Déclin des civilisations…et si Deagel avait raison…

La population mondiale en 2013 était de 7.1 milliards et diminuera à de 6.9 milliards en 2025 ? Pourquoi ?

Réchauffement climatique, catastrophes écologiques, voir au passage “industrielles” (CQFD, LUBRIZOL), effondrement financier ou économique, migrations, épidémie, … Nous sommes trop nombreux ? Plus pour longtemps !

La civilisation mondiale deviendra un enfer sur Terre si nous ne choisissons pas un nouveau modèle.


Deagel.com, un site d’équipement militaire et d’aviation civile, prévoyait en 2015 une gigantesque dépopulation d’ici 2025 dans de très nombreux pays du monde.


Les prévisions de DEAGEL.com pour 2025, sont l’une des les plus intéressantes que l’on trouve sur d’internet. Et aussi les plus inquiétantes !


L’intérêt de ces prévisions, c’est que le site de Deagel n’a pas de conflit d’intérêts dans ces prévisions. Ce sont littéralement des mercenaires. Le site analyse quels budgets seront alloués à quels marchés pour acheter des avions militaires. C’est tout ce qui leur importe vraiment. Ces prévisions s’appuient sur le rapprochement de différents rapports, accessibles au public, d’institutions telles que la CIA, le FMI et l’ONU. Ils comprennent également une petite quantité de données provenant d’une variété de « sources de l’ombre » comme les gurus du net. Mais toutes ces sources sont sur internet. La liste est en constante évolution. Les prévisions de croissance ou de déclin de la population, les dépenses militaires et la parité de pouvoir d’achat dans tous les pays du monde ont quelque peu fluctué, mais, depuis que j’ai parcouru pour la première fois la liste mi-2015, une prédiction n’a pas changé : la Chine sera la plus importante économie de la planète en 2025.


https://www.youtube.com/channel/UCBx_2HkT0w8ESW58_NrB-1w

SOURCE & TEXTE – http://www.cielvoile.fr

Certaines informations dans cette liste sont bien connues et attendues. Nous savons que la croissance de la population chinoise est en pointe et qu’elle reculera légèrement. La croissance démographique de l’Inde reste galopante et elle augmentera de près de 100 millions de personnes en 8 ans.

D’autres choses changent. Il y a un an, on prévoyait que le PIB du Brésil allait occuper une deuxième place loin derrière la Chine en 2025, mais depuis le coup d’État de Dilma Rousseff et le chaos politique et économique non violent qui s’en est suivi, le Brésil a glissé derrière l’Inde et la Russie pour prendre la quatrième place. Je soupçonne que les ramifications de la folie des devises en Inde ne soient pas encore entièrement prises en compte dans la liste actuelle de Deagel et que la position de l’Inde pourrait bientôt changer.


Oui. Les États-Unis ne feraient pas partie des 5 PIB les plus grands, pas même des 10.

Il y a des changements extrêmement radicaux et inattendus prévus, en particulier aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie. Lundi dernier, j’ai rangé 60 principaux pays, classés par PIB, sur un tableau Excel et j’ai fait quelques calculs pour essayer de trouver un sens à ces données:

Codes couleur pour montrer des changements radicaux dans la population et la parité de pouvoir d’achat (PPP). «PPP» signifie l’estimation de ce que le taux de change entre deux monnaies devrait être pour que l’échange aille de pair avec le pouvoir d’achat des monnaies des deux pays. Sur cette liste, l’unité monétaire est le dollar américain. 

Rouge foncé signifie des changements dévastateurs

Pêche et jaune : dévastateurs mais moins extrêmes

Vert indique une amélioration.

Les évènements les plus radicaux et les plus catastrophiques seraient la réduction prédite par Deagel de 81% de la population des États-Unis, soit plus de 260 millions de personnes et d’une diminution de PPP ( Parité du Pouvoir d’Achat) de 81%, l’économie américaine plongeant du premier rang au onzième. Il y a deux ans, ils prédisaient une diminution de la population américaine à 68 millions, aujourd’hui à 61 millions !
La population mexicaine restera essentiellement la même, mais leur PPP diminuera de 31%. Au Canada, alors que l’on prévoit une perte de PPP de 54%, la population ne diminuera que de 27% par rapport à sa population actuelle, selon les prévisions de Deagel.

