Nous devrons désormais payer pour respirer

“Bientôt on nous fera payer l’air que l’on respire!”

« si nous ne nous soucions pas de préserver l’air que nous respirons, tôt ou tard nous devrons payer pour respirer ».

Mais malheureusement, c’est déjà chose faite dans certains pays. Déjà avant la pandémie, à Caracas, au Venezuela, les voyageurs devaient s’acquitter d’une taxe pour respirer l’air de l’aéroport… Quand sera t-il dans le Nouveau Monde, de l’après Covid ?


La compagnie d’assurances GPI Holding veut sensibiliser la population sur le taux beaucoup trop important de pollution qui règne à Tbilissi, en Géorgie : il est 9 fois plus élevé que la limite officielle, principalement à cause du mauvais entretien des voitures. « Malheureusement, les conducteurs ne se sentent absolument pas responsables de la dégradation de leur environnement », est-il expliqué dans la vidéo. Cette campagne de sensibilisation de très grande ampleur a permis de promouvoir une assurance « verte » : moins la voiture pollue, moins l’assurance coûte cher. Un argument de taille qui a convaincu les Géorgiens, puisque l’entreprise a gagné 25% de clients depuis ce coup marketing surpuissant orchestré par l’agence Leavingstone.

SELON UNE NOUVELLE ÉTUDE, PUBLIÉE DÉBUT FÉVRIER, 1 décès sur 5 dans le monde serait imputable à la pollution de l’air, soit environ 9 millions de morts par an. En France, 100 000 décès prématurés seraient attribuables à cette pollution.

Pollution de l’air : quand respirer tue

Quand la Covid-19 a commencé à se propager sur la planète, Francesca Dominici a pensé que la pollution de l’air accroissait le nombre de morts. Les habitants de zones polluées risquent davantage d’être atteints de maladies chroniques, et ces patients sont les plus vulnérables à la Covid-19. De plus, la pollution atmosphérique peut affaiblir le système immunitaire et enflammer les voies respiratoires. L’organisme est alors moins apte à lutter contre un virus qui les affecte.

De nombreux experts ont relevé ce possible lien. Toutefois, Francesca Dominici, professeur de biostatistique à Harvard, était particulièrement bien équipée pour l’analyser. Avec ses collègues, elle crée depuis des années une extraordinaire plateforme de données, qui compare les informations sur la santé de dizaines de millions d’Américains avec une synthèse quotidienne de l’air qu’ils respirent depuis 2000.

Responsable de 7 millions de décès prématurés par an, la pollution atmosphérique est dangereuse, même à faible dose.

Les dangers des PM2,5 – des particules de diamètre inférieur à 2,5 micromètres, soit environ un trentième de l’épaisseur d’un cheveu. 

Certaines de ces particules (de suie, par exemple) peuvent passer dans la circulation sanguine. Les scientifiques en ont trouvé – ainsi que des particules encore plus microscopiques, dites « ultrafines » – dans le cœur, le cerveau et le placenta.

Quand la pandémie s’est déclarée, Francesca Dominici et son équipe ont rapidement décidé de croiser les données nationales sur la qualité de l’air avec le décompte par comté des décès de la Covid-19 établi par l’université Johns Hopkins. Sans surprise, les taux de mortalité virale étaient plus élevés dans les zones affichant plus de PM2,5.

En décembre, l’équipe a annoncé que la pollution aux particules était responsable de 15% des morts du Covid-19 dans le monde. Ce taux était de 19% en Europe et, dans les pays fortement pollués d’Asie de l’Est, grimpait à 27%.

« Pour moi, cela n’avait rien de surprenant, dit Francesca Dominici. C’était tout à fait logique. » Elle savait déjà ce qu’une grande partie du public ignore : l’air pollué tue bien plus, et bien plus régulièrement, que le nouveau coronavirus.

À l’échelle mondiale, la pollution atmosphérique cause environ 7 millions de morts prématurées par an, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est plus du double de la consommation d’alcool et plus du quintuple des accidents de la route (et certaines études estiment même que le nombre de victimes de la pollution de l’air est supérieur aux estimations de l’OMS).

