Elles sont partout, incarnant le symbole de la transition écologique : sur les sites internet institutionnels, dans les livres scolaires, les publicités, les films, les médias…
Pour Fabien Bouglé, les éoliennes c’est surtout, la pollution engendrée par la fabrication des aimants des rotors, qui sont consommateurs de terres rares, le bruit, effets stromboscopiques et autres maux qu’engendre la rotation des pales, la mortalité des oiseaux, la pollution des sols (par les importantes quantités de béton, notamment), celle engendrée par les pâles (faites de fibres), le coût de l’énergie éolienne, etc.
Les éoliennes ont envahi les campagnes et les littoraux et sont devenues dans le monde entier, par une propagande systématique, le symbole de l’écologie et de la lutte pour le climat.Et pourtant, derrière cette image verte… Pollution, émissions de CO2, atteintes à la santé et à la biodiversité, détournement de fonds publics, augmentation du prix de l’électricité, conflits d’intérêt, mafia :
Découvrez ce que le lobby du vent vous cache sur les éoliennes.
Fabien Bouglé est depuis dix ans expert de l’éolien et auteur de nombreuses études et tribunes alertant sur le sujet. Chef d’entreprise dans le secteur financier et culturel, il est également élu municipal.
Fruit de dix années de combat acharné contre le puissant lobby industriel du vent, ce livre ambitionne de dévoiler la face obscure de l’éolien. Synthèse documentée des données et des études mondiales sur le sujet, il dévoile à partir de la France en quoi l’éolien, sous couvert de la transition écologique, constitue en réalité un véritable scandale écologique et financier à l’échelle mondiale. Pollution, matières premières non recyclables, déchets radioactifs, émissions de CO2 atteintes graves à la santé et à la biodiversité, détournement de fonds publics, augmentation du prix de l’électricité, déni de démocratie, destruction d’emplois, hyper fiscalité, ONG en conflit d’intérêt, corruption, mafia : découvrez dans ce livre tout ce qu’il faut savoir et que l’on vous cache sur les éoliennes…
Fabien Bouglé est un lanceur d’alerte écologiste français, auteur de nombreux articles et de tribunes sur les éoliennes dans Économie Matin sous le pseudonyme de Louis Marin. Depuis 10 ans, il dénonce le désastre écologique et financier des éoliennes.
Entre 2011 et 2016, il est en lien avec le service central de prévention de la corruption du ministère de la Justice français qui dévoile le scandale de la corruption dans l’industrie éolienne. Il contribue à rendre public en 2018, le prix exorbitant de rachat de l’électricité des éoliennes en mer. À la suite de ces révélations, ce tarif a été renégocié à la baisse par le gouvernement français. Il a été auditionné par la commission d’enquête parlementaire sur les énergies renouvelables de l’Assemblée nationale organisée en 2019. Chef d’entreprise dans le secteur financier et culturel, Fabien Bouglé est également élu municipal.
Extrait du livre de Fabien Bouglé
« Eoliennes : la face noire de la transition écologique »
En quelques années, les éoliennes sont devenues le porte-étendard international de la transition écologique.
Symboles de la prétendue électricité « verte », elles se sont immiscées partout : sur les sites internet institutionnels, dans les livres scolaires, dans les publicités, dans les films, dans les médias. À l’échelle mondiale, elles ont envahi les paysages, ont investi avec brutalité les campagnes ou la mer, et sont devenues, par une propagande systématique et sans nuance, le symbole de l’écologie et de la lutte pour le climat.
Le développement des éoliennes – sur terre ou en mer – est en réalité au cœur de la politique mondiale de la transition écologique, et de la transition énergétique, qui constitue aujourd’hui la boussole de nos dirigeants. Elle est largement inspirée, sinon dictée, par l’Energiewende, concept importé d’Allemagne, l’un des principaux pays fournisseurs d’éoliennes dans le monde.
En outre, c’est sous le prétexte de la transition écologique que les États occidentaux se sont mis à dépenser des centaines de milliards d’euros, accentuant d’autant les déficits publics des pays concernés au détriment de citoyens rackettés via leurs factures d’électricité ou d’essence, factures dont l’augmentation a engendré en France la crise des gilets jaunes.
Dans les faits, cette transition écologique imposée accentue encore le fossé entre une population rurale et littorale d’une part – population à laquelle on impose un changement de cadre de vie et des nuisances dus aux changements énergétiques par l’implantation des aérogénérateurs –, et une population urbaine d’autre part – laquelle profite des nouvelles technologies, voyage en avion, circule en transports en commun, roule en voiture électrique à faible autonomie et ne connaît pas les nuisances liées aux éoliennes. Cette rupture sociologique rejoint l’analyse menée par Christophe Guilluy dans son ouvrage La France périphérique, livre qui met en lumière cette fracture. Elle se calque parfaitement sur la rupture écologique à l’échelle internationale.
