SAGA – « Les influents » : Le Groupe Bilderberg

Le groupe Bilderberg, aussi appelé conférence de Bilderberg ou club Bilderberg, est un rassemblement annuel et informel d’environ 130 membres, essentiellement américains et européens, et dont la plupart sont des personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias. Ce forum annuel a été inauguré en mai 1954 à Oosterbeek aux Pays-Bas, lors d’une réunion à l’hôtel Bilderberg, d’où son nom. Il pose problème du fait de sa non-médiatisation et du caractère confidentiel et non-démocratique du bilan de conférences dont le contenu nous impacte tous par la suite.

Comment fonctionne ce groupe, dont la liste des membres n’est publiée officiellement que depuis trois ans ? A-t-il le pouvoir qu’on lui prête ?

Rien ne doit filtrer. David Rockefeller veille. Le richissime héritier de la Standard Oil est un expert en opérations spéciales. Comme il le raconte dans ses Mémoires, le futur patron de la Chase Manhattan Bank a fait la guerre dans le renseignement militaire, à Alger.
Francophone, il a poursuivi ses activités d’espion en 1945 à Paris. Son goût du secret a imprégné l’esprit du club, dont on n’a découvert l’existence qu’au milieu des années 1960.
L’institution est véritablement sortie de l’ombre en 1976, à l’occasion d’une grande affaire de corruption qui a durablement terni son image.

On a appris que le prince Bernhard monnayait son prestige pour favoriser le groupe d’armement Lockheed auprès de l’armée néerlandaise et que ses conciliabules avec les dirigeants de la firme américaine avaient notamment lieu en marge de la conférence du Bilderberg, qu’il présidait depuis vingt ans. « Ce scandale a failli tuer le club, reconnaît Thierry de Montbrial, patron de l’Institut français des Relations internationales (Ifri) et membre du Bilderberg jusqu’à aujourd’hui. On l’a sauvé en remplaçant le prince par l’ancien Premier ministre britannique, lord Home. » L’odeur de soufre est restée.
En dépit de ce passé controversé, le Bilderberg est toujours le cercle le plus sélect de l’élite transatlantique. Sa grande affaire n’est plus le communisme, mais la mondialisation et les défis qu’elle pose à l’Occident. Au sommet, on trouve un petit cénacle, le comité directeur, composé de trente personnalités du monde du grand business et de la géopolitique, celles-là mêmes qui ont dîné à Matignon. (*)

Son co-fondateur, le franc-maçon Prince Bernhard appartenait à la dynastie mérovingienne, était affilié aux nazis.

Bernhard de Lippe-Biesterfeld (parfois francisé en Bernard), né le 29 juin 1911 à Iéna en Allemagne et mort le 1er décembre 2004 à Utrecht aux Pays-Bas, est un prince allemand devenu prince des Pays-Bas lors de son mariage avec la princesse Juliana qui sera reine de ce pays. Il est ainsi prince consort des Pays-Bas de 1948 à 1980 sous le nom de prince Bernhard des Pays-Bas. Il est le père de l’ancienne reine Béatrix et le grand-père de l’actuel roi Willem-Alexander. (source)

Prince Bernhard


2011 – François Fillon reçoit le groupe Bilderberg à Matignon

* Le dîner ne figure pas à l’agenda officiel. L’hôte et ses invités tiennent à cette discrétion. Début novembre 2011, alors que la crise de l’euro est à son comble, François Fillon prend le temps de recevoir à Matignon un groupe obscur d’une trentaine de personnes dont les noms sont presque tous inconnus du grand public, mais pas des initiés.
Ce soir-là, le Premier ministre de Nicolas Sarkozy planche sur l’état de la France devant les membres d’un petit club qui ne fait jamais la une des journaux, mais fascine les obsédés du complot : le Bilderberg. A croire les « conspirationnistes », ce cercle, fondé en 1954 par un prince hollandais et un milliardaire américain pour endiguer le communisme, serait le « vrai gouvernement du monde ».
On lui devrait la victoire de Bill Clinton, la guerre en Irak ou la nomination de Herman Van Rompuy, président du Conseil européen. Rien de moins !


Réseau Bilderberg 2009 – Cliquez pour agrandir

Réseau Bilderberg 2012 – Cliquez pour agrandir

Les principales figures de la presse internationale n’ont jamais été autorisées à rapporter les discussions et conclusions de cet organisme qui, comme le montre l’auteur, ont des répercussions considérables et le mot est faible sur les citoyens du monde.