Ces chiffres sont affreux, mais pas si mauvais que les changements catastrophiques prévus dans le reste des économies les plus développées du monde.

Voici une courte liste des données les plus négatives:

Pays                        Réduction de la population               Réduction de PPP

Etats-Unis                                 81%                                           81%

Royaume-Uni                            70%                                           82%

Espagne                                    51%                                          73%

Allemagne                                 50%                                           64%

Australie                                   49%                                            80%

Suisse                                      46%                                            60%

France                                      31%                                           55%

Singapour                                 25%                                           62%

Arabie Saoudite                        12%                                            65%

Seuls trois pays du groupe des 60 premiers PIB connaîtront une amélioration significative alors que la catastrophe règne dans les pays énumérés ci-dessus:

Russie: population – 2% , PPP + 32%
Chili: population + 3% , PPP + 23%
Colombie: population + 6%, PPP + 22%
 

Les pays ayant les 10 PPP les plus élevés dans l’ordre prédit serait : Brunei, Qatar, Pays-Bas, Russie, Singapour, Norvège, Finlande, Chili, Taiwan et Malaisie – seule la Russie augmenterait, le reste diminuant – Singapour, diminuant sensiblement.

La distribution de ces pertes ou gains de population ne semble pas être le résultat de bombes nucléaires ou de guerres qui éclateraient. Cela ressemble aux résultats de l’effondrement financier et des migrations, bien que beaucoup de morts soient prédits.

Le Brésil, dont le PIB va presque tripler, malgré sa saga politique en cours (qui pourrait bientôt être identique aux États-Unis) connaîtra également une augmentation démographique de 5%, alors que sa population baisse (…). En d’autres termes, ~ 10 millions de personnes devraient migrer vers le Brésil dans les 8 ans.

Selon ces statistiques, les pays présentant le meilleur avenir seraient la Russie et le Chili.

* En 2025, les Américains ne compteront que 6 voisins à l’intérieur de leur pâté de maisons comparativement à 33 en 2013! Comment expliquer une telle diminution démographique en 12 ans pour les États-Unis alors que la population mondiale en 2013 est de 7.1 milliards et de 6.9 milliards en 2025? L’écart est dramatique! Le revenu familial moyen des Américains en 2013 est 52 838.00$ et chute à 13 328.00$ en 2025.


M. Deagle sur les programmes de météorologie armée, les armes biologiques et les micro-toxines

Il y a eu beaucoup de questions au sujet des pays prévus, en particulier celui qui se concentre sur les États-Unis d’Amérique (USA). Ils ne recevront pas de réponse une à une, mais vous trouverez ci-dessous quelques explications, réflexions et réflexions. Nous allons être aussi brefs que possible.

La majorité des données économiques et démographiques utilisées dans l’établissement des prévisions sont largement diffusées par des institutions telles que la CIA, le FMI, l’ONU, l’USG, etc. Vous pouvez voir les données les plus pertinentes sur la page de chaque pays. Une infime partie des données provient d’une variété de sources parallèles comme les gourous de l’Internet, les rapports non signés et autres. Mais toutes ces sources proviennent d’Internet et sont du domaine public pour au moins une minorité. Par exemple, il y a quelques années, l’agence de notation chinoise Dagong a publié un rapport analysant l’économie physique des États en la comparant à celle de la Chine, de l’Allemagne et du Japon. La conclusion était que le PIB américain se situait entre 5 et 10 billions de dollars au lieu des 15 billions de dollars officiellement rapportés par le gouvernement américain.

Nous supposons que les données officielles, surtout économiques, publiées par les gouvernements sont fausses, truquées ou déformées dans une certaine mesure. Historiquement, il est bien connu que l’ex-Union soviétique inventait de fausses statistiques des années avant son effondrement. Les pays occidentaux et d’autres pays inventent aujourd’hui leurs chiffres pour cacher leur situation réelle. Nous sommes convaincus que de nombreuses personnes peuvent trouver dans leur propre pays des statistiques gouvernementales qui, de par leur expérience personnelle, sont difficiles à croire ou sont si optimistes qu’elles peuvent appartenir à un autre pays.

