Une nouvelle étude internationale publiée mercredi 24 juillet dans la revue « Nature » montre que la Terre ne s’est jamais réchauffée aussi vite en 2000 ans. Le résultat de cette étude bat en brèche une théorie fréquemment avancée par les climato-sceptiques.
Les changements climatiques (pré-industriels) étaient dus, pour l’essentiel, aux éruptions volcaniques et à l’activité solaire.
Une nouvelle étude qui contredit les climato-sceptiques
Pendant longtemps, les climato-sceptiques ont vu dans ces variations climatiques pré-XXe siècle la preuve que le réchauffement climatique actuel est dans l’ordre des choses, et qu’il ne faut pas s’inquiéter.
La nouvelle étude publiée ce mercredi 24 juillet dans la revue Nature cloue le bec à cette théorie (si c’était nécessaire…). Les chercheurs ont puisé dans les archives des températures compilées à partir de près de 700 indicateurs : les anneaux d’arbres, des carottes glaciaires, des sédiments des lacs et des coraux, mais aussi des outils plus récents comme des thermomètres. Toutes ces données proviennent d’une base internationale baptisée PAGES, Past Global Changes.
Les travaux montrent que jusqu’au XIXe siècle, les variations climatiques ne touchent pas de manière uniforme et simultanée toute la planète. Comme l’explique Raphael Neukom, paléoclimatologue à l’Université de Bern (Suisse), qui a dirigé cette étude :
« C’est vrai que pendant le petit âge glaciaire, il faisait généralement plus froid sur Terre, mais pas partout, et pas en même temps. Les pics des variations climatiques de l’ère pré-industrielle se produisaient à différents moments et dans différents endroits du globe. »
Ainsi le petit âge glaciaire a d’abord affecté la région Pacifique, autour du XVe siècle, avant de toucher l’Europe et l’Amérique du Nord au XVIIe siècle.
En 2000 ans, le climat ne s’est jamais réchauffé aussi vite
La grande différence aujourd’hui, c’est que le réchauffement climatique observé depuis la révolution industrielle touche simultanément toutes les parties du monde. C’est ce que décrit Nathan Steiger de l’Université Columbia à New-York qui participé à cette étude :
« Actuellement, le réchauffement est global. 98% du globe s’est réchauffé après la révolution industrielle.«
La paléoclimatologue, Valérie Masson-Delmotte, experte du GIEC (le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), voit aussi dans cette étude une confirmation de plus :
« Le réchauffement est planétaire alors que les petits épisodes du passé étaient plutôt régionaux et ne se produisaient pas en même temps partout. »
Pour les auteurs de l’étude, c’est bien la preuve que le réchauffement climatique actuel est « anthropique » (dû à la présence des humains) : il est le fait des émissions de gaz à effet de serre émises par l’activité humaine depuis la révolution industrielle (essentiellement pour produire de de l’énergie pour l’électricité, le chauffage, les transports, etc.).
La hausse des températures observées depuis la fin de la seconde moitié du XXe siècle est donc la plus globale, mais aussi la plus rapide en 2000 ans d’Histoire. Du jamais vu auparavant.
Source : www.franceinter.fr/
13 aout 2019 – Une Autre Version !
Des scientifiques chinois qui travaillaient sur le réchauffement s’interrogent aujourd’hui sur une inversion vers au contraire un refroidissement de la planète.
Une nouvelle étude a révélé que les hivers dans le nord de la Chine se réchauffent depuis 4 000 ans avant Jésus-Christ – indépendamment de l’activité humaine – mais les scientifiques du continent à l’origine de la recherche préviennent qu’il n’y a pas de place pour la complaisance ou l’inaction face au changement climatique, avec la perspective d’un refroidissement global soudain qui représente également un danger.
Source – South China Morning Post – 13 août 2019
L’étude a révélé que les vents de la Sibérie arctique sont de plus en plus faibles, que la lisière des conifères recule vers le nord et que la biodiversité augmente régulièrement dans le cadre du réchauffement général qui se poursuit de nos jours.Selon les chercheurs, cela semble avoir peu à voir avec l’augmentation des gaz à effet de serre qui a commencé avec la révolution industrielle.
Le scientifique principal, M. Wu Jing, du Key Laboratory of Cenozoic Geology and Environment de l’Institute of Geology and Geophysics, qui fait partie de l’Académie chinoise des sciences, a déclaré que l’étude n’avait trouvé aucune preuve de l’influence humaine sur les hivers du nord de la Chine.
« Les forces en jeux comprennent le soleil, l’atmosphère et son interaction avec l’océan», explique Wu. « Nous n’avons détecté aucune trace d’influence humaine.Mais ça ne veut pas dire qu’on peut se détendre et ne rien faire. »
Commentaire le l’auteur de l’article : Et c’est exactement ce qui est en train de se produire ; les bonnes gens subissent un lavage de cerveau de la part des malfaisants et des gens mal avisés, qui leur font croire qu’ils peuvent contrôler le climat mondial en modifiant leur vie de manière drastique et délétère : Les banquiers misanthropes derrière la nouvelle donne verte (article en anglais).