Gotha politico-financier occidental

Avec L’Obsb – Publié le 06 juin 2013 

Comparés au Bilderberg, d’autres forums internationaux bien plus célèbres, tels la Trilatérale ou Davos, auraient autant d’influence qu’une fête de patronage. Les convives de François Fillon sont tous d’éminents représentants du gotha politico-financier occidental.
Sous les lambris de l’hôtel Matignon, il y a là, entre autres, le patron de la banque Goldman Sachs, Peter Sutherland, le big boss de la banque d’affaires Lazard, Ken Jacobs, l’inspirateur des néoconservateurs américains, Richard Perle, le grand manitou de Shell, Jorma Ollila, le futur chef du gouvernement italien, Mario Monti, ou la présidente du Musée d’Art moderne de New York, Marie- Josée Kravis, par ailleurs épouse du propriétaire d’un fonds d’investissement américain.
Le grand ordonnateur du dîner n’est autre qu’Henri de La Croix, comte de Castries, PDG du groupe d’assurances Axa et premier Français à présider le Bilderberg. Petit-fils d’un ministre de la IVe République et inspecteur des Finances, ce pilier de l’establishment français est aussi proche de Nicolas Sarkozy que de François Hollande, son camarade de la promotion Voltaire à l’Ena.
On l’a compris : à un tel aréopage, même le chef du gouvernement de la cinquième puissance mondiale ne peut refuser l’hospitalité.
Ce repas est-il pour autant le signe d’une vaste conspiration ? « Je ne comprends pas l’hystérie autour du Bilderberg, s’amuse aujourd’hui François Fillon. Je ne trouve pas qu’il s’y dise des choses si confidentielles… »



L’hôtel Suvretta, à Saint-Moritz, en Suisse, où s’est réuni le cercle Bilderberg en juin 2011. (AFP)

Groupe ultramondain ou confrérie d’influence planétaire ?

De 6 au 9 juin, le club s’est réuni, à l’abri des regards, sa soixantième et unième conférence annuelle, dans un palace près de Londres. « Le Nouvel Observateur » a interrogé une trentaine de personnalités françaises et étrangères qui ont participé aux travaux du Bilderberg. Elles racontent, souvent pour la première fois, les coulisses de cette institution qui suscite tant de fantasmes.
« C’est un Davos en plus fermé », dit Jean-Pierre Jouyet, président de la Caisse des Dépôts et autre camarade de promotion de François Hollande à l’Ena. Le célèbre forum suisse accueille plus de mille VIP issus des cinq continents. Le Bilderberg, lui, s’adresse à un cercle bien plus restreint – cent trente personnes, jamais plus, venues d’Europe et des Etats-Unis. Les fondateurs du club l’ont voulu ainsi, discret et transatlantique. Le prince Bernhard des Pays-Bas et David Rockefeller l’ont créé en 1954, au plus chaud de la guerre froide, avec un objectif précis : la lutte contre le communisme. La première réunion se déroule du 29 au 31 mai, en catimini, à Oosterbeek, aux Pays-Bas, dans un hôtel appelé Bilderberg.
Les participants : de grands leaders politiques et économiques du Nouveau et du Vieux Continent – tels les Français Guy Mollet, Jean Monnet et Antoine Pinay. « A l’époque, le but était de convaincre les dirigeants européens et américains de resserrer leurs liens et de ne pas baisser la garde face à la puissante Union soviétique », explique l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine.
Dans les premières années du Bilderberg, on s’exprime en français et en anglais, les deux langues officielles de l’Otan. On parle défense de l’Europe de l’Ouest et contre-propagande. On réfléchit à des actions communes contre le péril rouge.



« Le groupe Bilderberg .. vous connaissez ? »
Apparemment pas nos « journalistes ». Pourquoi ? Ce ne sont pas des journalistes, mais des propagandistes. L’hypothèse qu’ils ne connaissent pas ne tient pas. En ce cas, nombre d’internautes sont de bien meilleurs « journalistes ».

TF1 1977 Mourousi parle du Bilderberg – Une vidéo qui prouve que la liberté d’expression n’a fait que reculer depuis 40 ans en France. Pendant 40 ans, aucun média n’a fait allusion à ce gouvernement mondial secret qui place ses pions sur l’échiquier politique mondial, comprenez les présidents des nations et des organismes internationaux, pour promouvoir le libéralisme financier anglo-saxon, comprenez la politique par et pour les riches. 