Malgré les données numériques “quantité”, il existe un modèle “qualité” qui n’a pas de traduction directe en données numériques. La souche d’Ebola de 2014 a un taux de mortalité de 50 à 60 %, mais essayez d’imaginer ce qui se passerait s’il y avait une pandémie d’Ebola avec des centaines de milliers ou des millions de personnes infectées par ce virus. Jusqu’à présent, les quelques cas de personnes infectées par l’Ebola ont “bénéficié” de soins de santé intensifs avec une assistance antivirale et respiratoire, mais surtout avec un soutien humain abondant des médecins et des infirmières. Dans un scénario de pandémie, ce type de soins de santé ne sera pas disponible pour le nombre écrasant de personnes infectées, ce qui entraînera une augmentation spectaculaire du taux de mortalité en raison de l’absence de soins de santé adéquats. Le facteur “qualité” est que le taux de mortalité pourrait passer de 50 à 60 % à 80 à 90 % dans un scénario de pandémie. Le chiffre lui-même n’est pas important, ce qui est pertinent, c’est le fait que le scénario peut évoluer au-delà des conditions initiales, passant d’un taux de mortalité de 50% à plus de 90%. D’ailleurs, aucune pandémie ou guerre nucléaire n’est incluse dans les prévisions.

L’élément clé pour comprendre le processus dans lequel les Etats-Unis vont s’engager dans la prochaine décennie est la migration. Dans le passé, en particulier au XXe siècle, le facteur clé qui a permis aux États-Unis d’atteindre son statut de colosse a été l’immigration avec les avantages d’une expansion démographique soutenant l’expansion du crédit et la fuite des cerveaux du reste du monde au profit des États. L’effondrement du système financier occidental va anéantir le niveau de vie de sa population tout en mettant fin aux systèmes de ponzi tels que la bourse et les fonds de pension. La population sera si durement touchée par toute une série de bulles et de schémas de Ponzi que le moteur migratoire commencera à fonctionner à l’inverse en s’accélérant sous l’effet des retombées, entraînant ainsi la disparition des États. Cette situation invisible pour les États se développera en cascade avec des effets sans précédent et dévastateurs pour l’économie. La délocalisation des emplois se terminera certainement avec de nombreuses sociétés américaines délocalisant à l’étranger, devenant ainsi des sociétés étrangères !!!!!!

Une partie importante de la population américaine migre vers l’Amérique latine et l’Asie, tandis que la migration vers l’Europe – qui souffre d’une maladie similaire – ne sera pas pertinente.

Néanmoins, le bilan des victimes sera horrible. Tenez compte du fait que la population de l’Union soviétique était plus pauvre que celle des Américains de nos jours ou même à l’époque. Les ex-soviétiques ont souffert au cours de la lutte qui a suivi dans les années 1990 avec un nombre important de morts et la perte de la fierté nationale. Pouvons-nous dire : “Deux fois plus de fierté, deux fois plus de chute” ? Non, non. Le niveau de vie américain est l’un des plus élevés, bien plus que le double de celui des Soviétiques tout en ayant ajouté une économie de services qui disparaîtra avec le système financier. Quand les retraités voient leur retraite disparaître sous leurs yeux et qu’il n’y a plus d’emplois de service, vous pouvez imaginer ce qui va se passer ensuite. Au moins, les jeunes peuvent migrer. Jamais dans l’histoire de l’humanité il n’y a eu autant de personnes âgées dans la population. Dans les siècles passés, les gens avaient la chance d’atteindre la trentaine ou la quarantaine. La chute américaine devrait être bien pire que celle de l’Union soviétique. Une confluence de crises avec un résultat dévastateur.

La crise démographique dans les pays de l’ex-Union soviétique s’est prolongée pendant plus de deux décennies, si l’on admet qu’elle a pris fin au début de cette décennie (années 2010). La crise démographique frappera le monde dans un avenir proche .

La Chronique de Swey :

Alors, ici des chiffres officiels d’un site U.S officiel nous aiguillent sur l’avenir réaliste de l’Europe. Mais à part les “migrations”, que doit-on retenir des autres causes de mortalité, et, qui va mourir ?

