Tous vaccinés ! Puisque obligatoire !

Pas de piqûre, pas d’emploi !

Les entreprises font pression pour obtenir le droit de licencier les membres du personnel qui refusent de se faire vacciner contre le COVID-19 lorsqu’il sera disponible en Australie. Le Premier ministre Scott Morrison a annoncé cette semaine que le gouvernement avait signé un protocole d’accord avec la société pharmaceutique AstraZeneca Australia pour obtenir le candidat vaccin prometteur de l’université d’Oxford.

La Suède a annoncé ce jeudi 20 aout participer à un accord à l’échelle de l’UE avec le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca pour sécuriser son approvisionnement en vaccins contre le Covid-19. Mi-juin, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas et l’Italie ont négocié un accord avec AstraZeneca au nom de l’Union européenne, garantissant la fourniture de 300 millions de doses d’un éventuel vaccin contre le coronavirus.

Les Etats-Unis, en revanche, ne comptent pas rendre la vaccination obligatoire, selon le docteur Anthony Fauci, directeur de l’Institut américain des maladies infectieuses.

Quel est ce vaccin AstraZeneca, commandé par l’Union européenne ?

Quatre pays, dont la France, ont conclu un accord avec le laboratoire pharmaceutique afin de garantir l’approvisionnement de l’UE en vaccins contre le virus.

Qui pourra en bénéficier ?

Si quatre pays ont signé l’accord, tous les membres de l’Union européenne qui le souhaitent pourront participer au programme de vaccination. L’accord prévoit en effet une distribution “à tous les États membres qui veulent participer, en fonction de la taille de leur population”, selon le ministère allemand. 

“L’accès à un vaccin sera une étape essentielle pour garantir la protection de nos concitoyens contre un retour de la pandémie”, a réagi son homologue français,Olivier Veran, promettant de premières livraisons “avant la fin de l’année 2020”. 

Quand le vaccin devrait-il être disponible ?

Le développement de ce vaccin pourrait être achevé avec succès d’ici la fin de l’année, selon des sources gouvernementales allemandes. “Nous avons réalisé des études sur l’animal qui se révèlent positives, et nous avons des résultats de phase 1 sur 1000 volontaires au Royaume-Uni qui sont encourageants. 

A quel prix ?

Selon le président d’AstraZeneca France, Olivier Nataf, interrogé sur franceinfo, “le vaccin sera distribué à prix coûtant”. “On a une optique et un objectif d’accès au plus grand nombre, au plus bas prix”, assure-t-il encore.  

Comment fonctionne le vaccin ?

Le vaccin parvient à neutraliser le virus en développant une immunité chez le patient, selon lui. Ce vaccin est “un vaccin que l’on appelle sur la base d’un vecteur viral, précise-t-il à franceinfo. On prend un virus qui est inactivé, on change son code génétique pour insérer le code génétique qui va permettre de produire la protéine du coronavirus. En produisant cette protéine, le patient va pouvoir développer une réponse immunitaire contre la protéine caractéristique du coronavirus.”

D’autres essais en cours ?

Une centaine de laboratoires dans le monde restent engagés dans la course contre la montre pour mettre au point ce vaccin contre le coronavirus.

Outre AstraZeneca, d’autres groupes pharmaceutiques sont engagés dans des voix encourageantes. Dix ont atteint la phase des essais cliniques. Le laboratoire américain Moderna fait par exemple entrer son vaccin expérimental dans la troisième et dernière phase des essais cliniques en juillet sur 30 000 volontaires, a annoncé la société jeudi. Moderna est, avec l’université d’Oxford qui a aussi lancé un essai à grande échelle sur 10 000 volontaires. Toutefois, sa technologie, fondée sur l’ARN messager, n’a jamais prouvé son efficacité contre d’autres virus. 

Chez AstraZeneca, “si l’efficacité [du vaccin] n’est pas prouvée, il pourrait y avoir différentes issues : ou on peut continuer, avoir un délai et avoir d’autres résultats, ou on passe à autre chose. Il n’est pas possible de mettre tous nos oeufs dans le même panier et de n’avoir qu’un candidat vaccin, c’est pour ça que les gouvernements européens vont chercher d’autres accords, mais il semble que le nôtre soit l’un des plus avancés”, espère Olivier Nataf. 

Les négociations “se poursuivront avec d’autres laboratoires pharmaceutiques afin de maximiser les chances de disposer rapidement d’un vaccin en quantité suffisante et au meilleur coût”, confirme Olivier Véran, ministre français de la Santé. 

