Au dessus des lois et de la morale se trouve la société VORTEX dans laquelle travaillait Alain. Grâce à une politique de prix très agressive, VORTEX est devenue en quelques années leader des transports adaptés en réalisant des croissances exponentielles. Durant sa fulgurante ascension, bon nombre d’entreprises de ce secteur sont « restées sur le carreau », entraînant une multitude de salariés dans la précarité.

4 procès-verbaux pour travail dissimulé ont été dressés à l’encontre de ses dirigeants, pour le non-paiement récurrent d’heures de travail envers leurs 2500 chauffeurs dont le salaire moyen mensuel n’est que de 430 euros. Chaque année le turn-over dépasse 50% pour atteindre 60% chez les cadres en 2016… Entre 2014 et 2016, les heures d’absence pour accidents du travail et maladies professionnelles ont augmenté de 30%.

Le 23 juin 2016, le Tribunal d’Instance de Montpellier reconnaît que les 2 dirigeants-actionnaires de VORTEX ont réalisé un montage financier frauduleux par un assemblage de sociétés en holding qui détournent les profits et les biens sociaux de l’entreprise. Entre 2009 et 2015, par le jeu des vases communicants, 13 millions d’euros de dividendes et managements fees connus ont ainsi été distribués aux 2 dirigeants-actionnaires, au détriment de la santé financière de l’entreprise et de la qualité de service attendue par les usagers et les autorités organisatrices.

Suite… Pour que les sociétés hors la loi cessent de spolier le marché du transport adapté BLOG MEDIAPART

Chaque année, l’association Anticor remet des prix Éthique pour récompenser des comportements vertueux, et des Casseroles pour dénoncer des agissements déplorables. La cérémonie 2018 s’est déroulée, le 26 janvier, à la Maison de l’Amérique Latine à Paris, devant 250 personnes. Alain Gautier, syndicaliste poitevin, a été mis à l’honneur, « pour avoir eu le courage de dénoncer les pratiques de l’entreprise Vortex », explique l’association. Après avoir lancé une alerte, en 2013, sur les agissements de l’entreprise, il a dû faire face à des mesures répressives : « Discrimination, retenues sur salaires, avertissement, mise à pied, attaque en correctionnelle pour diffamation, procédures de licenciement », a listé Anticor. Les dirigeants de Vortex ont été déboutés, à chaque fois, et ont fait appel des décisions. Trois procédures sont actuellement pendantes auprès du tribunal administratif.

Un lanceur d’alerte 

Jeudi, devant le conseil départemental, l’un des élus du groupe Vienne à gauche, le socialiste Étienne Royer, s’est fait l’écho de cette récompense et du combat d’Alain Gautier. Il a invité l’assemblée départementale à faire preuve de vigilance dans les appels d’offres des marchés publics concernant le transport scolaire des élèves handicapés, compétence obligatoire du Département : « C’est un secteur concurrentiel avec des entreprises qui pratiquent le moins-disant et qui font peser sur leurs salariés ces prix bas en ayant recours notamment au travail dissimulé, a-t-il expliqué. Il faut être très vigilant, travailler sur le cahier des charges, être à l’écoute. » 598 enfants sont concernés dans la Vienne.
Interrogé, le syndicaliste poitevin précise : « Il faut surtout avoir en tête que les conseils départementaux compensent les défauts de rémunération liés au travail dissimulé en complétant le salaire par la prime d’activité (RSA) pour les salariés sans autres ressources que le salaire de l’entreprise. La collectivité paye ainsi deux fois la même prestation. » Il signale que seize jugements du conseil des prud’hommes d’Angers ont acté le 5 janvier dernier le travail dissimulé et la fraude à l’égard des dirigeants de l’entreprise Vortex. Onze d’entre eux sont originaires de la Vienne.


Anticor remet un prix éthique à Alain Gautier pour avoir eu le courage de dénoncer les pratiques de l’entreprise Vortex. Après avoir lancé une alerte, en 2013, sur les agissements de l’entreprise, il a dû faire face à des mesures répressives des dirigeants de Vortex : discrimination, retenues sur salaires, avertissement, mise à pied, attaque en correctionnelle pour diffamation, procédures de licenciement. Les dirigeants de Vortex ont été déboutés, à chaque fois, et ont fait appel des décisions. Trois procédures sont actuellement pendantes auprès du tribunal administratif.