1. La génération survivaliste de nos arrières grands-parents, grands-parents a cessé après la révolution industrielle et mai 68. Nos parents nous ont éduqués dans un esprit consommateur, et nous sommes des consommateurs : les jeunes ne sont pas préparés à mourir (du moins le français moyen) : nous sommes dépendants et faibles au système.

2. A cause de cette société onanisme bobonobo, l’homme de 30 à 50 ans n’a plus le courage (pour la majeur partie d’entre eux) de prendre les armes et défendre son quartier, car il n’y a que sa famille à protéger, contrairement aux musulmans, prêts à sauver leurs frères (il n’y a jamais eu de frères “athées” si ce ne sont que certains groupes occultes (cf. la franc-maçonnerie…)

3. Les personnes âgées n’auront pas l’aide de leurs enfants ou petits enfants : elles partiront les premières, trop choquées par l’enfer qui nous attend en France ou en Suisse

4. Le suicide : les personnes nées entre 50 et 70 étaient des psychotiques, après 70, on assiste à une vague de borderlines, qui tend vers 2015 à un narcissisme viscéral (l’humain au centre de tout : cf. intagram, tweeter, les blogs, fb, etc..). Le taux de suicide chez les fumeurs est 3 fois plus élevé que les non-fumeurs : 1 jeune sur 2 fume du cannabis, facteur pouvant déclencher la schizophrénie. 

Avec cela, l’huile sur le feu ne fait qu’embraser la mèche : le salafisme et l’islam radical dans les cités n’est que l’un des pièges pour les récents convertis, qui ne s’efforceront pas de pratiquer un islam traditionnel mais “brut”, en partant pour un djihad en Syrie puis se faire sauter en Suède par exemple pour rattraper le temps perdu (le temps où l’individu n’était pas encore sous les lois coraniques)

5. Une élite de gauchistes destructeurs de racines ethniques et religieuses tel un Daniel Con Bendit, qui a dit cette semaine : il faut amener le plus d’immigrés possibles en France pour relancer l’emploi : sachant que la France est le pays des études, sans diplôme, une vie de rat les attend, dans des HLM délabrés que même la police n’osera plus entrer

6. Une destruction des chaines de nourriture comme en Angleterre et une élite gauchiste nomade qui signe avec des multinationales qui se fichent du sort de la France : double destruction car une perte d’emplois dans l’agriculture et tout simplement plus ou presque plus d’approvisionnements sur un sol français (allez au marché : les tomates sont boliviennes, les poires sont chinoises et les radis sont mexicains…) Une insulte à Sully qui disait “Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France.”

7. Une école laïque obligatoire, pour rendre des enfants “nous sommes tous charlie” et aveugles devant la menace mondialiste et l’avancée de nouveaux empires bien plus corrosifs

8. Une perte identitaire à l’école : allez demander à un homosexuel de défendre son clan : il ne le fera pas car il est lavé du cerveau de toutes ces lois bien pensantes sur l’égalité des sexes et de l’antiracisme

9. Une situation invivable dans les milieux urbains, où chacun se battra pour de la nourriture, et une situation difficile pour les campagnards, plus souple pour les survivalistes endurcis ayant posé leur B.A.D en campagne

10. enfin, comme l’a dit Vol West : quand tout va bien, c’est déjà tendu, et il y a en france en moyenne 1 policier pour 1000 habitants (tout corps d’élite confondu) : alors comment ça se passe quand tout va mal ?

Harold Saive – le 22 février 2017 – Traduction Ciel voilé

Le pionnier britannique de l’énergie met en garde contre un avenir incertain tout en soulignant la probabilité croissante d’une « grande transition ».

À la fin de l’année dernière, le Dr Jeremy Leggett – entrepreneur dans le domaine de l’énergie solaire, ancien pétrolier et conseiller du gouvernement – a donné une conférence révélatrice au cours de laquelle, pour la première fois, il a exposé sa vision de deux avenirs possibles pour la société humaine.

S’exprimant à l’occasion d’un événement organisé par le magazine Resurgence & Ecologist, il a déclaré à un auditoire captivé que le monde s’approchait d’un point de rupture majeur, point où nos choix fermeraient rapidement l’un ou l’autre des avenirs possibles. Un de ces scénario promet une transition réussie vers un nouveau type de civilisation, plus évoluée. L’autre annonce la fin de la société d’abondance, le chaos despotique et le conflit.

