Pédocriminalité – 337 personnes arrêtés dans 38 pays.

337 personnes ont été arrêtés après le démantèlement de l’horrible site web d’abus pédosexuels “Welcome To Video”.

Trois cent trente-sept suspects ont été arrêtés dans le monde dans le cadre d’opérations multi-agences déclenchées par une enquête de la National Crime Agency (NCA ), Agence britannique de lutte contre la criminalité.

Les arrestations ont eu lieu dans 38 pays, dont le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Amérique, la Corée du Sud, l’Allemagne, l’Espagne, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la République tchèque et le Canada.

337 personnes ont été arrêtées, dans le cadre d’une enquête sur un vaste réseau de pédocriminalité, a fait savoir l’Agence britannique de lutte contre la criminalité (NCA). D’après leur communiqué, les pédophiles présumés payaient en bitcoin (monnaie virtuelle) pour télécharger et regarder des vidéos sur un site internet, intitulé “Welcome To Video” et hébergé en Corée du Sud. Le site, qui abritait plus de 250.000 vidéos d’enfants, a été fermé. Ce démantèlement d’une ampleur considérable a été rendu possible par la collaboration de la NCA avec les enquêteurs américains, sud-coréens et allemands.


L’homme suspecté d’être derrière la gestion du site a été arrêté en Corée du Sud et inculpé mercredi 16 octobre par la justice américaine. Le site représenterait, selon cette dernière, pas moins que “le plus grand marché d’exploitation sexuelle d’enfants en termes de volumes et de contenus.”

C’est l’arrestation d’un géophysicien de Cambridge (Angleterre) en 2017 qui aurait mené à la découverte du site pédocriminel par les enquêteurs. Ce réseau concernerait plus de 38 pays, incluant le Royaume-Uni, l’Irlande, les Etats-Unis, le Canada, la Corée du Sud, l’Allemagne, la République Tchèque, l’Espagne, l’Arabie Saoudite, ou encore les Emirats Arabes Unis. 
le 16 oct. 17:19 – La rédaction de LCI


16 October 2019

“Welcome To Video” a été démantelé par un groupe de travail international mis sur pied par la NCA et qui comprenait le Homeland Security Investigations and Internal Revenue Service Criminal Investigation in America, la police nationale sud-coréenne et la police criminelle fédérale allemande.

Le site – géré depuis la Corée du Sud – contenait plus de 250 000 vidéos horribles. Les utilisateurs avaient effectué plus d’un million de téléchargements.

Le site Web a monétisé des images d’abus sexuel d’enfants et a été l’un des premiers à proposer des vidéos écoeurantes à la vente en utilisant le bitcoin cryptocurreny.

Au Royaume-Uni, 18 enquêtes ont été développées à partir des renseignements et sept hommes ont déjà été condamnés – dont un a été emprisonné pendant 22 ans pour avoir violé un garçon de cinq ans et être apparu sur “Welcome To Video” pour avoir agressé sexuellement une fille de trois ans.

Le NCA a découvert “Welcome To Video” au cours de son enquête sur le géophysicien Matthew Falder. En 2017, Falder a admis 137 infractions, dont le fait d’encourager le viol d’enfants et le partage d’images d’un nouveau-né victime d’abus. Il purge une peine de 25 ans de prison.

Des agents de l’Unité nationale de lutte contre la cybercriminalité (NCCU) de la NCA ont fait appel à des spécialistes pour déterminer que “Welcome To Video” était dirigé depuis la Corée du Sud par Jong Woo Son, 23 ans. Ils ont également analysé les transactions en cryptologie monétaire pour identifier les utilisateurs du site.

En mars 2018, des agents de la NCA se sont rendus en Corée du Sud et, en collaboration avec l’IRS et HSI, ont conseillé la police sur leur plan opérationnel, aidé à l’arrestation de Son et aidé au démontage du serveur.

Le Centre national de ciblage de l’agence a ensuite développé des renseignements sur tous les suspects britanniques, préparant des profils et des briefings pour les équipes opérationnelles de la NCA et les forces de police britanniques.

Aujourd’hui (mercredi 16 octobre), Jong Woo Son a été inculpé de neuf chefs d’accusation aux États-Unis concernant la gestion du site Web. Le ressortissant sud-coréen a déjà été condamné et emprisonné dans son pays d’origine.

Nikki Holland, directrice des enquêtes de la SCN, a déclaré : “Les pédophiles de la toile noire – dont certains sont les pires contrevenants – ne peuvent pas se cacher des forces de l’ordre.”

“Leurs identités ne sont pas aussi occultés qu’ils le pensent, ils ne sont pas en sécurité comme ils le pensent.”

Nikki Holland, directrice des enquêtes de la SCN

“Le NCA ne cesse de les poursuivre et nous disposons de capacités spécialisées, que nous utilisons pour toutes les forces de l’ordre britanniques, pour les démasquer et aider à démasquer des sites comme “Welcome To Video”.

“Je suis extrêmement fier du rôle que nous avons joué dans l’arrestation de certains délinquants mondiaux très dépravés et dangereux et d’avoir commencé le travail qui a finalement arrêté Jong Woo Son.”

Le cas le plus atroce du Royaume-Uni, celui de “Welcome To Video”, a entraîné la condamnation de Kyle Fox, 26 ans, à 22 ans de prison en mars de cette année.

Fox, de Surrey, a admis 14 accusations contre un garçon de cinq ans, dont sept pour viol et cinq pour agression sexuelle contre une fillette de trois ans. Des images de lui abusant de la fille ont été téléchargées sur “Welcome To Video” mais Fox a nié l’avoir posté.