« De l’entregent et une vision planétaire »

« Pour y être coopté, il ne suffit pas d’être patron de Coca-Cola : il faut avoir de l’entregent et une vision planétaire », explique l’avant dernier président du Bilderberg, le flamboyant vicomte Etienne Davignon, dans son immense bureau qui surplombe la place Royale à Bruxelles. Lui-même tutoie la terre entière. Ancien commissaire européen, cet octogénaire belge toujours bronzé et courtois est administrateur d’une dizaine de multinationales. « Steevie », comme le surnomment ses amis du gotha, a siégé pendant des décennies au comité directeur du club, aux côtés de figures historiques, tels le magnat italien Giovanni Agnelli ou l’ex-secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger, et de personnalités montantes, comme l’avocat Tom Donilon, qui deviendra conseiller de Barack Obama pour la sécurité.

Les trente se réunissent deux fois par an – généralement dans une capitale européenne pour parler de la situation du club et du monde.
Ils en profitent pour dîner discrètement avec les dirigeants locaux ou les leaders prometteurs. En février, c’était à Rome, autour du nouveau président du Conseil italien, Mario Monti, un fidèle du Bilderberg depuis trois décennies. Il n’a fait que présenter ses réformes au club. Mais ces repas peuvent avoir une influence sur le cours des choses. En novembre 2009, le comité directeur se retrouve à Bruxelles. On invite le chef du gouvernement belge d’alors, Herman Van Rompuy. « Personne ne connaissait ce petit homme discret et quadrilingue, raconte « Steevie ». Il nous a fait un explosé très clair. Il a défendu l’euro avec force et brio, face aux Américains incrédules. »
Quelques jours plus tard, à la surprise générale, le « petit homme » est désigné à la présidence de l’Union européenne. « Sa brillante présentation l’a peut-être ajouté, au dernier moment, à la liste des candidats possibles »,reconnaît son compatriote Davignon, sans livrer d’autres détails. En revanche, les trente n’ont pas réussi à rencontrer le futur président français, François Hollande.
En novembre 2011, Henri de Castries avaient convié son camarade de l’ENA, qui venait tout juste de remporter la primaire socialiste, à plancher devant le steering committee à Paris. L’adversaire de Nicolas Sarkozy avait accepté, avant de se décommander. C’est son ami Jean-Pierre Jouyet, autre « voltairien », qui l’a remplacé au pied levé.



29 juin 2019

100 invités

Le comité directeur a une autre prérogative : établir la liste des cent invités à la prestigieuse conférence annuelle du Bilderberg, qui se déroule début juin, en Europe ou aux Etats-Unis. Comme tous les ans depuis 1954, David Rockefeller, 97 ans, assistera à la prochaine, « si sa santé le lui permet », précise le vicomte belge. Rares sont ceux qui déclinent l’invitation. Certains redoutent encore d’être épinglés par les « conspirationnistes ». François Fillon, par exemple, a refusé d’y assister tant qu’il dirigeait le gouvernement. Vladimir Poutine aussi. C’était en 2002 quand le président russe a commencé à vociférer contre l’Occident. Mais, le plus souvent, les invités acceptent, flattés.
« Etre convié à ce forum annuel est un signe de reconnaissance, une marque de prestige, assure Thierry de Montbrial, membre du steering committee jusqu’en 2011. J’y ai été coopté en 1976, en remplacement de Wilfrid Baumgartner, ministre des Finances sous de Gaulle », glisse-t-il pas peu fier. C’est donc lui qui, pendant trente-cinq ans, a désigné les heureux élus français à la conférence du Bilderberg – « quatre par promotion », précise-t-il. Délicieux privilège pour cet X-Mines, éternel patron de l’lfri.
De l’ère Giscard au quinquennat Sarkozy, Thierry de Montbrial a fait défiler à la conférence du Bilderberg une grande partie de l’élite parisienne. Quand le français a été abandonné comme langue officielle du club, à la fin des années 1980, il n’a plus convié que des anglophones. « Ca limite le choix », ironise-t-il. Sont venus des dirigeants politiques, de droite et de gauche, des grands patrons, des journalistes réputés. Aujourd’hui encore, craignant d’être stigmatisés par les obsédés du complot, certains n’avouent leur participation que du bout des lèvres. « Moi, je regrette de ne pas avoir été invité plus souvent », reconnaît franchement le député UMP Pierre Lellouche, grand spécialiste de l’Otan.