L’ascension de la civilisation

Le scénario positif de Leggett a commencé par l’évaluation des prévisions en matière de transition vers les énergies renouvelables. Jusqu’à présent, a-t-il noté, la production d’énergie solaire a doublé huit fois en 16 ans, en partant de rien. Malgré cette augmentation exponentielle, le solaire ne fournit encore qu’environ 2 % de l’énergie mondiale.

Mais selon certains prévisionnistes, si ce rythme d’expansion se poursuit – si nous continuons à doubler encore six fois, en seulement 12 ans « vous fournissez toute l’énergie dont le monde a besoin actuellement. Pas l’électricité, l’énergie ».

Une transition aussi rapide pourrait-elle vraiment se produire ? Leggett a fait valoir que ce scénario précis est un fantasme : « Une idée folle – ça n’arrivera pas ». L’énergie solaire, a-t-il souligné, n’est qu’une forme d’énergie propre dans une famille de technologies énergétiques propres. Bon nombre d’entre elles se développent rapidement, d’autres plus lentement. Les efficacités et des capacités d’approvisionnement diffèrent selon les régions. Cela signifie que le solaire seul ne pourra jamais fournir toute l’énergie du monde. La transition consistera plutôt en cette famille de technologies différentes, toutes reliées les unes aux autres et travaillant « de manière intégrée », un processus qui prendra probablement plus de temps.

L’une des technologies qui souligne les implications révolutionnaires de cette grande transition est l’intelligence artificielle (IA) – pour reprendre les mots de Leggett, la capacité des machines à imiter les processus cognitifs et l’apprentissage chez l’homme.

Grâce à l’intelligence artificielle, aux ordinateurs qui commencent à se parler et à apprendre les uns des autres, la gamme des technologies énergétiques renouvelables, complémentaires les unes des autres, pourra atteindre des rendements de plus en plus impressionnants.

Dans ce scénario, alors que la diversification des technologies énergétiques propres et intelligentes bouleverse le monde, la filière des combustibles fossiles est fragilisée – « les nouvelles technologies drainant, d’abord doucement, puis par un effet boule de neige, plus de mille milliards de dollars ».

En faisant appel à un cadre systémique, M. Leggett a ensuite expliqué comment une telle transition énergétique réussie pourrait rapidement transformer de nombreux autres secteurs de nos sociétés, de nos économies et même de notre politique et de notre culture.

La conjugaison d’une réduction des coûts dans le secteur des énergies renouvelables et de l’explosion de ceux des combustibles fossiles pourrait aboutir à ce que le pétrole, le gaz et le charbon soient « éliminés plus rapidement que prévu ». Ainsi, à mesure que les émissions de gaz à effet de serre diminuent, l’humanité se trouve dans la position inattendue de pouvoir se consacrer à la lutte contre les changements climatiques beaucoup plus rapidement et plus efficacement que ce que l’on aurait pu imaginer.

La pollution de l’air, principale cause environnementale de mortalité à l’échelle mondiale, commence à chuter très rapidement, ce qui améliore la santé humaine. Cela efface également le « coût économique de la pollution atmosphérique », évalué à environ un « mille milliards de dollars par an » en dépenses de santé, coûts sociaux, journées de travail perdues, etc.

La fin des subventions massives aux carburants fossiles, combinée aux économies en matière de santé environnementale, représente un gain économique important pour les finances publiques. Pour la première fois, les gouvernements retrouvent de la marge de manœuvre budgétaire. Et comme les nouvelles technologies renouvelables, à ce stade, sont désormais nettement moins chères que les combustibles fossiles, d’autres fonds sont mobilisés. Il en résulte que les pouvoirs publics disposent d’une plus grande liberté en matière de dépenses sociales.

Et avec une augmentation ciblée des dépenses sociales, a fait valoir Leggett, vous vous retrouvez avec « une amélioration sociétale de la cohésion et du bien-être », car la grande transition énergétique post-carbone libère des fonds publics pour la santé, l’éducation et d’autres services importants pour les communautés.