Le Danemark se joint à un accord à l’échelle de l’UE avec le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca (AZN, 56,49$US) pour sécuriser son approvisionnement en vaccins contre la COVID-19, a annoncé vendredi 21 aout. Mi-juin, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas et l’Italie ont négocié un accord avec AstraZeneca au nom de l’Union européenne, garantissant la fourniture de 300 millions de doses d’un éventuel vaccin contre le nouveau coronavirus. «Si le vaccin s’avère efficace et sûr, le Danemark recevra assez de doses pour que 2,4 millions de Danois puissent être vaccinés», a déclaré le ministre de la Santé Magnus Heunicke au cours d’une conférence de presse. «L’objectif est que tous les Danois se voient proposer un vaccin», a-t-il assuré, dans un pays qui compte quelque 5,8 millions d’habitants. Outre l’accord conclu avec AstraZeneca, l’Union européenne s’est aussi liée avec les groupes Sanofi-GSK, Johnson & Johnson et CureVac, afin de sécuriser la réservation d’un grand nombre de doses. Fin juillet, AstraZeneca avait dit espérer livrer le vaccin qu’il met au point avec l’université d’Oxford (Royaume-Uni) d’ici «à la fin de l’année». Au total, le Danemark a enregistré 16 525 cas de nouveau coronavirus et 621 décès.


Macron et les 500 millions d’investissements pour AstraZeneca Spécialisée dans la fabrication de dispositifs d’inhalation pour personnes asthmatiques, l’usine d’AstraZeneca à Dunkerque (Nord) va bénéficier d’un programme d’investissement majeur. le président de la République, Emmanuel Macron, se rendra à Dunkerque, dans le Nord, pour visiter le site de l’entreprise AstraZeneca. A cette occasion, le groupe biopharmaceutique doit annoncer des investissements à hauteur de 550 millions de dollars (497 millions d’euros) sur le territoire français.

https://www.20minutes.fr/economie/2698723-20200120-dunkerque-visite-presidentielle-500-millions-investissements-astrazeneca

Le laboratoire français Sanofi va investir 610 millions d’euros en France, notamment pour créer un nouveau site de production de vaccins, a-t-il annoncé ce mardi à l’occasion de la visite du président Emmanuel Macron dans l’une de ses usines en région lyonnaise.

Le groupe va investir près d’un demi-milliard d’euros dans une nouvelle usine à Neuville-sur-Saône en région lyonnaise, pour y créer son « Evolutive Vaccine Facility ». Ce nouveau site « fera appel aux technologies les plus innovantes dans le domaine de la production de vaccins », a précisé le laboratoire, qui ajoute que cet investissement de 490 millions d’euros sur cinq ans devrait créer 200 nouveaux emplois.

AstraZeneca a détaillé son plan pour mettre à disposition son futur vaccin au plus grand nombre. Objectif : livrer des premières doses, dès septembre 2020.

Après J&J et Moderna, qui ont récemment annoncé leur plan pour produire un futur vaccin contre le nouveau coronavirus, c’est à AstraZeneca de détailler sa stratégie.

Le laboratoire britannique a lancé une collaboration avec l’Université d’Oxford portant sur le développement d’un candidat-vaccin contre SARS-CoV-2, au début du mois de mai. AstraZeneca aspire à délivrer pas moins de 400 millions de doses du ChAdOx1 nCoV-19, rebaptisé AZD1222 depuis la finalisation de l’accord de licence avec l’établissement universitaire. Au total, AstraZeneca ambitionne de sécuriser une capacité de production totale d’un milliard de doses, pour des premières livraisons de vaccin prévues en septembre 2020.

Pour réussir à atteindre cette capacité, le laboratoire souhaite multiplier les accords et établir une supply-chain qui repose sur plusieurs fournisseurs. Le laboratoire n’a pas révélé les noms de ses sous-traitants pour la réalisation de cette production.

Cette montée en échelle de la production est notamment rendue possible grâce à un financement d’un milliard de dollars de la part de la BARDA, un organisme américain dépendant du ministère de la Santé. AstraZeneca bénéficie par ailleurs de collaborations avec différentes organisations internationales telles que la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), Gavi the Vaccine Alliance et l’OMS.

Et alors que la polémique sur le futur vaccin de Sanofi est encore dans toutes les têtes, le laboratoire espère « une distribution équitable du vaccin dans le monde », comme il l’a précisé dans un communiqué.

Pour cela, AstraZeneca est également en discussions avec plusieurs gouvernements et avec le Serum Institute of India ainsi que d’autres partenaires potentiels pour augmenter la production et la distribution. 

« Nous tenons à remercier les gouvernements américain et britannique pour leur soutien substantiel afin d’accélérer le développement et la production du vaccin. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour rendre ce vaccin rapidement et largement disponible », a déclaré Pascal Soriot, le directeur général d’AstraZeneca.

Une phase III sur 30 000 patients

La mise à disposition de l’AZD1222 ne sera toutefois possible qu’après des essais cliniques concluants. Initié au début du mois de mai, l’essai clinique de phase I /II du candidat-vaccin devrait donner ses premiers résultats d’ici peu.

