Depuis mardi 25 février, Amazon a ouvert son premier supermarché Amazon Go Grocery automatisé et sans caisses à Seattle, dans l’état de Washington aux Etats Unis, siège du groupe. Il n’est pas nécessaire que le client scanne lui-même ses produits. Encore plus terrifiant, Amazon voudrait vous faire payer avec votre main !
Amazon a ouvert une épicerie sans caisse à Seattle, dans le prolongement de son concept de magasin de proximité Amazon Go, qui permet aux consommateurs de faire leurs achats hebdomadaires sans avoir à les payer physiquement.
Après les épiceries Amazon Go sans caisses, l’entreprise voit plus grand en ouvrant sur ses terres, à Seattle, le premier Amazon Go Grocery. Un magasin plus vaste, aux références plus nombreuses, imaginé sur le même concept que les autres points de vente Amazon Go. Pour rappel, ces boutiques exploitent une myriade de capteurs et de caméras qui tiennent les comptes au fur et à mesure que le client dépose des articles dans son panier afin de le facturer automatiquement à sa sortie, sans qu’il n’ait à passer en caisse ou à scanner quoi que ce soit.
Ni caisses ni caissiers
Ce lancement s’ajoute aux magasins Amazon Go, un concept lancé il y a deux ans qui permet aux clients des villes américaines d’acheter des marchandises dans des magasins de proximité spéciaux sans carte ou argent liquide, mais en les scannant dans le magasin à l’aide de l’application Go.
Au lieu de payer physiquement, les clients sont suivis par des caméras installées au plafond et des capteurs placés sous les étagères qui détectent quand quelque chose est pris. Les clients peuvent alors sortir avec les articles qu’ils ont pris et le montant est prélevé sur la carte enregistrée dans leur application.
Selon Recode, des vendeurs seront présentsdans le magasin pour aider à vérifier l’identité des clients lors de l’achat d’alcool, à réapprovisionner et à accueillir les clients à leur entrée.
Le site de 1000 mètres carrés est le plus grand essai de la technologie « Just walk out » d’Amazon à ce jour et abrite quelque 5000 marchandises, des produits frais emballés individuellement à la viande.
Contexte principal :Amazon Go a été lancé en 2018 au siège de la société à Seattle. Il s’agissait d’un magasin de proximité proposant des aliments pour le petit-déjeuner et le déjeuner, et destiné aux clients pressés travaillant dans les bureaux voisins. Il s’est développé pour atteindre environ 25 magasins dans les grandes villes des États-Unis.
À surveiller :La technologie pourrait-elle être déployée dans les magasins Whole Foods ? Amazon, qui possède la chaîne d’épicerie depuis 2017, n’a pas fait de commentaires sur la possibilité de déployer le système dans ses 500 magasins aux États-Unis.
Digression : Walmart a lancé l’année dernière une Fast Lane de type Amazon Go qui permet aux clients de ne pas passer à la caisse en utilisant une application dédiée pour scanner leurs marchandises. Avant cela, 7-Eleven a testé son propre système mobile « scan and go ».
Source : Forbes 28 février 2020
Chaque fruit ou légume est facturé à la pièce
Chaque produit est facturé individuellement. Côté fruits et légumes, les prix sont facturés à la pièce. Il n’est donc pas nécessaire de réaliser de pesée. Une banane coûte 19 cents, un avocat est à 49 cents. Le supermarché est ouvert tous les jours, de 7 heures du matin à 11 heures du soir ou jusqu’à minuit, vendredi et samedi.
La détection des achats est effectuée par des technologies utilisées dans les voitures autonomes, indique Amazon. Il s’agit de la vision par ordinateur, de capteurs et d’intelligence artificielle. La technologie « Just Walk Out » détecte le moment où les produits sont retirés ou retournés aux rayons et elle les place dans un panier virtuel. Lorsque l’on a terminé ses achats, on quitte le magasin. On est débité sur son compte Amazon par la suite.
Entre supermarché et entrepôt robotisé, Amazon planche sur son nouveau concept
par AUDE CHARDENON | PUBLIÉ LE 24 FÉVRIER 202
Prévu pour 2020, le nouveau magasin d’Amazon aurait, à première vue, tout d’un supermarché classique. C’est apparemment en coulisses que se trouvent les innovations de ce nouveau concept de magasin, avec un espace de « micro fulfillment » lui permettant d’accélérer une fois de plus sur les commandes en ligne.