Vortex, ce prestataire qui pose question

le 11/02/2018 

La société Vortex mobilité assure le transport d’enfants handicapés pour le conseil départemental de Maine-et-Loire. Mais ses méthodes sont contestées, notamment par le lanceur d’alerte Alain Gautier. L’entreprise, quant à elle, s’inscrit en faux contre les accusations.

C’était le 5 janvier dernier. Un jour de victoire pour les anciens salariés de Vortex mobilité. Ce jour-là, le conseil des prud’hommes d’Angers prononçait seize condamnations, sur 23 saisines, aux dépens de la société de transport adapté, dont le siège social est basé à Saint-Jean-de-Védas, dans l’Hérault.

Pour « une demi-heure journalière prélevée illégalement, non-paiement des temps de travaux annexes […] et non-paiement de la majoration des heures complémentaires »,l’entreprise a été condamnée à verser un peu plus de 145 000 € aux plaignants.

L’entreprise Vortex est spécialisée dans le transport de personnes handicapées et travaille beaucoup avec les collectivités (photo d’illustration Stéphanie Péron)

Chiffre d’affaires multiplié par trois

Pour résumer, et pour reprendre les termes employés par le conseil dans ses seize ordonnances : « La société Vortex s’est rendue coupable de travail dissimulé. » Le jugement conclut (provisoirement) un combat entamé en 2012, qui aura duré près de cinq ans. Et pour lequel Alain Gautier, délégué syndical CGT et lanceur d’alerte, s’est investi corps et âme. 

« Des dizaines de jugements »

Mais s’il n’y avait que ce combat… « Je peux vous adresser des dizaines de jugements pour ces mêmes griefs des quatre coins de la France », explique-t-il. Comme s’il existait un “système Vortex”. Comme si ce “système” participait pleinement au modèle économique de la société.

Vortex. Ou, plus complètement, Vortex mobilité. Créée en 1999 par Eric Heudicourt, l’entreprise assure le transport d’enfants porteurs de handicap, physique ou mental, pour le compte des conseils départementaux. Le Maine-et-Loire en fait partie. 

Son activité est liée à ce que l’on appelle une délégation de service public, ou DSP. Concrètement, cela signifie que la collectivité délègue le transport de personnes handicapées, dont elle a la compétence, à une société privée, sélectionnée après un appel d’offres. Et payée avec l’argent du contribuable. 

34 circuits scolaires en Maine-et-Loire

Pour l’année scolaire 2017-2018, Vortex assure 34 circuits scolaires en Maine-et-Loire. Pour un chiffre d’affaires de 564 833 €. C’est trois fois plus que pour l’année précédente, où elle disposait de 10 circuits pour un chiffre d’affaires de 162 297 €. Le contrat, signé en 2015, court jusqu’en 2019.

Les tarifs appliqués par Vortex mobilité restent néanmoins intéressants pour le Département, dont l’objectif, en creux, est bien de réaliser des économies. Selon Alain Gautier, ils sont de « 20 à 30 % » moins chers que la concurrence.

Conducteurs à la retraite ou à faibles revenus

En plus du Maine-et-Loire, la société assure ainsi le service pour une soixantaine de conseils départementaux en France métropolitaine. Près de 2 600 salariés, répartis dans quatorze agences sur le territoire, y sont employés. À temps partiel. Voire très partiel. 

« Le plus souvent, ce sont des personnes à la retraite, qui cherchent un complément de salaire, ou des gens avec de faibles revenus, qui veulent mettre un peu de beurre dans les épinards », précise Alain Gautier.

Sauf qu’ils sont nombreux à dire que le beurre a un goût de trop peu. Entre autres. Car parler aux “Vortex”, anciens ou actuels, c’est laisser s’exprimer une parole meurtrie. Dont la portée est large. Plus large que des revendications salariales.

Conditions de travail, de sécurité, tant pour les chauffeurs que les enfants, défaut de formation… La liste des griefs contre la société est longue comme un jour sans pain. Et ne concerne pas seulement les salariés. Ou les lanceurs d’alerte.

Ainsi, en juin 2016, le conseil départemental d’Indre-et-Loire n’a pas renouvelé son marché avec Vortex, qui courait pourtant jusqu’en 2019. 

« Nombreux dysfonctionnements »

Cité par nos confrères de Mediapart, qui a récemment réalisé une grande enquête sur Vortex, Jean-Gérard Paumier, le président (LR) du conseil départemental, évoque de « nombreux dysfonctionnements » et une « surfacturation » de la prestation, estimée à plus de 137 000 €.

