂšs lentement. Et c’est prĂ©cisĂ©ment cette ressource peu renouvelable qui intĂ©resse les habitants, pour leur consommation d’eau potable, mais surtout les industriels, qui sont Ă  l’origine de prĂšs de la moitiĂ© des prĂ©lĂšvements.

Pourtant, il faudra attendre 2010 pour que le problĂšme de l’épuisement soit pris au sĂ©rieux. Entre-temps, NestlĂ© Waters est devenu propriĂ©taire des marques en 1992. La multinationale a augmentĂ© le nombre de bouteilles et diminuĂ© le nombre d’employĂ©s (passĂ©s de 4.500 en 1975 Ă  900 aujourd’hui). Elle pompe dĂ©sormais prĂšs de 800.000 m3d’eau par an (soit 800 millions de litres) de la nappe GTIet exporte l’eau Ă  l’étranger sous la marque Vittel Bonne source. Or, le dĂ©ficit de la nappe est environ d’un million de mĂštres cubes par an. Ainsi Â« NestlĂ© serait responsable de 80 % du dĂ©ficit Â», estime Jean-François Fleck, de Vosges nature environnement.

ARTICLE COMPLET – REPORTERRE.net

Contre NestlĂ©, la lutte s’organise Ă  Vittel – 10 mai 2019 – Voir Article Reporterre

NestlĂ© et le commerce de l’eau en bouteille

Alors que l’eau potable se fait de plus en plus rare sur la planĂšte, des multinationales comme NestlĂ© investissent massivement dans le nouveau commerce trĂšs lucratif de l’eau en bouteille. Cet article propose un tour d’horizon des modalitĂ©s, paramĂštres et consĂ©quences de ce nouveau marchĂ© qui transforme un Ă©lĂ©ment vital en source de profit.

Le nouveau marchĂ© de l’or bleu

On assiste actuellement Ă  une crise mondiale de l’eau, qui se manifeste Ă  travers la pĂ©nurie croissante d’eau potable et la multiplication des maladies hydriques, causĂ©es par la pollution industrielle, la contamination des lacs et riviĂšres, le traitement insuffisant des eaux usĂ©es, l’assĂšchement des sources, etc. Selon une estimation des Nations Unies, 36’000 personnes meurent chaque jour par manque d’eau potable ou par ingestion d’eau contaminĂ©e ; 1,5 milliards de gens sont privĂ©s d’accĂšs Ă  l’eau, et ce chiffre atteindra en 2025 les deux tiers de la population mondiale . Face Ă  cette catastrophe humanitaire, les gouvernements et institutions internationales prĂŽnent la privatisation, la commercialisation et l’exportation de l’eau, justifiant ces mesures par l’effet prĂ©tendu bĂ©nĂ©fique du libre-marchĂ©. Lors du deuxiĂšme Forum Mondial de l’Eau Ă  la Haye en 2000, l’eau a Ă©tĂ© officiellement dĂ©finie non pas comme un « bien commun » ou un « droit humain » mais comme un « besoin essentiel », ce qui permet d’en faire dĂ©sormais une marchandise soumise aux lois de l’offre et de la demande . Les entreprises privĂ©es intĂ©ressĂ©es par le marchĂ© de l’eau soutiennent activement ce programme qui leur ouvre des possibilitĂ©s de profit Ă©normes. Il s’agit d’une part des sociĂ©tĂ©s transnationales de distribution d’eau comme Suez (ex-Suez-Lyonnaise des Eaux) et Veolia (ex-Vivendi), d’autre part des quatre multinationales qui se partagent le marchĂ© de l’eau en bouteille : NestlĂ©, Danone, Coca-Cola et PepsiCo.

Voir Article Association pour le contrat mondial de l’eau

NestlĂ© : une “fausse” eau de source en bouteille ?

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique12 avril 2019

Le gĂ©ant de l’agroalimentaire NestlĂ© a rĂ©cemment Ă©tĂ© attaquĂ© en justice en raison d’une de ses eaux de source vendues en bouteille. Le problĂšme rĂ©side dans le fait que celle-ci ne proviendrait d’aucune source naturelle, comme l’emballage l’indique.

Une fraude à l’eau de source ?

Lorsque l’on se rend sur le site officiel de NestlĂ©Ă  la page concernant l’eau de source Poland Spring, la marque insiste largement sur l’argument naturel. Depuis 1845, cette eau serait l’une des eaux de source les plus populaires du nord-est des États-Unis. Selon le New York Times,elle gĂ©nĂšre entre300 et 900 millions de dollars par andepuis une dĂ©cennie.

Il y a deux ans, un recours collectif en justice– menĂ© par une douzaine de citoyens de huit États amĂ©ricains – a Ă©tĂ© portĂ© devant un tribunal de l’État du Connecticut. Il faut Ă©galement savoir que ce recours avait Ă©tĂ© soutenu par un document. Selon les plaignants, NestlĂ© tromperait ses clients, car l’eau Poland Spring ne proviendrait pas de la source originelle– situĂ©e dans l’État du Maine – car celle-ci ne coulerait plus depuis maintenant un demi-siĂšcle !

Nestlé poursuivi malgré tout

Le 3 avril 2019, un communiquĂ©publiĂ© par NestlĂ© Waters North America relatait une enquĂȘte indĂ©pendantemenĂ©e par le cabinet d’avocats DLA Piper. Selon cette enquĂȘte, l’eau Poland Spring est Ă  Â«â€‰100 % de l’eau de source naturelle »,conforme aux lois des diffĂ©rents États oĂč elle est commercialisĂ©e. Ceci Ă©tant dit, la firme avait ensuite demandĂ© Ă  ce que les poursuites soient abandonnĂ©es.

Cependant, le recours collectif avait soulignĂ© un point important qui aurait permis Ă  NestlĂ© de se conformer aux lois. En effet, la firme aurait amĂ©nagĂ© – au-dessus d’une Ă©norme nappe phrĂ©atique – pas moins de six sources artificielles ! Ainsi, le juge a statuĂ© sur cette affaire et a dĂ©cidĂ© du maintien des poursuites, aprĂšs avoir pourtant rejetĂ© une premiĂšre demande du mĂȘme type en 2018 !

CrĂ©dits : U.S DISTRICT COURT, DISTRICT OF CONNECTICUT

Toujours en 2018, nous Ă©voquions la prĂ©sence de plastique dans 93 % de 250 bouteilles testĂ©espar des chercheurs amĂ©ricains. Celles-ci provenaient d’une dizaine de pays, et certaines Ă©taient estampillĂ©es de grandes marques– dont NestlĂ© (Pure Life). Il y a quelques mois, l’ONG Break Free From Plastic avait menĂ© une expĂ©rienceafin d’établir un classement des marques les plus polluantes. Sur un total de 187 851 dĂ©chets plastiques rĂ©cupĂ©rĂ©s sur plusieurs plages situĂ©es aux quatre coins du monde, le trio de tĂȘte des marques les plus prĂ©sentes Ă©tait composĂ© de Coca-Cola (9 216 dĂ©chets), PepsiCo (5 720) et NestlĂ© (2 950).

Sources : Vox– Agence Science Presse

mardi 20 mars 2018

NestlĂ© Waters assĂšche les nappes de Vittel sur fond de conflit d’intĂ©rĂȘt Voir ARTICLE

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.