Le discours dominant, favorable à l’installation des turbines électriques à vent, s’inscrit dans une ambition de conquête idéologique assise sur une posture morale. Adressé à une population mondialisée et privilégiée, il a une tonalité quasi religieuse. Usant du prétexte, compréhensible, de sauver la planète et de lutter contre le réchauffement climatique, on affirme qu’il conviendrait d’accepter des solutions présentées comme indiscutables et sans alternative. Récemment encore, des manifestations pour le climat, organisées dans les grands centres urbains par des ONG environnementales et des partis politiques, mettaient en avant les éoliennes sur des pancartes associant respect de la nature et énergie renouvelable, sans s’inquiéter du paradoxe qu’il y a à industrialiser les campagnes au nom de la sauvegarde de l’écosystème.
Cette idéologie « planétophile » connaît un si grand succès qu’elle en arrive à contaminer l’écrasante majorité des cadres dirigeants, politiques et entrepreneuriaux, soucieux de bénéficier de l’image positive du développement durable, ainsi que la majeure partie d’une certaine population citadine, aveuglée et soumise au triptyque avion, boulot, dodo. Une population dont l’horizon se limite trop souvent aux buildings des quartiers d’affaires, et qui ne connaît parfois de l’environnement et de la nature que ce qu’elle voit et lit sur Internet.
L’expansion à marche forcée des éoliennes, en effet, a fini ces dernières années par imposer en France et dans le monde ce qui peut être qualifié de « paysages de l’énergie postmoderne ». Facteurs d’angoisse, truffés de turbines gigantesques, ces paysages se sont étendus jusqu’aux abords des autoroutes, mais ont également investi d’authentiques coins de nature, justement choisis par leurs habitants pour leur quiétude.
Paradoxalement, des forêts sont saccagées pour installer des éoliennes, des projets sont envisagés au bord de superbes littoraux, des parcs naturels sont dénaturés au nom de ce qui s’impose aujourd’hui comme une nouvelle religion. Et des milliers de kilomètres de lignes à haute tension doivent traverser les paysages afin de raccorder ces turbines aux grands centres urbains.
Lieux protégés par l’Unesco, terres indigènes au Mexique, îles ou lieux classés en zone Natura 2000 en Europe, cimetières militaires en mer ou sur terre, Mont-Saint-Michel, montagnes… Aucun paysage, aucune parcelle de nature préservée n’échappe à l’appétit des promoteurs, qui voient là l’intérêt d’associer leur nom à des hauts lieux du patrimoine naturel et touristique et d’augmenter encore plus leur visibilité et leur respectabilité.
Les entreprises n’hésitent pas, en effet, à investir massivement dans le secteur pour se donner une image verte ainsi que pour bénéficier de la manne financière considérable associée à cette industrie. À titre d’illustration, on peut citer la société d’ameublement Ikea qui est devenue un des acteurs importants de la production d’électricité d’origine éolienne avec une filiale détenant une trentaine de centrales éoliennes rien qu’en France.
Au nom de l’« écologiquement correct », on détruit la nature. Certains ardents promoteurs de ces installations industrielles estiment que les éoliennes pourraient, par leur gigantisme, se substituer dans nos paysages aux clochers, devenant ainsi le symbole d’une nouvelle religion structurant les campagnes.
Les démarches d’approche de ces consortiums reposent sur une bonne connaissance du terrain, des instruments de communication efficaces et des commerciaux se présentant comme animés par une démarche sincère de soutien aux générations futures. La stratégie de conquête des promoteurs éoliens les amène à se présenter comme des ONG aux allures désintéressés et altruistes, parfois jusqu’à adopter pour slogan « The power to survive », sous couvert de lutte contre le « réchauffement climatique ». Par ailleurs, comme nous le verrons, ils adoptent des formats de présentation quasi institutionnels dans les réunions d’informations qu’ils adressent au public local, ce qui renforce leur légitimité et leur influence sur les différents acteurs.
La confusion est d’autant plus facile qu’il arrive que les ONG elles-mêmes soient actionnaires de promoteurs éoliens. C’est le cas de Greenpeace, dont la structure Greenpeace Énergie détient des participations capitalistiques dans des centrales éoliennes, ou de structures comme WWF qui réalisent de véritables partenariats avec des promoteurs éoliens pour valoriser le développement de l’éolien dans des pays comme la Suisse ou la France, alors même que les turbines sont très néfastes pour la faune et les oiseaux. L’ambiguïté de cette « neutralité militante » a de quoi interroger.