Destiné à évaluer l’innocuité, l’immunogénicité et l’efficacité du produit, l’essai a été conduit sur 1 000 volontaires sains âgés de 18 à 55 ans dans plusieurs centres d’essais du sud du Royaume-Uni. Si les données s’avèrent positives, AstraZeneca entend « conduire des essais à un stade avancé dans un certain nombre de pays », avec une phase III incluant 30 000 participants et un essai pédiatrique.

AstraZeneca, c’est Syngenta

Syngenta est une société suisse spécialisée dans la chimie et l’agroalimentaire, issue de la fusion en novembre 2000 des divisions agrochimiques des sociétés AstraZeneca et Novartis. Elle est le leader mondial dans la recherche liée à l’agriculture, en particulier la production de produits phytosanitaireset de semences.

Syngenta emploie environ 25 000 personnes dans plus de 90 pays (chiffres de 2009), dont 2 500 en Suisse.

En février 2016, ChemChina annonce l’acquisition de Syngenta, pour 43 milliards de dollars, ce qui en fera la plus grosse acquisition d’une entreprise étrangère par une entreprise chinoise

L’action était cotée en bourse sous le code SYT. Elle a été retirée en 2017.

Covid-19 : le vaccin sera obligatoire pour obtenir un travail, voyager, aller au resto ou assister à un événement…

20 aout – lecourrier-du-soir.com

Pour le moment, difficile de confirmer cette hypothèse. Toutefois, plusieurs sources fiables consultées confirment que c’est bien ce qui nous attend à l’avenir.

e 19 août, un article du média américain National Geographic a évoqué cette éventualité dans un article dont le titre est assez révélateur : “les vaccins Covid-19 pourraient devenir obligatoires : voici comment cela pourrait fonctionner”. Dans son article, le chapeau est assez précis : “une fois qu’un vaccin Covid-19 est disponible, vous auriez besoin de vous faire vacciner pour vous rendre au bureau, pour assister à un événement sportif ou réserver une place dans un restaurant”.

National Geographic dit avoir obtenu ses informations de la part d’experts en matière de vaccination. D’ailleurs, sur ce sujet, le bio-éthiciste américain, Arthur Caplan, enseignant à l’Ecole de Médecine de New-York dira : “nous n’allons pas arriver au point où une police chargée de faire vacciner (les citoyens, ndlr) va faire irruption chez vous pour vous vacciner”. Cependant, selon National Geographic qui cite Arthur Caplan et d’autres experts, le vaccin pourrait être forcé aux citoyens par les gouvernements ou les employeurs, comme cela se fait pour les écoliers, les militaires ou les personnels de santé.

Concernant les militaires, National Geographic attire notre attention sur le fait que tout soldat américain est obligé de se faire vacciner contre l’hépatite A, le tétanos, la diphtérie et le polio. Quant aux personnels de santé, la vaccination est une condition sine qua non pour décrocher un CDI.

Désormais, c’est la population qui est visée. En effet, toujours d’après National Geographic, les clients d’un magasin devront montrer leur carnet de vaccination contre le Covid-19 pour pouvoir entrer dans un restaurant, dans un salon, dans une salle de boxe…National Geographic ira plus loin, en s’appuyant sur les dires des experts selon qui lorsqu’un vaccin Covid-19 sera disponible, le gouvernement donnera l’ordre à des entreprises de faire vacciner leurs employés.

En effet, selon la revue, l’EEOC, comprenez par là Equal Employment Opportunity Commission, considère que la pandémie à Covid-19 a atteint le niveau de “Direct Threat Standard”. C’est-à-dire qu’une personne atteinte de Covid-19 représente aujourd’hui une menace pour ses collègues de travail, ce qui, en conséquence, pourrait pousser les employeurs à imposer la vaccination à leurs employés.


Autres sources et articles :

Les doutes des scientifiques sur le vaccin d’AstraZeneca : https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/coronavirus-les-doutes-des-scientifiques-sur-le-vaccin-d-astrazeneca_2129259.html

AstraZeneca, la big pharma qui profite vraiment de l’énorme potentiel de la Chine : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/astrazeneca-la-big-pharma-qui-profite-vraiment-de-l-enorme-potentiel-de-la-chine-536536.html

Bill Gates : Indemnisation des poursuites judiciaires nécessaires pour vacciner la population mondiale ! – Bill Gates, cofondateur et philanthrope de Microsoft, affirme que le monde est à environ 18 mois d’un vaccin contre les coronavirus. Il s’attend à ce que l’économie américaine se réactive d’ici là, même s’il pense que les comportements sociaux seront définitivement modifiés par la pandémie. https://www.valuewalk.com/2020/04/bill-gates-coronavirus-vaccine/ (en anglais)

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