31 mai 2019

Jets privés et limousines

La conférence annuelle est organisée comme un sommet de chefs d’Etat. Arrivés en jets privés et en limousines aux vitres teintées, les 130 happy few sont enfermés pendant deux jours et demi dans un hôtel de luxe entièrement privatisé. L’obsession de la sécurité et de la confidentialité est telle que le lieu exact de la rencontre est tenu secret jusqu’au dernier moment. « A ce point, c’est ridicule, confie Hubert Védrine. Il y a même un système de triple badge pour franchir chacune des trois barrières de sécurité. » « Il est interdit de venir avec son conjoint ou sa secrétaire », ajoute Nicolas Bazire, l’ancien directeur de cabinet de Balladur et témoin de mariage de Nicolas Sarkozy. Et « pas le droit non plus de partir avant la fin du week-end », précise le patron de Publicis, Maurice Lévy.
A l’extérieur, des militants altermondialistes tentent de prendre des photos des participants. Leurs pancartes dénoncent une conspiration. « Cette idée de complot est une farce, assure Hubert Védrine. Le Bilderberg réunit des gens du même monde qui se rencontrent dans d’autres cercles. » « Contrairement aux fantasmes, aucune décision n’y est prise », assure l’économiste et éditorialiste au « Figaro » Nicolas Baverez, qui vient de remplacer Thierry de Montbrial au comité directeur. « En fait, on est là pour travailler. Les deux jours et demi sont très intenses. De 8 heures à 20 heures, il y a une succession de débats. » Les thèmes ? Depuis peu, le site du Bilderberg en publie une liste dont on ignore si elle est exhaustive.
Au menu officiel de la conférence 2012, à Chantilly (Etats-Unis) : »austérité et croissance », « l’Occident face à l’Iran » ou « géopolitique de l’énergie ». Selon nos informations, cette année, ils débattront de l’accélération de la croissance aux Etats-Unis et en Europe, du nationalisme et du populisme ou des orientations prioritaires de la recherche médicale… Bref, les grands dossiers du moment. « Les exposés sont strictement limités à dix minutes et les questions à trois minutes », raconte l’ancien patron de la banque Paribas André Lévy-Lang. Seul Henry Kissinger n’est pas rappelé à l’ordre quand il déborde.


Christine Lagarde, Valérie Pécresse et François Fillon
« Le plus souvent, ce sont les à-côtés de la conférence qui sont les plus intéressants », dit Anne Lauvergeon. Pendant deux jours et demi, du petit déjeuner au coucher, les cent trente invités ne se quittent pas. « C’est plus intime que Davos, souligne Maurice Lévy. On a le temps de construire des relations qui vont au-delà du ‘speed dating’. » Autour d’un verre ou pendant une promenade, des discussions inattendues s’amorcent. Lors du Bilderberg de 1998, en Ecosse, l’ancien directeur de la stratégie de Matra Jean-Louis Gergorin a appris que l’allemand Dasa et l’anglais BAE négociaient leur rapprochement. Du coup, il a initié la fusion entre Matra et Aerospatiale, qui a donné ensuite naissance à EADS. Philippe Villin, lui, a rencontré là-bas le banquier qui l’a aidé à démarrer dans la finance quand il a quitté « le Figaro ».
Pour la première fois depuis 1954, le Bilderberg vient de publier sur son site la liste des participants à sa conférence annuelle qui démarre le 6 juin dans le Herfordshire, au nord de Londres. Seront présents notamment Christine Lagarde, Valérie Pécresse et…
François Fillon.

Confidentialité absolue

Autre règle, plus surprenante : tous les membres, sans distinction de titre, doivent accepter d’être assis par ordre alphabétique. Ainsi, lors des trois conférences auxquelles elle a assisté, la star du petit écran Christine Ockrent s’est-elle retrouvée à la droite de Béatrix d’Orange-Nassau, reine des Pays-Bas (et fille du prince Bernhard). Tandis que la Russe Lilia Shevtsova, kremlinologue réputée, côtoyait l’autre souveraine habituée du Bilderberg, la reine Sofa d’Espagne.
Au Bilderberg, tout le monde est traité sur un pied d’égalité. Le compte rendu des débats est rédigé par deux journalistes de l’hebdomadaire économique britannique « The Economist », qui font office de greffiers mais n’ont pas le droit d’en publier le contenu.
Tous les participants sont tenus de respecter une confidentialité absolue. Même les think tanks les plus stricts, comme le prestigieux club de géostratégie Chatham House, autorisent que l’on dévoile la substance des discussions, à condition de ne pas citer de personnalités précises. « A Bilderberg, c’est le silence total », souligne, admiratif, Maurice Lévy. « A cause de cette contrainte, certains journalistes réputés refusent de venir », admet le vicomte Davignon. Mais les hauts responsables parlent plus librement que dans d’autres forums. Le patron des services secrets britanniques a pu ainsi décrire la cyberdéfense en détail, bien avant que le sujet ne devienne médiatique.
Cette liberté de parole provoque parfois des étincelles. En juin 2003, alors que l’armée américaine vient d’envahir l’Irak, la conférence annuelle se déroule au Petit Trianon à Versailles. Le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, fervent opposant à la guerre, accepte de se déplacer. L’éditeur Conrad Black, propriétaire notamment du « Daily Telegraph », le prend à partie.
Il l’accuse d’avoir souhaité une défaite des Etats-Unis. « C’est faux », s’insurge Villepin. « Pourtant quand l’un de mes journalistes vous a demandé si vous préfériez une victoire de Saddam Hussein ou de George Bush, vous avez refusé de répondre », lance Black. Le Français dément. « J’ai ici la cassette de l’interview, vous voulez l’entendre ? », rétorque le Canadien.