Le 13 février dernier, le média Bloomberg dévoilait les premières photos d’un concept imaginé par Amazon, et dont l’ouverture est prévue pour 2020 à Los Angeles. Le site américain, qui a pu le visiter en exclusivité, montrait un aperçu de ce qui ressemble à un supermarché classique doté de linéaires, de comptoirs dédiés à la vente de produits frais et d’un espace de restauration baptisé Fresh Kitchen. Matt Newberg, en charge du site HNGRY, a quant à lui consulté les plans de ce nouveau magasin. Et comme à son habitude, le géant américain de l’e-commerce risque de surprendre.
670 M² D’ENTREPÔTS ROBOTISÉS
C’est une petite zone qui a le plus intéressé le spécialiste. Cet espace de « micro fulfillment » – c’est-à-dire un lieu réduit dédié au traitement automatisé des commandes – fonctionnerait, selon les autorisations consultées, de 6 heures à 2 heures du matin, afin de fournir un service de livraison express.
Couvrant une surface d’environ 670 m², soit environ 1/5e de la surface totale du magasin, cet espace serait dédié aux boissons alcoolisées et aux produits emballés, notamment frais puisqu’il serait équipé de réfrigérateurs et de congélateurs. Ces informations semblent concorder avec celles de Bloomberg, qui notait la présence d’un kiosque dédié à « la prise des commandes et retours des clients » mais également « aux professionnels des services de livraison, qui achemineront les commandes vers les domiciles des clients« .
L’ALIMENTAIRE, TOUJOURS UN DÉFI POUR AMAZON
Selon Matt Newberg, la firme de Jeff Bezos travaille avec Dematic, une société spécialisée dans les solutions automatisées de stockage, et qui distribue entre autres en France les cubes robotisés d’AutoStore. Ce système serait complémentaire des grands entrepôts situés en périphérie et permettrait donc d’accélérer encore sur la livraison et la fameuse bataille du dernier kilomètre, l’une des forces d’Amazon depuis sa création. L’alimentaire reste néanmoins un défi à relever, malgré l’acquisition de l’enseigne Whole Foods en 2017 et le déploiement du magasin sans caisse Amazon Go, désormais au nombre de 25 aux Etats-Unis.
Amazon est-il en train d’inventer le supermarché du futur ? L’e-commerçant américain peaufine en tout cas son implantation physique et devrait se servir de quelques recettes testées dans ses autres concepts. Bloomberg explique ainsi que les rayons du nouveau magasin californien seront dotées d’étiquettes numériques identiques à celles que l’on trouve chez Amazon Books et Amazon 4-Star. En revanche, Amazon a précisé qu’il n’y aura pas de déploiement de sa technologie Amazon Go.
Amazon veut vous faire payer avec votre main
Le célèbre site d’e-commerce travaille avec Visa sur un système de paiement biométrique où chaque carte bancaire serait liée à l’empreinte de la paume du client. Plus besoin de sortir sa carte pour payer, il suffira de poser sa main devant un scanner pour que le paiement soit effectué.
Comment payer, faciliter le paiement plus vite, plus facilement et surtout, en se rendant de moins en moins compte, c’est l’obsession de tous les marchands. A leur tête, Amazon et son patron Jeff Bezos, sont en passe de mettre au point une technique imparable. Il faudra peut-être dans un futur proche juste utiliser sa main et la poser sur un scanner. Il reste, que le projet va se heurter à certaines réglementations de protections des données personnelles.
C’est clair, Amazon en partenariat avec Visa et éventuellement Mastercard, travaille sur un projet qui devrait permettre de fluidifier le passage aux caisses. Le géant Américain de la vente, a déposé une demande de brevet pour un système permettant de régler ses achats avec la paume de sa main, sans sortir une carte de crédit. Des terminaux de paiement, spécialement conçus à cet effet sont à l’étude, il s’agit d’un scan de la main qui ne prendrait que 300 millisecondes. Amazon, n’est pas seul dans cette histoire, il entraîne avec lui des commerces comme les fast-foods, qui ont besoin que le passage en caisse soit ultra-rapide. Bien sûr, le paiement avec la main devrait en priorité équiper des boutiques physiques Amazon Go. Il s’agit de supérettes sans caisse, qui devraient dans un premier temps apparaître rapidement aux États-Unis, avant de se répandre dans le monde.
Cependant, tous les problèmes ne sont pas résolus. D’une part, de mauvaises langues font remarquer, que toutes les données collectées, comme le lieu et le moment de l’achat, seraient certainement archivées sur le cloud d’Amazon. Celui-ci, donnerait encore plus de puissance à la firme en terme de recueil de données personnelles qui pourraient être utilisés pour du placement publicitaire toujours plus pressant. De plus, le stockage des données bancaires dans le cloud, peut donner lieu à d’éventuels piratages. Actuellement, pour le paiement par reconnaissance faciale, ou de l’empreinte digitale, les informations de paiement sont uniquement stockées en local, dans le smartphone.