Au conseil départemental de Maine-et-Loire, pourtant, on ne trouve rien à redire à Vortex mobilité. La direction de l’entreprise, quant à elle, s’inscrit en faux contre toutes les accusations portées à son encontre (lire ci-contre).
N’empêche. Elles sont si nombreuses, ces accusations, ils sont si nombreux, ces dossiers, que l’on ne peut s’empêcher de s’interroger. 

Alain Gautier, le prix de l’engagement 

Il paie, Alain Gautier. Et pas qu’un peu. Il paie, depuis plus de six ans, le prix d’un engagement. Le prix de celles et ceux qui l’ouvrent. Peut-être un peu trop.Le destin de cet homme de 54 ans, aujourd’hui posé à Poitiers, dans la Vienne, est lié à Vortex. Intimement.

Alain Gautier parle Vortex, raisonne Vortex. Vit Vortex. Il en cause avec un débit de kalash’, sans reprendre son souffle. Comme on abat du boulot à la chaîne. “H 24”, comme on dit.  Vortex, il en a fait une affaire éminemment personnelle, sacrifiant vacances, week-ends et vie de famille. Sacrifiant sa vie tout court.

Dans une autre existence, Alain Gautier était ingénieur commercial dans un grand labo pharmaceutique. Mais son travail l’a rincé. Alors en 2009, après un congé parental, il décide de reprendre un job à temps partiel, pour remettre un pied dans le réel professionnel.

Un an plus tard, il intègre les effectifs de Vortex mobilité, à l’agence de Sainte-Gemmes-sur-Loire (fermée en 2012), en tant que chauffeur.

Mais au fil du temps, il constate des dysfonctionnements. « Je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de choses à dire, notamment sur la politique salariale de l’entreprise et sur les conditions de travail des chauffeurs. »

« Un tel sentiment d’injustice »

Alors Alain Gautier a dit les choses. Une fois puis mille fois. Alertant sans relâche les médias locaux et nationaux sur les pratiques de sa boîte. Ici, là, ailleurs, partout en France.

En tant que délégué CFDT, puis CGT, en 2016, il a accompagné des salariés dans leurs procédures aux prud’hommes, suivi chaque avocat ; il a fait et soutenu des grèves ; il a écrit des centaines de courriers, des centaines de courriels. Il les a envoyés aux conseils départementaux, aux administrations, aux élus. Aux ministres.
Celui qui parle de son combat, de sa quête, qu’il poursuit malgré son licenciement pour inaptitude à tout poste dans l’entreprise en 2016, est un homme blessé, fatigué.

Alain Gautier, prêcheur dans le désert. Un rôle qui le mine, une position qui le ronge. Mais qu’il assume, aujourd’hui encore. « J’ai un tel sentiment d’injustice pour les salariés qui me demandent de l’aide que je ne peux pas leur tourner le dos. Je ne peux pas. »  

Le prix de l’association Anticor 

Le 26 janvier dernier, l’association nationale Anticor lui a remis le Prix éthique lanceur d’alerte, à l’occasion d’une cérémonie à Paris. Comme une reconnaissance.

Au micro, il a dit : « Après cette grande traversée du désert, ce prix représente une nouvelle lueur d’espoir pour que notre combat ne soit pas vain. » 

La réaction de la direction

Évidemment, nous avons cherché à obtenir des réponses de la part de la direction de Vortex mobilité. C’est Vincent Dumoulin, directeur général associé, qui nous a répondu. 

Sur le nombre important de procédures à l’encontre de la société 

« Si Vortex doit faire face à autant de procédures, c’est qu’elles sont orchestrées par Alain Gautier. Ce monsieur en a fait le combat de sa vie, et nourrit et orchestre la plupart des contentieux liés à l’entreprise, profitant de la complexité d’un cadre réglementaire inadapté à notre activité.

Les seize dossiers tranchés à Angers sont des dossiers anciens (datant de la période 2006-2014 pour le plus récent), relatifs à des conducteurs tous très proches de M. Gautier, la plupart ayant travaillé, comme lui, pour le marché public du conseil départemental de la Vienne.

L’entreprise n’a jamais été poursuivie pour travail dissimulé par un tribunal et encore moins, a fortiori, condamnée. Par ailleurs, un grand nombre de jugements prud’homaux contredisent celui d’Angers. Nous contestons donc en bloc toute l’analyse du conseil des prud’hommes d’Angers et nous avons interjeté appel.