« Un niveau inégalé dans le monde »

« Parce que rien ne fuite, les conversations du Bilderberg sont d’un niveau inégalé dans le monde », dit, enthousiaste, Michel Rocard.
Plus réservé, Philippe Villin, ancien patron du « Figaro », trouve les invités « assez conformistes », « tous attachés au capitalisme et au libre-échangisme ». « Les sessions sont d’un intérêt variable », commente Anne Lauvergeon. L’ex-patronne d’Areva se souvient du jour où, en 2007, José Luis Zapatero est venu présenter, en avant-première, les mesures financières que son gouvernement allait prendre.
« Il a été applaudi à tout rompre, raconte-t-elle. Et puis on a vu le résultat… »
Passionnante ou pas, la conférence du Bilderberg est l’occasion de se faire repérer par des hommes très puissants. Manuel Valls, Michel Sapin et Jean-François Copé y sont allés. « Copé, vous êtes sûr ? Je ne l’ai pas remarqué », dit, vachard, le vicomte Davignon.
Margaret Thatcher a été invitée dès 1975, quatre ans avant sa nomination à Downing Street. Et Bill Clinton, en 1991, quand personne ne misait sur lui. C’est l’un des piliers du club et grand argentier du Parti démocrate, Vernon Jordan, qui a repéré l’obscur gouverneur de l’Arkansas.
Le Bilderberg a joué un rôle dans la présidentielle américaine de 2004. En juin, alors qu’il est en passe d’être désigné candidat face à
George Bush, John Kerry (autre habitué du club) cherche un colistier. Selon le « New York Times », il reçoit alors un appel de son ami le diplomate Richard Holbrooke. Celui-ci est à Stresa, en Italie, où il assiste à la fameuse conférence annuelle. Il vient d’écouter une intervention du sénateur de Caroline du Nord John Edwards, et a été séduit. Il lui recommande de le choisir. Kerry écoutera son
conseil.


Le Groupe Bilderberg – Polony – 14.02.2019

Un bref cours historique de Natacha Polony sur le Dîner du Siècle, le Groupe Bilderberg, les Young Leaders. Un exercice délicat car sitôt taxé de "complotisme", mais un exercice ayant le mérite de la clarté…

Publiée par Lanceur d'alerte. sur Vendredi 15 février 2019

Comment fabriquer un président de la république à l’insu de son peuple… ?

La plupart des gens pensent que l’arme de destruction massive reste la plus redoutable d’entre toutes.
Rares sont ceux qui ont compris que la pire d’entre elles est celle du 4ème pouvoir.
Le pouvoir médiatique. Celui du contrôle de l’information !
La gâchette de toutes les autres armes !

Les Maîtres actuels de ce monde l’utilisent depuis la fin des temps afin de contrôler les peuples à travers ce que l’on appellera « le média mensonge » (un grand merci à M. Michel Collon pour ses analyses éclairées sur ce sujet!).
Pour exemple, cette fameuse révolution de 1789, sciemment organisée par l’oligarchie Française, provoquant la colère du peuple, tout en usant de manipulations médiatique afin de renverser le roi, dans l’unique but de ne plus verser de contribution au royaume de France, et de fait, de s’enrichir de façon individuelle.
Non Cher peuple de France. Cette révolution n’était pas la vôtre !
Vous n’en étiez que l’instrument permettant à une caste de nobles privilégiés de prendre possession du pouvoir et des intérêts qui en découle.
« Liberté égalité fraternité » n’en n’a été que le slogan incrédule permettant de vous conditionner à des fins privées.
Encore de nos jours, vous découvrez cette vérité incontestable à travers le venin médiatique proliféré sur ordre de ces élites, qu’elles soient industriels ou financière, usant de corruption gouvernementale, au détriment du peuple et au nom du narcissisme impérieux, se voulant Maître du monde!
Le 4ème pouvoir a la particularité de transcender la sérénité de n’importe quel peuple en peur collective, plaçant ainsi les hommes dans la division et le chaos afin d’en assurer le contrôle.
La peur de ne pas pouvoir subsister financièrement,
La peur de perdre son emploi,
La peur de l’autorité.
La liste est longue…
Pour preuve, lors de toutes élections présidentielles, le peuple Français a été, est, et sera prochainement divisé afin de permettre le règne politique sous influence élitique .
L’exemple en est de rigueur. Seul 22 % de la population Française avait voté pour Emmanuel Macron qui, dans ses discours stériles fortement médiatisés par les journaux et chaînes privées, promettait aux citoyens Français le rassemblement et le renouveau fait de prospérité, de bonne foi et de modernité. Hurlant d’hystérie, annonçant le début d’un nouveau monde prospère…
Prospère pour qui… ?
La vérité, la voici :
Fabriquer un président c’est user de machiavélisme afin de mettre sur pied, un plan médiatique, parsemé par le 4ème pouvoir, afin de diriger l’urne vers le candidat préalablement choisi par les élites.