Si l’idée est séduisante, certaines questions pratiques restent en suspend. Par exemple, comment utiliser un compte en banque plutôt qu’un autre. En Europe, Amazon risque aussi de se heurter à la réglementation, sur la protection des données personnelles. Les banques traditionnelles, se montrent déjà frileuses quant à l’utilisation du système GooglePay, au motif que le géant ne donne pas les garanties nécessaires en matière d’exploitation de ces informations capitales.
Ensuite, Amazon va devoir convaincre les banques qui sont persuadées, qu’une collaboration avec le géant de la vente va se retourner contre elles, dans la mesure où l’ambition de l’entreprise est d’éliminer les intermédiaires avec les acheteurs.
Pour finir, il y a tout simplement les lois de certains pays. Dans le cas d’une application en France, l’utilisation d’un système de paiement biométrique demeure soumise à l’autorisation préalable de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL). Il s’agit de protéger la liberté et la vie privée des utilisateurs, qui au bout du compte, seront donc priés de fournir encore plus de données personnelles qu’auparavant.
Notons malgré tout, qu’Amazon n’est pas seul dans la course au paiement biométrique. En Corée du Sud, la Financial Services Commission, a autorisé en 2017 une technique d’identification des veines de la paume de la main, baptisée “BioPay”, en association avec Lotte, émetteur coréen de cartes de crédit. Le système est à l’heure actuelle testé, que dans un seul magasin à Séoul.
Crédit photo : Steve Sorensen Networth – Source : www.donnetonavis.fr , le 30 janvier 2020
Et si l’expression « payer de la main à la main » devenait réalité…
par Fabrice Auclert – Publié le 21/01/202
C’est un peu l’idée des brevets déposés par Amazon qui envisage de vous faire payer en caisse avec la paume de votre main. Au lieu de sortir votre carte bancaire ou votre chéquier, il suffira de passer la main sur un scanner, comme on le fait actuellement avec un code-barre, pour que le paiement soit effectif.
Selon le Wall Street Journal, Amazon n’en est qu’aux prémices de ce projet mais la firme a déjà noué des contacts avec Visa pour créer justement des terminaux capables de scanner la paume de votre main. Il ne s’agira donc pas des doigts comme c’est le cas désormais sur les smartphones pour déverrouiller son appareil ou se connecter à son compte en banque via une application, mais bien de l’intérieur de la main. Plus exactement, ce sont les veines qui permettraient d’identifier une personne.
Idéal dans un café ou un fast-food
L’idée est de lier une carte bancaire à la paume de votre main, et c’est le magasin qui s’occupera de la numérisation. Est-ce qu’il faudra le faire pour chaque magasin, restaurant ou boutique ? Pour l’instant, Amazon envisage de lancer cette technologie biométrique dans des enseignes de type fast-food ou cafés.
En fait, l’idée de faciliter le paiement dans des établissements que le client fréquente au quotidien ou de manière hebdomadaire. A chaque fois qu’il commande un café ou un croque-monsieur, il passe sa main sur le lecteur, et n’a plus à sortir sa carte bancaire. Bien évidemment, ça devrait aussi fonctionner dans les boutiques Amazon, déjà présentes aux Etats-Unis et bientôt en Europe.
Et la sécurité ?
Bien sûr se posera la question de la sécurité des données puisque l’empreinte de la paume sera stockée sur un serveur, et en lien avec un compte bancaire. D’autant qu’il y a déjà eu déjà des applications qui utilisaient la paume de la main pour s’identifier et/ou payer, et certaines avaient finalement été interdites, comme dans cet établissement scolaire de Floride, mais on en trouve encore dans d’autres Etats des Etats-Unis, notamment dans des hôpitaux. De quoi inquiéter les associations de défense de la vie privée mais aussi motiver les pirates…
Lorsque le système avait été lancée dans des écoles aux Etats-Unis au milieu des années 2010, des parents avaient obtenu son retrait, et leurs arguments étaient logiques, et surtout ils attendaient des réponses. « C’est très intrusif d’entendre l’expression « application de reconnaissance des veines » expliquait ainsi une mère de famille. « Qu’est-ce qu’il y a dans les veines de ma fille pour qu’on ait besoin de les photographier ? » Du côté des directeurs d’établissement, on avait reconnu un manque de pédagogie dans la présentation du dispositif. Il faut dire qu’ils avaient numérisé l’empreinte de la paume des enfants avant même d’en avoir parlé aux parents…
Se passer d’Amazon : mode d’emploi
Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.