Il y a déjà des signes alarmants, selon leur article, qui a été accepté pour publication par la revue en ligne Journal of Geophysical Research : Atmospheres.
Wu et ses collègues ont passé plus d’une douzaine d’années à étudier les sédiments sous le lac Moon, un petit lac volcanique caché dans les forêts profondes de la chaîne de montagnes du Grand Khingan dans la région autonome de Mongolie-Intérieure de la Chine. Ils ont constaté que le réchauffement hivernal au cours des 6 000 dernières années n’avait pas été un trajet sans heurts, avec des hauts et des bas tous les 500 ans environ.
Leurs résultats ont confirmé une étude antérieure d’une équipe distincte de scientifiques chinois, publiée par la revue en ligne Scientific Reportsen 2014, qui a détecté pour la première fois le cycle de 500 ans des moussons d’été de la Chine et l’a relié à l’activité solaire.
La recherche de 2014, qui s’est appuyée sur des données datant de 5 000 ans, a suggéré que la phase chaude actuelle du cycle pourrait prendre fin au cours des prochaines décennies, ouvrant la voie à une phase de refroidissement de 250 ans,ce qui pourrait entraîner un ralentissement partiel du réchauffement planétaire d’origine humaine.
Selon M. Wu, la dernière étude, qui porte sur 10 000 ans de nouvelles données, a non seulement aidé à brosser un tableau plus complet du cycle de 500 ans, mais elle a également révélé un mécanisme auparavant inconnu derrière le phénomène, ce qui suggère que l’impact du soleil sur le climat de la Terre pourrait être plus important que prévu.
Selon Wu, la variation de l’activité solaire à elle seule n’était généralement pas assez forte pour induire les changements rapides de la végétation que l’équipe de recherche a enregistrés dans les carottes sédimentaires du lac Moon. Au lieu de cela, les scientifiques ont découvert que l’impact du réchauffement était amplifié par une interaction massive et aléatoire entre l’eau de mer de surface et l’atmosphère de l’océan Pacifique, connue sous le nom d’oscillation australe d’El Niño.
À la suite des résultats de la recherche, Wu a dit qu’elle était maintenant plus préoccupée par le refroidissement que par le réchauffement.
« Une forte baisse des températures ne profitera à personne. Le plus gros problème, c’est qu’on sait que ça viendra, mais on ne sait pas exactement quand. »
Traduction fr.Sott.net – Source :South China Morning Post
Patrick Moore met en garde
Le scientifique canadien Patrick Moore, l’un des 16 co-fondateurs et ancien président de Greenpeace, a mis en garde contre le refroidissement de la Terre au cours d’un discours donné à l’occasion de la Conférence internationale sur les changements climatiques à Las Vegas.
Moore a claqué la porte de Greenpeace en 1986, estimant qu’elle avait effectué « un virage politique à gauche, et commencé à adopter des politiques » qu’il ne pouvait accepter compte tenu de son parti pris scientifique.
Il affirme que le refroidissement de la Terre aurait des conséquences négatives pour l’agriculture: « Espérons qu’il y aura un petit réchauffement, plutôt qu’un petit refroidissement ». Il note que les États-Unis sont actuellement en train de se refroidir et qu’il n’a eu aucun réchauffement climatique mondial au cours des 18 dernières années. Il ironise également sur la notion que «Tout vient du réchauffement climatique » :
Il n’existe aucune preuve scientifique que les émissions de dioxyde de carbone de l’homme soient la cause dominante du réchauffement mineur de l’atmosphère de la Terre constaté sur les 100 dernières années ».
«Il y a tellement de variables climatiques que nous ne pouvons pas contrôler, et lorsque vous faites une expérience, vous devez contrôler toutes les variables, sauf celle que vous étudiez, si vous voulez obtenir une résultat probant. Il y a même des variables dont nous ne comprenons pas que nous ne pouvons pas les contrôler »
«Il est donc pratiquement impossible de concevoir de mener une expérience qui nous permettrait de mesurer l’impact du CO2 par rapport à des centaines d’autres variables à l’œuvre. C’est la raison pour laquelle il est impossible de développer un modèle qui puisse prédire le climat ».
L’un des co-fondateurs de Greenpeace met en garde contre le refroidissement de la Terre : ARTICLE COMPLET
Le refroidissement climatique : une théorie scientifique (?)
Plus qu’un évènement périodique naturel, le refroidissement climatique est aussi une théorie scientifique. Certains prédisent, en effet, qu’une période de grand froid aura lieu dans quelques années.
Face au refroidissement d’une bonne partie du monde, cette théorie née dans les années 1970 a refait surface. Il y a donc, d’un côté, les partisans du Global Warming, à savoir le réchauffement de la planète, et, de l’autre, ceux du Global Cooling, qui signifie donc « refroidissement de la planète ». Pour l’instant, la thèse d’un refroidissement climatique n’a toujours pas été validée.
On appelle « climatosceptiques » ceux qui ne croient pas en la faute de l’Homme concernant le réchauffement climatique, qui la minimisent et qui remettent en cause l’importance des conséquences de l’activité humaine.
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