Et à défaut, diviser le reste de la population afin de construire une majorité faite d’une minorité d’électeurs.
Comme la plupart d’entre vous le savez, le président actuel brille de par son égocentrisme agrémentée d’une pathologie se rapprochant de la psychopathie, entraînant son peuple dans la misère afin de se glorifier devant ses Maîtres, Tel le fou dansant sur la table des rois.
Aux vus du carnage économique généré par ce gouvernement de peu de scrupule, Il y a fort à parier que le fusible LREM se mette à griller lors des prochaines élections présidentielles.
De position de Maître de la manipulation machiavélique, il faut donc trouver son remplaçant doté d’une pseudo nouvelle idéologie, étant entendu que l’objectif ultra capitaliste restera le même, tel que pratiqué depuis plus de 300 ans. C’est-à-dire, sociabiliser les pertes financières, et privatiser les bénéfices.
Pour cela, il sera donc indispensable d’amplifier le chaos !!
Ce chaos, permettra de semer la discorde dans le peuple, et de surcroît, entre les peuples.
Ceci en les affligeant dans ce qui pourrait les atteindre au plus profond de leur quotidien. C’est-à-dire « vivre dignement ».
La prochaine recette sera donc l’insécurité à travers la ségrégation culturelle et raciale.
L’argumentation axée sur le sujet de l’amplification de l’immigration!
Comme vous le savez, le traité de Marrakech a été signé par E. Macron.
Nulle doute que celui-ci l’eut été sur ordre de puissants internationaux!.
En effet, en tant que citoyen Français, il ne me semble pas lui en avoir donné le pouvoir par voie de référendum…
Cependant, la raison en est simple.
Il est impératif, aux yeux du mouvement oligarchique, d’amplifier le problème de l’immigration de façon à faire croire au peuple Français que leur besoin de subsistance est mis en danger.
En d’autre termes, les oligarques de ce pays seront en mesure de procéder au grand remplacement et embaucher ainsi une main d’œuvre à bas prix tout en générant d’avantage de misère dans ce pays.
Avez-vous remarqué qu’en ce moment, les médias usent amplement de communication médiatique afin de faire peser sur le pays, le sujet le l’immigration, de la religion, et de surcroît, de l’insécurité… ?
Savez-vous pourquoi ?
Parce que, outre l’extinction du fusible Macron, il devient grand temps (en préambule des élections présidentielles de 2022) de vous conditionner et ainsi d’orienter votre voie électorale vers le prochain sauveur providentiel.
C’est-à-dire, la prochaine « Présidente de la République ».
Celle certainement déjà présentée aux membres du Groupe Bilderberg, seul tout puissant Gouvernement international proclamé à votre insu.
https://www.youtube.com/watch?v=yZaXqjU70M4
Cette future candidate déjà en campagne avec pour objectif de réunir les politiciens bien évidemment corrompus ou en passe de l’être, à coup de billets Panaméens!
https://www.youtube.com/watch?v=r0yMk7vs6Xk
La prochaine Emmanuel Macron !
Aujourd’hui, les médias vous submergent de fait divers lies à l’immigration.
Cette stratégie n’a pour but que de vous influencer vers un vote extrémiste et ségrégationniste construit à travers vos peurs.
Sur ordre des puissants, les médias se font fort de vous faire croire que s’il n’y a pas d’emploi en France, c’est tout simplement parce que l’immigration vous le vol.
Comme vous pouvez l’imaginer, cette propagande est fausse !!
Seriez-vous à même de vous positionner, ne serait-ce qu’un instant, face aux situations suivantes :
Si vous étiez l’habitant d’un pays, ou Africain, ou du Moyen Orient, ou de l’Amérique Latine, gorgé de matières précieuses (pétrole, métaux précieux, pierres précieuses, uranium, et que sais-je encore) dont la présidence serait tenue par un Représentant de votre peuple déterminé à exploiter ces richesses en faveur de l’économie de son pays et de façon légitime, à vous en faire bénéficier.
Partiriez-vous à l’étranger pour trouver du travail… ?
Maintenant, si un coup d’état était monté dans ce même pays, sur ordre et financement de puissances étrangères, notamment occidentales privées, afin de destituer, voir tuer le président en place, pour le remplacer par une marionnette corruptible, dont le but serait de laisser ces fameuses Sociétés piller votre pays en vous affamant et en vous destituant de ces richesses. Partiriez-vous de ce pays avec votre famille, afin de trouver paix, nourriture et sécurité auprès d’une nation étrangère?
Quelques petits exemples pour vous illustrer ces hypothèses :
https://www.youtube.com/watch?v=TJTlGmqL4A4&t=42s
https://www.youtube.com/watch?v=qkGVanC8nEU&t=22s
Comme vous pourrez le constater, en 2022, trois choix essentiels s’offriront à vous lors des élections présidentielles, en 2022:

