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Journée mondiale de la liberté de la presse
3 mai

Pour une 27 ème édition, la Journée mondiale de la liberté de la presse ne peut être dédiée à meilleure cause: « le journalisme sans crainte ni complaisance ».

Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991. Ce fut également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias.

Tous les ans, la Journée mondiale de la liberté de la presse permet:

  • de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse,
  • d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde,
  • de défendre l’indépendance des médias et
  • de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession.
Conférence de presse virtuelle du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
Photo ONU/Manuel Elias

La propagation de la pandémie du Covid-19 en a fait naître une nouvelle, celle de la désinformation, où de dangereux conseils de santé côtoient les théories conspirationnistes les plus folles. Le remède, c’est la presse : des informations et des analyses vérifiées, scientifiques et fondées sur des faits.

Message du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres

En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, nous appelons les gouvernements et autres acteurs à faire en sorte que les journalistes puissent faire leur travail, pendant la pandémie et au-delà.

La propagation de la pandémie du Covid-19 en a fait naître une nouvelle, celle de la désinformation, où de dangereux conseils de santé côtoient les théories conspirationnistes les plus folles.

Le remède, c’est la presse : des informations et des analyses vérifiées, scientifiques et fondées sur des faits.

Pourtant, depuis le début de la pandémie, restrictions et sanctions s’accumulent contre de nombreux journalistes qui ne font que leur travail.

Il est inévitable de restreindre temporairement la liberté de circulation pour venir à bout du Covid-19. Cela ne doit pas être un prétexte pour empêcher les journalistes de travailler.

Nous remercions aujourd’hui les médias, qui nous apportent faits et éclairages, qui tiennent les dirigeants, tous secteurs confondus, comptables de leurs actes, et qui savent exprimer les vérités qui dérangent.

Nous saluons tout particulièrement celles et ceux qui sauvent des vies en informant sur la santé publique.

Et nous appelons les gouvernements à protéger les professionnels des médias et à renforcer et protéger cette liberté de la presse indispensable pour un avenir de paix, de justice et de respect universel des droits humains.

António Guterres

La propagation de la pandémie du Covid-19 en a fait naître une nouvelle, celle de la désinformation, où de dangereux conseils de santé côtoient les théories conspirationnistes les plus folles.


À la lumière de l’épidémie de COVID-19, le Ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas, en étroite consultation avec l’UNESCO, a décidé de reporter la Conférence pour la journée mondiale de la liberté de la presse 2020. L’UNESCO et les Pays-Bas avaient prévu de tenir la Conférence pour la Journée mondiale de la liberté de la presse, du 22 au 24 avril 2020 au World Forum de La Haye. La conférence est maintenant prévue du 18 au 20 octobre 2020 au même endroit.


Guide pratique de sécurité des journalistes: manuel pour reporters en zones à risques :

https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000243987

Liberté de la presse:
Pourquoi est-elle si importante?

La liberté de la presse est un droit inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (voir cadrée), à l’article 19, sur la liberté d’opinion et d’expression: «Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.»

Dans les démocraties (États où chaque citoyen est libre de penser et s’exprimer librement), la liberté de la presse est un droit très important. Les journalistes peuvent informer en toute liberté, dénoncer ce qui ne va pas, souligner ce qu’il faut améliorer, dévoiler des situations qui ne respectent pas la loi ou les règles…

De la même manière, la liberté de la presse concerne aussi les citoyens. Ils peuvent s’informer par différents médias, qui sont indépendants, et qui sont disponibles sur plusieurs supports: papier, radio, télévision, Internet.

Cette liberté de la presse est précieuse car elle participe à protéger l’ensemble de nos libertés.

Déclaration universelle des droits de l’homme

«Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.» Ainsi débute la Déclaration des droits de l’homme, adoptée le 10 décembre 1948 par 56 pays membres de l’organisation des Nations unies.

La Déclaration universelle des droits de l’homme est un texte qui définit les droits essentiels que doivent avoir les êtres humains. Tous ces droits sont écrits en 30 articles (points). Ils s’appliquent à tous, sans distinction de race, de sexe, de langue et de religion.

Femmes, hommes et enfants, tous ont le droit d’être libres de penser comme ils veulent, de parler, de circuler… Ils peuvent choisir leur religion. Ils ont droit à un niveau de vie suffisant (avoir de quoi manger, un toit pour se loger…), à un travail mais aussi au repos et aux loisirs. Les êtres humains ont droit à l’éducation, à la culture, à la paix…

Dans certains endroits du monde, cette déclaration n’est pas respectée.


Journée mondiale de la liberté de la presse : l’ère de la désinformation – 3 mai 2019

Grève de la presse écrite : Les 10 raisons pour lesquelles aucun journal camerounais ne paraîtra lundi

Réunis à Yaoundé le 28 avril 2020, les Editeurs de presse du Cameroun ont décidé d’observer une journée “presse morte” à l’occasion de la célébration de la 27ème Journée Mondiale de la Liberté de la Presse dont le thème est : le journalisme sans crainte, ni complaisance.

La décision de faire “presse morte” le lundi 4 mai 2020 sur toute l’étendue du territoire national se fonde sur les constats suivants :

1- le refus de l’État de soutenir la résilience de la presse à capitaux privés face à la pandémie du Covid-19 ;

2- L’accentuation de la fragilité économique de la presse du fait des mesures de restriction prises par l’État dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 ;

3- Le non déblocage à temps de l’appui institutionnel de l’État anciennement appelé (aide à la presse) aux médias à capitaux privés ;

4- L’accumulation des arriérés de payement des prestations dues à la presse par les organismes et administrations publiques ;

5- L’accès très limité des journaux à capitaux privés à la commande publique, en ce qui concerne les insertions publicitaires ;

6- L’amaigrissement croissant du portefeuille publicitaire et les prolongements inexpliqués des dates de payement desdites publicités par les entreprises ;

7- La mévente des journaux consécutive aux difficultés de distribution sur l’étendue du territoire ;

8- La fiscalité inadaptée à l’entreprise de presse et le non-respect des conventions et des accords nationaux et/ou internationaux ;

9- La non mise en œuvre des recommandations pertinentes des États généraux de la Communication de 2012, notamment le non toilettage de la loi sur la communication sociale au Cameroun ;

10-Les arrestations arbitraires des journalistes dans l’exercice de leur fonction et le maintien des peines privatives de libertés pour des faits de presse en contradiction avec les standards et engagements internationaux du Cameroun.

Inès HORCHANI – «Il t’appartient de devenir reine ou esclave» 

Vibrant hommage – où les langues arabe et française s’entremêlent dans une parfaite harmonie, à la portée des francophones non nécessairement arabophones et des arabophones non nécessairement francophones – qu’Inès HORCHANI rend à May Ziadé (1886-1941), femme libre libano – palestinienne, journaliste et poétesse, pionnière du féminisme dans le Monde arabe, «la bien-aimée du grand écrivain Gibran» et fondatrice, en 1912, d’un salon littéraire qui devint le lieu de rendez-vous incontournable des grands esprits de l’époque, à l’instar d’Abbas Mahmoud Al-Akkad , Antoun Gemayel, Khalil Moutrane, Loutfi As-Sayed, Mohamed Abduh, Mustafa Sadiq Al-Rafii, Qasim Amin, Taha Hussein, Walieddine Yakan et Yacoub Sarrouf.