Cela, à son tour, « alimente un sentiment croissant d’appartenance à la communauté. Les gens réalisent que ces nouvelles technologies sont beaucoup plus favorables au vivre ensemble ». Les nouvelles technologies de production d’énergie renouvelable sont, dans leur conception, beaucoup plus déconcentrées. Contrairement aux énergies fossiles, elles ne se prêtent pas à la centralisation, autorisant de plus en plus de ménages, de collectivités et de petites entreprises à devenir des fournisseurs et des producteurs, et non plus seulement des consommateurs d’énergie propre.

« En voyant cela, les gens reprennent espoir d’améliorer ce qu’ils pensent essentiel ». La « politique de la demande » revient au goût du jour, tout comme la créativité, avec ce qu’elle induit d’opportunités dans divers domaines. Cela stimule l’innovation par exemple en matière de « techniques de purification de l’eau ; une priorité est donnée à une alimentation via des circuits courts et à des systèmes locaux de production d’eau et d’épuration ».

Les hameaux, les villes et les agglomérations produisent localement, bouleversant les modèles énergétiques nationaux. Et c’est ainsi que Leggett a soutenu que nous pouvons mettre fin à l’ère des guerres de l’énergie. « Beaucoup, sinon la plupart des guerres des XXe et XXIe siècles portaient sur la maîtrise des ressources », a-t-il dit. Mais, les nations ne dépendant plus, pour leur approvisionnement, d’importations en pétrole et en gaz depuis de lointaines zones de conflit, des opportunités nouvelles se font jour pour un autre type de politique internationale.

Cette nouvelle ère ouvre ainsi la voie à « de nouveaux régimes de sécurité, à une nouvelle génération de traités ». Les gouvernements sont en mesure de négocier des traités plus facilement, ce qui permet d’améliorer encore les relations internationales.

Vers la fin du siècle, nous voyons une société mondiale « à laquelle on peut appliquer le mot renaissance, totalement différente du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Peu de tensions liées aux ressources. Un monde plus stable et plus sûr. Appelons cette histoire ascension – l’ascension de la civilisation ».

La descente aux enfers sur Terre

Certains éléments de cette histoire positive ont commencé à apparaître, mais le deuxième scénario de Leggett révèle que nous serions bien plus avancés sur la voie de la dystopie.

Dans la deuxième histoire, Leggett envisageait un avenir sombre dans lequel « la technologie évolue beaucoup plus vite que ce que les gens imaginaient », avec des conséquences incontrôlées et des « inconvénients colossaux ». Tout commence, a-t-il suggéré, « avec la technologie de reconnaissance faciale et l’intelligence artificielle ». Il sera bientôt possible de faire « des choses étonnantes pour reconnaître les gens qui vont et viennent dans la rue » – un phénomène qui existe déjà en partie et qui est rapidement adopté par des entreprises comme Facebook et d’autres entreprises utilisant la biométrie. « Il n’y a vraiment pas d’échappatoire. Vous pouvez mettre un chapeau, une écharpe, des lunettes noires. L’intelligence artificielle est si performante sur ce qui reste visible qu’elle peut encore vous identifier avec 70-80 % de chances de succès ».

Dans cet avenir, même l’intimité et le bien-être de votre propre maison n’offriront aucune protection contre Big Brother. Les « appareils que les sociétés high-tech vous fournissent sont tous équipés de différentes manières pour vous espionner pour gagner plus d’argent ». Avec l’essor de la robotique, il est probable que dans quelques années, on assistera à la prolifération de « types de technologies étonnantes, dont on n’aurait jamais imaginé le potentiel ne serait-ce que quelques années auparavant ». Les robots connectés à l’intelligence artificielle seront en mesure d’assurer un déploiement sans précédent de la capacité d’apprentissage machine.

Leggett a concédé qu’il y avait dans ces avancées technologiques « un fort potentiel pour améliorer la société : soulager le fardeau du travail humain, poser des diagnostics médicaux, etc. La liste est longue. Mais bien sûr, elles peuvent aussi bien être utilisées à mauvais escient. Pour la première fois dans l’histoire des technologies, nous avons des travailleurs qui demandent aux décideurs politiques de réglementer ce qu’ils font ».