Ainsi est-il aujourd’hui devenu très difficile de distinguer ce qui relève de la propagande commerciale des promoteurs éoliens ou du militantisme écologiste de « défense de la planète », des écosystèmes et de la biodiversité. La confusion profonde est bien entendu au service des promoteurs éoliens qui usent et abusent de ce symbole fort.
Implacables, les éléments de langage communs aux industriels du vent et aux ONG qui défendent l’éolien sont parfaitement huilés : le vent est gratuit, le vent est inépuisable, le vent est une ressource naturelle, le vent est bon pour la planète. Ce discours est notamment relayé par des campagnes publicitaires d’envergure. La perspective du réchauffement climatique est savamment exploitée par l’instrumentalisation d’enfants militants écologistes comme Greta Thunberg. La population est conditionnée à l’idée que la solution urgente face au risque écologique, c’est la transition par l’installation de milliers d’éoliennes. Dans ces conditions, il est devenu très difficile de porter un discours alternatif ou même rationnel sur le sujet, tant le risque est grand d’être caricaturé. Avec son clergé, ses enfants de chœur, ses censeurs et ses croyances dogmatiques, l’éolien oblige à une conversion sans réserve et le récuser relève de l’hérésie.
Depuis l’installation des premières éoliennes au début des années 2000, les promoteurs et leurs alliés se sont fortement radicalisés. Par un lobbying intensif auprès des politiques et jusque dans les Assemblées, ils ont progressivement poussé à la modification des lois et contribué à éliminer tous les freins empêchant le développement anarchique des implantations d’éoliennes. Certains n’hésitent devant rien, allant jusqu’à éliminer physiquement les opposants pour parvenir à leurs fins.
Elles sont désormais 7 950 à brasser le vent qui souffle sur le territoire. Réparties dans 1 380 parcs différents, elles représentent une capacité de production de 15 309 MW, soit un quart du potentiel des centrales nucléaires de l’Hexagone. En révélant mardi 9 octobre ces chiffres pour 2018, les professionnels de l’éolien, réunis au sein de France énergie éolienne (FEE), s’en sont félicités : l’éolien a un peu dépassé l’objectif fixé pour la fin de l’année dernière, qui était de 15 000 MW. Les mâts et leurs hélices peuvent désormais assurer 6 % de la consommation d’électricité française. Cette part reste toutefois en deçà de la moyenne européenne (14 %).
Éoliennes: une énergie vraiment verte ?
Dans son budget 2020, l’État prévoit de consacrer six milliards d’euros au développement des énergies renouvelables. Mais l’utilisation des éoliennes est-elle vraiment fiable ? On en parle avec Fabien Bouglé, militant écologiste, chef d’entreprise et auteur de « Eoliennes : la face noire de la transition écologique » (Éd. du Rocher). – Inside, du lundi 7 octobre 2019, présenté par Guillaume Paul, Karine Vergniol et Lorraine Goumot, sur BFM Business.
Plusieurs scénarios prévoient le quasi-triplement du nombre d’éoliennes en France les vingt prochaines années pour prendre le relais du nucléaire.
Entretien avec Fabien Bouglé
11/10/2019
Le premier paradoxe de l’éolien est d’utiliser des matières pas vraiment écologiques. Lesquelles ?
— Une éolienne est constituée de quatre parties : les pales, le rotor, le mât, le socle. Le mât est le seul élément recyclable. Les trois autres parties sont polluantes et non recyclables. Les pales sont en fibre de carbone, les brûler produirait une poussière cancérigène. Même Veolia reconnaît que c’est un problème majeur. Elles devront être enterrées, ce qui représente des milliers et des milliers de tonnes à enfouir. Pour les rotors, on utilise des terres rares, 200 kg à une tonne suivant la taille. Elles ne sont plus extraites dans les pays occidentaux à cause de leur impact sur l’environnement : la Chine s’en charge. Pour obtenir un produit de grande qualité, il faut laver dix fois ces terres rares avec de l’acide sulfurique, d’où des déchets radioactifs qui se répandent dans les nappes phréatiques. Les socles de béton sont enterrés « à vie » : c’est comme des bunkers allemands, impossibles à détruire ou en tout cas très coûteux – contrairement à ce que disent les promoteurs éoliens. Sachant qu’une éolienne a une durée de vie de vingt ans, cela fait beaucoup de déchets, non recyclables donc, ce qui va à l’encontre des principes écologiques.
— On pourrait penser que cet impact négatif sur l’environnement est contrebalancé par une énergie très verte ?