Voter sous conditionnement de propagandes mensongères basée sur des taux d’audimat et de sondages truqués ou orientés par des Sociétés privées appartenant à des castes financières privées, afin de vous influencer psychologiquement à leurs avantages!

Voter la désertion et le désintéressement de votre avenir à travers le vote blanc ou l’abstention…

Voter de façon divisée pour de multiples partis, et ainsi donner indirectement le pouvoir à cette caste d’oligarques!

Créer l’unification d’un parti démocratique fondé sur de véritables valeurs démocratiques, prônant l’authentique et véritable Liberté, égalité, Fraternité inavouée jusqu’à ce jour.
Une chose est incontestable, l’union ne pourra faire que la force, et mettre à la porte toutes ces impostures machiavéliques proliférées depuis des siècles à l’insu de nos véritables valeurs.
Il devient urgent d’instaurer de façon transparente et authentique notre souveraineté populaire et démocratique en votant pour un parti prônant la sortie de l’UE. Et ainsi nous approprier à l’insu de toute corruption, quelle qu’en soit sa forme, nos véritables droits et implications patriotiques.
De toute évidence, et ce n’est un secret pour personne, l’UE est une farce oligarchique instaurée au détriment et à l’encontre de tous les peuples.
Tout comme de façon démocratique, j’appelle à tous ceux s’opposant à cet état de fait, à s’exprimer aujourd’hui, en prenant bien soin de ne pas user d’arguments dont la seule intention serait de s’emparer de l’influence d’un peuple nourrie de peur…
Pour ce qui concerne l’immigration, il ne tiendra qu’à nous de ne soutenir militairement et financièrement les multinationales Françaises désirant perpétuer les massacres et coups d’état à des fins privées, et trouver des accords commerciaux pacifiés avec ces pays en voie de développement afin de leur acheter le plus honnêtement possible leur matières premières tout en constituant de façon équitable, des échanges diplomatiques et harmonieux, de toutes forme..
En d’autre termes, vivons en paix !!!!
Luttons solidairement pour un monde équitable et pacifique !!!!!
Source : Soutien à Alexandre Langlois publié le 18/10/19

Groupe BILDERBERG : Société secrète qui regroupe les personnalités les plus puissantes de la planète. Personne ne s’étonne que 120 personnalités (financiers, politiciens, vedettes de cinéma, etc) se rencontrent secrètement une fois par an dans un lieu retiré, avec des gardes armés, pour planifier le nouvel ordre mondial. Le silence des médias sur cet événement est assourdissant. David Rockfeller a lui-même remercié les médias en personne pour n’avoir rien divulgué ; il a dit : « Sans votre aide, nous n’aurions pas pu mener à terme notre expansion mondiale ». Les plus grands de la presse sont complices et se taisent, à tel point qu’un d’entre eux a même organisé une de ces réunions. Les vraies décisions sont prises par les Bilderbergers de façon arbitraire, la démocratie n’étant qu’une façade. Les Sociétés financières gravitent autour des familles Rockefeller et Rothschild qui sont la base de l’élite Bilderberg. Les membres de ce groupe choisissent les Présidents des États-Unis, comme Jimmy Carter, Clinton, etc.. qui ont été mis en place.