La réalité est la suivante : toutes ces actions procédurières et médiatiques sont alimentées en chaînes par la CGT, sous la houlette de M. Gautier, dans un but évident de nuire. »

Sur la perte du marché de l’Indre-et-Loire

« Ce marché a été perdu principalement à cause de l’action de délégués CGT locaux à l’intérieur de Vortex, anciens salariés de Transdev (transférés lors de la perte du marché), qui ont fait pression sur le conseil départemental parce qu’ils n’ont jamais accepté le changement d’employeur. Ils ont largement profité des déboires que l’entreprise a connus lors de la rentrée scolaire de la première année d’exploitation du marché, en 2015.

La question de prétendues surfacturations n’a jamais été évoquée, ce sujet n’a jamais été abordé avec les services du conseil départemental et il est très surprenant que M. Paumier l’explique ainsi. »

Sur les tarifs moins chers que la concurrence

« Il est absolument faux de dire que Vortex est moins cher de 20 à 30 %. La preuve : quand le prix est le seul critère retenu dans les appels d’offres, nous ne sommes en général pas retenus, parce qu’il existe de nombreuses entreprises dans notre secteur qui pratiquent des prix bien plus bas que nous. Cette accusation récurrente est alimentée par nos détracteurs. »

Sur les critiques des salariés, actuels ou anciens

« La très grande majorité des salariés de Vortex sont très satisfaits de leurs conditions de travail. Par ailleurs, dans le dossier publié en février 2018 par le magazine Capital, sur les 500 meilleurs employeurs de France, Vortex est classé par ses salariés au quatrième rang des entreprises du secteur médico-social. »

Le conseil départemental ne communique pas 

Interrogé, le conseil départemental de Maine-et-Loire ne souhaite pas faire de commentaire sur Vortex mobilité. « Ce prestataire répond aux exigences de qualité de service en faveur de la collectivité et des usagers. » 

LE GOUVERNEMENT QUESTIONNÉ SUR LE MODÈLE VORTEX 

Lundi, 15 Février, 2016
https://www.humanite.fr/le-gouvernement-questionne-sur-le-modele-vortex-599009

Le sénateur Éric Bocquet adresse une question orale à Alain Vidalies. Réponse attendue en juin.


Question au gouvernement concernant les pratiques douteuses de l’entreprise Vortex, “leader” du transport des enfants en situation de handicap

Le transport de personnes en situation de handicap, et en particulier celui d’enfants scolarisés, relève des départements. Or, leur budget toujours plus raboté les a conduits à renoncer aux taxis. La concurrence fait rage entre opérateurs privés, dont Vortex Mobilité, société en holding créée en 1999, est leader en France. Sous la forme institutionnelle d’une question orale sans débat (n° 1372S) intitulée « Transport des enfants en situation de handicap et pratiques douteuses de Vortex Mobilité », le sénateur du Nord, Éric Bocquet, interpelle le secrétaire d’État aux Transports, Alain Vidalies. Le texte a été publié au Journal officiel, le 11 février. Parmi les faits repérés par le parlementaire : le recrutement de retraités et de personnes en grande précarité, mal formés, employés à temps très partiel, le tout largement arrosé par le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE). Le sénateur, avec sa question, rend par ailleurs publiques des pratiques de « surfacturation » aux dépens des budgets des collectivités territoriales. Des arguments qui étayent l’enquête menée par l’Humanité depuis dix mois et éclairée de nombreux reportages locaux (la Voix du Nord, Nice Matin, Rue89 Lyon, Paris-Normandie…) pointant des dysfonctionnements dans l’organisation du transport. « Quelle réponse le gouvernement peut-il apporter aux salariés, aux parents, aux enfants et aux contribuables qui sont les premières victimes d’un modèle économique concurrentiel, édicté par des affairistes qui aiment les fonds publics et non pas le service public ? » questionne Éric Bocquet, dont l’initiative fait suite à l’interpellation de syndicalistes. Le secrétaire d’État répondra le 7 juin prochain, dans l’Hémicycle.