— On pourrait le penser… mais le facteur de charge d’une éolienne, c’est-à-dire sa production réelle par rapport à son utilisation théorique maximale, n’est que de 22 %. Il faut donc compenser par une production d’électricité au pétrole, au gaz, ou au charbon. Les fameuses énergies fossiles, qui produisent des gaz à effet de serre.
— Et donc, plus on installe d’éoliennes, plus il faut produire d’électricité à base d’énergie fossile ?
— Exactement. C’est un paradoxe incroyable puisqu’on va produire des gaz contre lesquels l’éolien est censé lutter. L’Allemagne émet dix fois plus de gaz à effet de serre que la France à cause, en grande partie, de ses centrales au lignite qui compensent la faible production électrique de ses éoliennes. Alors que la France, grâce au nucléaire et à l’hydraulique, produit une électricité décarbonée à 90 %.
— Venons-en aux effets de l’éolien sur les êtres vivants.
— Un « syndrome éolien » a été constaté au niveau mondial : vertiges, maux de tête… Autant de problèmes liés aux courants telluriques, au bruit, à l’électricité sale et à l’effet stroboscopique des pales. Mais le plus grave, ce sont les infrasons créés par les rotors, infrasons dont on connaît les effets néfastes sur la santé et qui se diffusent jusqu’à 20 km. La Pologne a stoppé sa politique éolienne à cause des problèmes de santé. L’Allemagne y viendra peut-être. Mais en France l’Académie de médecine ne parle que d’un effet noceboqui serait causé par les informations négatives. Cette position n’est pas à l’honneur des médecins français quand on sait que près de Nantes, à Nozay, 300 vaches sont mortes après l’installation d’éoliennes… Or elles n’ont pas été informées négativement sur les réseaux sociaux !
— Ces effets sur la santé sont d’ailleurs ressentis aussi par des pro-éoliens, dites-vous.
— C’est le cas de M. Potiron, le propriétaire des vaches en question, et dont les proches ont des problèmes de santé. Or c’est lui qui a voulu des éoliennes. On va donc, selon moi, vers un scandale du « vent contaminé », contaminé aux infrasons.
Témoignage d’une agricultrice
Le démantèlement d’un éolienne de 2 MW sans compter le béton en armé indestructible, est à la charge du propriétaire du terrain, commune ou particulier.
🛑 Témoignage d’une agricultrice bio :
J’ai 35 ans, je suis agricultrice bio en Auvergne. Il y a deux ans, j’ai été contactée par une entreprise privée qui avait pour projet d’installer un parc d’éoliennes dans ma commune Je les ai reçus avec joie ! J’avais hâte de participer à un projet écologiste et d’apporter mon grain de sel à la fin du nucléaire.
♦️Première surprise : je m’attendais à rencontrer un représentant de l’État, ou de la préfecture pour ce genre de projet (l’énergie est, il me semble, le bien de tous et nous sommes tous concernés). En fait, il n’en était rien : C’était bien une entreprise privée financée par des fonds de pensions étrangers qui était chargée du projet. Un peu bizarre, mais, après m’être renseignée, je me suis aperçue que tous les projets étaient tenus par des sociétés privées qui prospectent un peu partout en France pour chercher des terrains où placer des éoliennes. Je pensais donc que cette société voulait m’acheter un bout de terrain, un peu comme un promoteur immobilier « du vert ».
♦️Deuxième surprise : La société envisageait effectivement d’implanter une éolienne chez moi, mais elle ne voulait surtout pas me déposséder de mes terres. Elle voulait seulement louer le terrain. Et cela, pour une somme absolument mirobolante : 30.000 euros par an pour deux éoliennes implantées. Mes revenus actuels sont de 1.500 euros par mois, pensez-donc, … 30.000 euros net par an et pendant 20 ans. Pendant 20 ans… 30.000 euros qui tombent tous les ans et je participe à l’écologie nationale.
Au bout de 20 ans, que se passe-t-il ?
Ah bon, alors j’ai fait venir plusieurs entreprises spécialisées dans le démantèlement des éoliennes. Résultat : Devis pour une éolienne (hauteur 80 mètres), le coût minimum est de 450.000 euros par éolienne. A charge du propriétaire du terrain.
❌ Et s’il ne peut pas payer ? Comme il s’agit d’une éolienne industrielle, l’État se retourne contre le propriétaire, puis contre la commune.
Je fais un rapide calcul : le projet d’ensemble de ma commune de 200 habitants comprend 7 éoliennes. Soit 450 000 x 7 = 3.150.000 de dette pour la commune.
Car, qui paye cette différence ?…
C’EST NOUS
Le développement de l’éolien en France va coûter 75 milliards d’Euros financés par nous-même pour détruire nos paysages, notre tourisme, la valeur de nos biens immobiliers et nos parcelles cultivables.
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