– Site officiel : http://www.bilderbergmeetings.org/index.php
– Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Bilderberg
– Liste des membres du groupe Bilderberg https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_membres_du_groupe_Bilderberg

Vous vous demandez certainement pourquoi les médias traditionnels français, pour ne parler que d’eux, n’en parlent pratiquement pas ? Pour tenter d’entrevoir le début d’une réponse, Intéressons-nous à ceux qui les pilotent :

– Le Monde : Entre autres Matthieu Pigasse, directeur général délégué de Lazard, une banque d’affaires franco-américaine dont le siège social se trouve aux Bermudes.
– Le Nouvel Observateur : Claude Perdiel, industriel qui a forcé, il y a un an, Rue89 à se désinscrire du syndicat de la presse indépendante d’information en ligne.
– RTL, M6 : L’énorme et très influente Fondation Bertelsmann, avatar de l’entreprise du même nom qui collaborait avec l’Allemagne Nazie (http://www.liberation.fr/culture/2002/10/10/le-passe-nazi-de-bertelsmann-avere_418043).
– Libération : Édouard de Rothschild, homme d’affaires franco-israélien.
– Le Figaro : Serge Dassault, puissant industriel qu’on ne présente plus.
– Le point : François Pinault, homme d’affaire qu’on ne présente plus.
– Direct 8, Direct Star, Direct Sport : Vincent Bolloré, puissant industriel qu’on ne présente plus.
– TF1 : Martin Bouygues, homme d’affaire qu’on ne présente plus.
– Europe 1 : Arnaud Lagardère, homme d’affaire qu’on ne présente plus.
– France Télévision, Radio France et Consorts : Y a t’il encore quelqu’un d’assez naïf pour penser que ces corporations étatiques puissent être indépendantes du pouvoir en place ?
– Et cetera, Et cetera, …

Bref, on peut légitimement imaginer que ces médias, pour la grande majorité tout sauf philanthropiques, n’ont aucun intérêt à enquêter sur cette réunion qui sert probablement leurs intérêts. D’aucuns diraient que le club Bilderberg décide du sort des démocraties occidentales en manipulant l’opinion publique par l’intermédiaire des hommes et rares femmes politiques qu’il adouberait en coulisse. On vous invite à continuer cette passionnante enquête sur Internet…

BILDERBERG 2019

Cette année, la réunion secrète annuelle eu lieu du 30 mai au 2 juin 2019 en Suisse, à Montreux, dans un hôtel de luxe situé sur les rives du lac Léman. (5)

Qui a été invité, cette année?
Parmi les 130 participantshttps://www.bilderbergmeetings.org/meetings/meeting-2019/participants-2019 il y a eu le gendre et conseiller du président américain Donald Trump (J. Kushner), le secrétaire général de l’Otan (J. Stoltenberg), le Premier ministre néerlandais (M. Rutte),la ministre allemande de la Défense (U. von der Leyen), l’ancien président de la Commission européenne (J. M. Barroso), la directrice de l’Unesco (A. Azoulay), l’ancien secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger,…

…et notre ministre français de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire.

Ont participé aussi à cette réunion des chefs de grandes entreprises, (ex: PDG de Total, d’Axa), de grandes banques (ex: Credit Suisse), et des intellectuels, etc.

Et, il y a eu une visite « surprise »! Oui, cette réunion ultra secrète a ouvert ses portes à Mike Pompeo, secrétaire d’Etat américain de Donald Trump. Mike Pompeo est aussi ancien directeur de la CIA et n’exclut pas de se présenter à la Maison Blanche à l’avenir. (5)(7)

Toutesces personnes ont des postes clefs des pouvoirs, de la politique, de l’économie, de la défense militaire et de la connaissance. Leur capacité d’influence sur le monde est énorme.

De quoi ont-ils parlé cette année lors de leur réunion secrète?

https://www.bilderbergmeetings.org/press/press-release/press-release
Sur le site du Bilderberg est écrit qu’ils se sont réunis pour parler des thèmes suivants : « quelle suite pour l’Europe ? », « les réseaux sociaux comme arme », « un ordre stratégique stable », « changement climatique et développement durable », « la Chine », « la Russie », « le futur du capitalisme », « le Brexit », « l’éthique dans l’intelligence artificielle », « l’importance de l’espace » et « les cybermenaces ».

Source : « Le pouvoir secret du groupe Bilderberg« 

Henri de La Croix de Castries, dit Henri de Castries, homme d’affaires français et Président actuel du Groupe Bilderberg

Qu’est-ce que Bilderberg ? Qui sont les participants ? Quels sont les sujets abordés ?

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