2 800 chauffeurs dispersés sur le territoire national

Dans un contexte d’exercice du mandat syndical rendu quasi impossible par la dispersion des 2 800 chauffeurs sur l’ensemble du territoire national, l’entrée en piste du gouvernement est perçue comme « une excellente nouvelle ». « Quatre ans que nous n’avons eu de cesse d’alerter les pouvoirs publics, nous avons le sentiment d’avoir été enfin entendus ! » souffle le syndicaliste Alain Gautier (CFDT Vortex). « Une question au gouvernement, c’est l’instrument préféré des lobbyistes de tout poil, y compris des syndicats », commente Vincent Dumoulin, actionnaire et porte-parole de Vortex, qui se dit « scandalisé ». « Qu’un élu de la République mette en cause une entreprise, c’est son droit le plus absolu, mais qu’il essaye au préalable de prendre contact avec les personnes en question ! » accuse le dirigeant d’entreprise, qui prendra rapidement contact avec le ministère.


Des livres et l’alerte

Ajoutée le 6 mars 2019. — Avec Karim Ben Ali (chauffeur poids lourds, affaire Arcelor-Mittal), Pedro da Fonseca (journaliste, Agence Premières lignes), Alain Gautier (syndicaliste, Affaire Vortex), Claire Hocquet (avocate)Jean Christophe Picard (association Anticor) et Jean-Luc Touly (syndicaliste, affaire Veolia) Chacun d’eux, un jour, a pris la décision de rendre publiques les activités contraire à l’intérêt général de leur employeur. Sans imaginer certainement à quel point cette décision allait durablement transformer leur existence. De salariés, ils sont devenus lanceurs d’alerte, avec toutes les difficultés professionnelles (procédure de licenciement, poursuites judiciaires) et personnelles que cela implique. Comment ont-ils vécu leur expérience ? Se sont-ils sentis piégés ? Se sont-ils sentis aidés ? Et si c’était à refaire ?

Contact Presse VORTEX : Modifié le dimanche, 11 août 2019

Trop c’est trop !

Après six ans de travail de dénigrement de l’entreprise Vortex, de tentatives vaines pour en prendre le contrôle syndical, de harcèlement médiatique de ses dirigeants, la CGT a obtenu de Médiapart un reportage totalement à charge publié les 4 et 5 décembre. Seize pages, entièrement pilotées par l’ancien salarié de Vortex Alain Gautier et bâties sur des vieilles histoires maintes fois ressassées, dans lesquelles la position de l’entreprise, qui a répondu précisément à chacune des questions posées par la journaliste, n’est traitée que de façon marginale et dilatoire. 

L’angle de l’article, qui s’appuie sur le témoignage anonyme de quelques « salariés », ignore totalement l’existence des 2 400 autres chauffeurs de Vortex, qui sont heureux de faire ce travail, même s’il est parfois difficile, d’avoir un véritable rôle social et pour beaucoup de toucher un complément de salaire ou de retraite bienvenu.

La réalité est toute autre que « l’enfer Vortex » présenté par Médiapart qui n’a jamais débouché dans les faits.

Sur le plan judiciaire, Vortex ne fait l’objet jusqu’à ce jour d’aucune procédure, ni d’aucune condamnation permettant de douter de la moralité de ses dirigeants et de ses activités. A la date d’aujourd’hui, ni l’entreprise, ni ses dirigeants n’ont été convoqués par un juge ou une instance judiciaire pour aucune des « affaires » complaisamment relayées par Médiapart.

Sur le plan financier, la situation du groupe, qui a connu des difficultés conjoncturelles en 2016, pour lesquelles il a fait appel au Comité Interministériel de Restructuration Industrielle (CIRI), est saine et transparente. Nous n’aurions pas obtenu le concours de Bercy et des services fiscaux, qui ont réalisé un contrôle fiscal exhaustif de Vortex, si notre probité et nos pratiques financières posaient le moindre doute.

Jusqu’à présent, nous n’avions pas souhaité répondre aux polémiques et aux actions procédurières, pensant possible de relancer un dialogue social responsable. Mais la violence des attaques de nos adversaires, relayées par des médias orientés et complaisants, peut aujourd’hui fragiliser gravement Vortex, ses salariés et ses clients.

C’est pourquoi nous allons donc avec nos avocats attaquer en diffamation les propos tenus par nos adversaires et relayés par certains supports de presse. Mieux encore, nous avons décidé de mettre en cause par la voie pénale et civile toute accusation infondée mettant en cause l’intégrité du groupe Vortex et de ses dirigeants.

Contact Presse VORTEX : Modifié le dimanche, 11 août 2019 – communication@vortexfr