L’auteur, flic de son état, victime des travers de son administration, raconte la suite de son premier livre LA POLICE M’A TUÉ. C’est en toute logique, mais aussi par nature et tempérament qu’il a rejoint les gilets jaunes.Placé des deux côtés de la révolte, partageant les raisons et le cœur des mécontentements, il analyse et donne son sentiment sur ce mouvement mais aussi sur l’institution policière décriée, avec le recul et l’expérience acquise après 35 ans de carrière et d’épreuves. Ce livre est un cri du cœur et un appel au retour des valeurs modestes, simples et de bon sens.Tout ce qu’on a vu, entendu et cru s’éloigne peu à peu, devant les nouveaux paradigmes sociétaux et dogmes économiques. Certes, ils étaient déjà présents mais ne s’imposaient pas comme des évidences.À balayer le pays, la nation, le passé et son identité, on joue avec le feu. À mentir et manipuler, on dissout la parole publique déjà fortement décrédibilisée. À cantonner le débat, le réduire au silence, caricaturer les oppositions, dénaturer les propos, on fabrique de la frustration et de l’aigreur. Il est des moments où l’on ne peut plus se taire, ne rien dire, ne plus attendre.C’est l’avis d’un flic et d’un gilet jaune qui tente d’assumer ses idées en toute cohérence.
Extrait de Flic et Gilet Jaune “Et puis ce qui se tramait dans les publications, sur les ré-seaux sociaux, au travers des conversations privées et des échanges télévisuels, ce qui ne cessait d’être scandé dans les couloirs des services de Police sous le vocable « ça va pé-ter », le Gilet jaune apparut. Impensable, incroyable dans sa forme, sa composante et son expression. Les parallèles histo-riques avec 1789-1793 ne manquaient pas de fleurir.”
“Comment passer à côté, comment ne pas s’interroger et ne pas se remettre en question ? Une gigantesque source d’inspirations s’ouvrait devant nous. Un parallèle avec les sujets abordés dans La Police M’a Tué m’éclatait à la figure. J’avais été sollicité par quelques connaissances pour prolon-ger cet exercice littéraire entraînant petit à petit une réflexion intérieure.”
“Que peut ressentir un flic de terrain, après 35 ans d’enquêtes en tout genre, devant cette profusion d’éléments et de faits dans lesquels chaque citoyen peut se retrouver, mais aussi chaque policier, devant le rôle joué par cette institution décriée par une grande partie des manifes-tants. La Police avait largement la possibilité de rejoindre le cours de l’histoire car les motivations étaient nombreuses. Ils ne l’ont pas fait, ils n’ont manifesté pour ainsi dire au-cune empathie pour cette mouvance sociale, préférant servir un état républicain sur la forme.”
Pour commander Flic et Gilet Jaune : 18.00€ aux Editions Encre Rougehttp://encrerouge.fr/boutique/flic-et-gilet-jaune-de-laurent-cassiau-haurie/