Aujourd’hui, a souligné M. Leggett, les entreprises du secteur technologique mettent au point ces nouveaux outils sans aucun cadre réglementaire. « Ils [les gens] s’inquiètent pour les emplois – nous dépouillerons la classe moyenne, ce qui entraînera de pertes d’emplois massives, nous devons faire face à cela ». Tout en ignorant les questions des syndicats sur le bien-fondé de ces développements, même les organismes de réglementation financière commenceront probablement à utiliser des robots pour des tâches de routine, voire plus complexes, pour remplacer les guichets, voire pour mener des transactions.

Poussant plus loin ces tendances, Leggett décrit un scénario dans lequel le développement rapide de l’intelligence artificielle et de la robotique « intervient alors même que l’extrême droite monte en puissance dans un certain nombre de pays. Elle est déjà arrivée aux portes du pouvoir ; bénéficiant dans les urnes, en dernier recours, des mécontentements dans de nombreux pays. Or cette droite sait utiliser ces technologies, y compris l’intelligence artificielle, pour faire avancer sa cause. Sans doute mieux que n’importe qui dans les autres camps de l’échiquier politique ».

Que se passe-t-il lorsque ces technologies sont de plus en plus utilisées par des « nations non favorables à la démocratie », qui commencent à « s’immiscer dans le processus démocratique à l’échelle de plusieurs pays ? »

La convergence de ces tendances met en évidence le risque de nombreuses incertitudes. Leggett a fait référence au scénario hypothétique suivant, comme exemple de ce que cette voie pourrait signifier pour l’humanité :

« Et puis un jour se produit un terrible incident. Une douzaine d’attaques à travers le monde, par des myriades de petits robots, des drones de la taille de la main – ces petits monstres jouent dans une toute autre catégorie – ils attaquent les défenseurs de la démocratie – politiciens, étudiants, activistes, au travers de 12 attentats à travers le monde. Attaques mortelles. Ils utilisent du venin mortel, des toxines et des engins explosifs. Le nombre de morts se mesure en centaines. »

Il s’agit d’attaques terroristes multiples dans des pays démocratiques clés, qui affolent tout le monde : « Le temps passe, les jours deviennent des semaines, les semaines des mois. La police et les services de sécurité ne trouvent pas de coupable. On pointe du doigt les terroristes religieux ou politiques, les États voyous et les éléments rebelles au sein des démocraties ».

Et le problème, pour M. Leggett, c’est que dans cet avenir, « des millions de ces appareils sont vendus régulièrement. Et pas besoin d’être ingénieur en aéronautique pour en faire des armes mortelles ».

Leur prolifération incite les gouvernements à prendre d’importantes mesures de répression – « après cela, la surveillance est généralisée. De nombreuses démocraties organisent encore ce qu’elles continuent à appeler des élections, mais les populations vivent dans les mêmes conditions que sous les dictatures. Toute protestation est bâillonnée, y compris celle des activistes identifiés » qui craignent d’être pris pour cible de la même manière.

« Les dernières démocraties glissent, les unes après les autres, pour devenir des États policiers. Certaines gardent un simulacre de vie démocratique, sans toutefois se donner la peine de cacher que les élections sont inopérantes ou truquées. D’autres deviennent des États franchement fascistes : ce sont les fascistes qui remportent les élections. Après quoi ils s’assurent qu’il n’y aura plus d’élections.

Cela se termine dans un monde dystopique où les psychopathes se sont hissés au sommet. Le monde est une scène de chaos dans laquelle les psychopathes et leurs monstrueux ego s’affrontent, menaçant chaque semaine de désastres militaires ; pendant ce temps, tous les autres problèmes perdurent – le monde glisse vers la pollution généralisée et l’insécurité, toujours au bord de la guerre apocalyptique entre des États policiers.

Appelons cela la descente vers ce qui serait un enfer sur Terre. »

Donner un sens à nos avenirs possibles

L’exploration par Leggett de ces deux scénarios – l’un merveilleux, plein d’espoir et enthousiasmant, l’autre épouvantable, effrayant et répugnant – démontre clairement ce qui est en jeu pour l’humanité. Dans la pratique, a-t-il expliqué à son auditoire, il est peu probable que nous suivrons exclusivement l’une ou l’autre de ces voies d’une manière simpliste. Nous voyons déjà que certains éléments de chacune des deux prennent forme sous nos yeux.