Le visage de Fox n’était pas visible sur les images, mais l’équipe d’identification des victimes du NCA a résolu son identité réelle.

Le cas illustre ce que le PANE constate dans les cas d’abus pédosexuels : une augmentation de la gravité, de l’ampleur et de la complexité des infractions.

Nous constatons un lien direct entre l’affichage d’images d’abus et l’abus de contact, ainsi que l’utilisation par les délinquants de la toile noire et du cryptage pour cacher leur activité et s’identifier.

La Fondation Lucy Faithfull dirige le programme Stop It Now !
Ligne d’assistance téléphonique qui offre des conseils confidentiels à toute personne concernée par son propre comportement ou celui d’une autre personne à l’égard des enfants.

Traduit de l’anglais…. désolé pour les coquilles …

Bitcoin : tout comprendre à cette monnaie virtuelle

D’un simple petit programme informatique inventé en 2008 est née une monnaie virtuelle qui pèse aujourd’hui 260 milliards de dollars (220 milliards d’euros). Décryptage du phénomène.

Le bitcoin intrigue et interroge

Le Bitcoin est-il une vraie monnaie?
Oui, mais. C’est une monnaie électronique décentralisée. Autrement dit, elle ne passe pas par les banques et elle n’est pas régulée, organisée par des autorités publiques (banques centrales, etc.). Il existe aujourd’hui 16,7 millions de bitcoins en circulation. Un nombre qui ne pourra pas, à terme, dépasser les 21 millions. Le bitcoin est une monnaie très particulière. Il est possible de la diviser jusqu’à 8 chiffres après la virgule. En clair, vous pouvez acheter 0,00000001 bitcoin. Sa valeur d’échange avec les autres monnaies, son cours, fluctue énormément. 

Les échanges de Bitcoin sont-ils sécurisés ?
Oui, en principe. Créée entre 2008 et 2010 par un informaticien ou un groupe d’ingénieurs prenant le pseudonyme Satoshi Nakamoto, cette monnaie est fabriquée par un réseau d’ordinateurs. Un bitcoin n’est au final qu’une série de lignes de code cryptées. D’où son nom de crypto-monnaie. Le hic, c’est qu’en informatique tout se copie aisément. Un petit malin pourrait par de simples copier-coller multiplier à l’envie ses bitcoins. Un système de vérification des transactions a donc été inventé pour s’assurer que lorsque Marcel donne son bitcoin à Jeanine pour lui acheter une table, il ne refourgue pas, en parallèle, une copie de son bitcoin à Antoine pour lui acheter une voiture. C’est la « chaîne de bloc ». En gros, les transactions, regroupées par blocs de 1 000, sont vérifiées et validées par des ordinateurs. Ils s’assurent que le bitcoin est bien passé d’un porte-monnaie à un autre. Tous les échanges, à tout moment, sont ainsi enregistrés sur un gigantesque registre.

Peut-on les acheter et les revendre facilement ?
Oui. Il existe des bourses d’échange. Pour détenir un bitcoin, il faut au préalable posséder un porte-monnaie électronique. Attention, la notion de prélèvement n’existe pas dans ce monde-là. Il est seulement possible d’effectuer des virements. Vous recevrez alors deux types de clés : l’une, dite publique, est une sorte de RIB (relevé d’identité bancaire) où l’on peut vous envoyer votre argent ; l’autre, privée, est votre code d’accès au bitcoin. Attention de ne pas la perdre…

Est-ce risqué d’investir sur le bitcoin?
Oui.
 « C’est certainement l’actif le plus risqué qui existe sur le marché. A tout moment, tout peut être perdu », estime Nicolas Houy, chercheur au CNRS. D’ailleurs, de nombreux krachs éclair, de gigantesques dégringolades de cours, ont marqué la jeune histoire de cette monnaie . En cas de pépin, impossible de faire appel aux lois qui protègent habituellement les épargnants (garantie des dépôts, etc.).

Peut-on payer en bitcoins? 
Oui. Mais, les frais de transaction, parfois supérieurs à 15 euros,et le yo-yo incessant de sa valeur en rebutent plus d’un. Ainsi, le site de jeux vidéo Steam a décidé, il y a peu, d’arrêter de les accepter comme moyen de paiement. Le site Bitcoin.fr publie même une liste de commerçants qui acceptent la crypto-monnaie. On y trouve des restaurants, des hôtels, des agences de voyages et des sociétés de services digitaux (création de sites, hébergeurs Web, fournisseurs de logiciels…). Pour l’heure, en France, les grands sites marchands et les banques n’autorisent pas les transactions en bitcoins. Seule la néobanque Revolut a intégré récemment cette option à son appli.

Est-ce la monnaie des mafias ?
Pas forcément. « En anonymisant les transactions, le bitcoin favoriserait les échanges illicites » : une affirmation qui fait rire les connaisseurs du sujet. « Les transactions sont enregistrées à vie. Donc, si vous deviez avoir une activité illégale, surtout n’utilisez pas le bitcoin ! », sourit Nicolas Houy.

Est-ce vrai que les transactions sont extrêmement énergivores? 
Oui. Pour valider les transactions, les échanges de bitcoins, des ordinateurs — les mineurs — tournent à plein régime aux quatre coins de la planète. Selon le site Internet Digiconomist.net, le bitcoin consomme autant d’électricité que 3 millions de ménages américains. Une transaction en bitcoins nécessiterait l’équivalent de huit jours d’électricité pour une famille!

Source : Pas de nous… Le Parisien – Le 26 décembre 2017

NOTRE DOSSIER EPSTEIN

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