Mais à l’heure actuelle, comment ne pas conclure qu’en tant qu’espèce, à bien des égards, la majeure partie de nos activités a dévié sur la mauvaise pente, celle que Leggett décrit comme « l’enfer sur Terre ».

Avec la montée fulgurante de l’extrême droite à travers l’Europe, l’intégration de l’idéologie fasciste dans l’administration Trump, associée à la manipulation du Big Data pour interférer dans les processus démocratiques comme dans le scandale Facebook – Cambridge Analytica, nous voyons clairement que certains éléments de ces avenirs sont déjà présents.

En revanche, la crise du secteur des énergies fossiles continue de s’accélérer à un rythme qui a surpris les industriels. Le mois dernier, M. Leggett a noté que d’ici 2020, l’électricité renouvelable sera moins chère, dans le monde entier, que celle produite à partir de combustibles fossiles. Cette chute massive des prix pousse un nombre croissant de grandes multinationales, d’entreprises et de services publics à passer à une production renouvelable et neutre en carbone, plus de 100 grandes villes du monde entier produisant plus de 70 % de leur électricité à partir d’énergies renouvelables, dont 43 sont alimentées à 100 % par des énergies propres.

« Chaque semaine le message devient de plus en plus clair, pour ceux qui ont des yeux pour voir », écrit Leggett. La transition énergétique mondiale depuis les combustibles fossiles vers l’énergie propre va, à mon avis, beaucoup plus vite que la plupart des gens ne le pensent.

Les observations de Leggett confirment la conclusion selon laquelle l’humanité fait actuellement face à une transition civilisationnelle sans précédent, dans lequel nous assistons à l’implosion lente (et parfois moins lente) de l’ancien paradigme industriel.

C’est un paradigme aujourd’hui obsolète, fondé sur une vision du monde dépassée et un système de valeurs qui réduit la vie humaine à l’objectif d’une concurrence individualiste pour maximiser la production et la consommation matérielles sans limites. Alors que ce paradigme s’effondre sous son propre poids, la tâche urgente pour chacun d’entre nous est de faire de notre mieux, chacun dans son environnement, pour contribuer à l’émergence d’un nouveau paradigme émergent de prospérité commune sur une planète que nous partagerions tous.

Nafeez Ahmed est un journaliste d’investigation, universitaire en convalescence, à la recherche de la crise de civilisation.

Source : Insurge Intelligence, Nafeez Ahmed, 05-06-2018

COMPLOTISME (?)

Les Georgia Guidestones sont un monument mystérieux sur lequel sont gravés dix « commandements » pour un « nouvel âge de la Raison ».

Le premier commandement ?

Le maintien de la population mondiale à moins de 500 millions de personnes.

Nous allons examiner les nombreuses caractéristiques de ce monument, son message appelant à un Nouvel Ordre Mondial, et expliquer comment il est l’œuvre d’une société secrète occulte.

http://www.brujitafr.fr/article-sites-sinistres-les-georgia-guidestones-74457992.html

EXTRAIT : Les Georgia Guidestones sont un monument de granit énigmatique situé à Elbert County, en Géorgie. Aussi connu comme le Stonehedge américain, la gigantesque structure a près de 20 pieds de haut et est composée de six dalles de granit, d’un poids total de 240.000 livres. Le détail le plus étonnant du monument n’est cependant pas sa taille, mais le message qui est gravé dessus: Dix commandements pour un « Age de la Raison ». Ces commandements portent sur des sujets qui sont en rapport avec le « Nouvel Ordre Mondial », comme le dépeuplement massif, un gouvernement mondial unique, l’introduction d’un nouveau type de spiritualité, etc. Les auteurs de ces commandements ont demandé à rester anonymes et, jusqu’à maintenant, leur anonymat a été dûment préservé. Cependant, ce mystérieux groupe a laissé un texte expliquant le raisonnement derrière les commandements, un texte qui n’a pas été discuté en ligne jusqu’ici. Avec cette nouvelle information, l’objectif derrière les Guidestones est devenu très clair, laissant peu de place aux hypothèses. Les Guidestones décrivent un monde idéal, tel qu’envisagé par les sociétés secrètes occultes. Le monument est donc la preuve d’un lien existant entre les sociétés secrètes, l’élite mondiale, et la pression pour un Nouvel Ordre Mondial.