Ces décès sont dus en majorité à la pollution de l’air extérieur et, pour le reste, essentiellement à la fumée des poêles domestiques. La plupart se produisent dans des pays en développement. La Chine et l’Inde en représentent à elles seules la moitié. Toutefois, la pollution atmosphérique reste un tueur non négligeable dans les pays développés. La Banque mondiale estime le coût économique global de cette pollution à plus de 4000 milliards d’euros par an.

Aux États-Unis, cinquante ans après l’adoption du Clean Air Act (loi sur la qualité de l’air), plus de 45 % des habitants continuent de respirer un air malsain, selon l’Association américaine du poumon (ALA). Résultat: plus de 60000 décès prématurés par an – sans compter les milliers de personnes mortes parce que la pollution les rendait plus vulnérables à la Covid-19.

La pollution est un tueur invisible. Lors de notre échange, Dominici espérait que les nouveaux et terribles périls qui s’y ajoutaient – un virus violent et des feux de forêt – aideraient à admettre les dégâts qu’elle provoque.

Pourtant, en décembre, l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) a décidé de ne pas renforcer la norme nationale de qualité de l’air pour les particules fines PM2,5 – et ce, alors même que ses propres scientifiques avaient calculé que l’abaissement de la norme annuelle de 25 % épargnerait 12000 vies par an.

ARTICLE COMPLET : https://www.nationalgeographic.fr/environnement/pollution-de-lair-quand-respirer-tue

À Londres, où Ella Roberta Adoo Kissi Debrah vivait à un jet de pierre d’une artère très fréquentée, le gas-oil est une source de pollution importante. La fillette souffrait d’un asthme sévère et était souvent hospitalisée lors des pics de pollution. Sa maladie l’a emportée en 2013, à l’âge de 9 ans. « J’aimais tant quand elle me touchait le visage», dit sa mère, Rosamund (à droite). Pendant des années, cette ancienne enseignante s’est battue pour sensibiliser l’opinion à la pollution de l’air et pour que celle-ci figure sur l’acte de décès d’Ella. PHOTOGRAPHIE DE HOLLIE ADAMS, GETTY IMAGES; SERENA BROWN (À DROITE)

Payer pour respirer de l’air pur !

PAR  FREDOCOCOLIN · 1 MAI 2019

C’est parti comme un gag : « Et si on vendait de l’air des montagnes canadiennes en bouteilles » ? Deux copains ont en 2013 eu cette drôle d’idée et ont proposé leurs premières bouteilles sur un site de vente en ligne. Surprise : les bouteilles se sont très vite vendues, essentiellement en Chine et à Hong-Kong. Les deux copains ont donc décidé de lancer leur activité : vendre de des bouffées d’air pur dans les villes et pays les plus pollués du monde : inquiétant et triste commerce. Après l’eau, l’air que l’on respire va t’il devenir une ressource commerciale ?

L’air pur du Canada vendu en bouteille aux Chinois

La start-up lancée en 2014 s’appelle Vitality Air. Ce qui était au départ pour Moses Lam et Troy Paquette plus une facétie qu’un projet est en train de prendre un tour autrement plus sérieux. Il faut croire qu’il y a beaucoup plus de personnes qui souffrent d’un manque d’air pur que ne l’auraient supposé les deux comparses résidents d’Edmonton (Alberta), dans l’ouest canadien. 

Secret jalousement gardé

La première expédition de 500 bouteilles vers la Chine est écoulée en quatre jours. Avec les pics de pollution de Pékin et de Shanghai, les expéditions sont passées à la vitesse supérieure et ce sont actuellement 4 000 bouteilles qui y sont acheminées. Sur le site de vente aux enchères chinois, Taobao, le produit s’arrache littéralement assure le représentant de la compagnie sur place.

Vitality Air qui se targue d’être « révolutionnaire » est encore une toute petite entreprise où tout est « fait à la main ». Les deux entrepreneurs partent régulièrement dans les Rocheuses pour « récolter » leur matière première. Après avoir effectué des prélèvements pour repérer le point où l’air est le plus pur, ils font le plein de leurs bonbonnes sous pression. La façon dont ils s’y prennent est un secret de fabrication jalousement gardé.  

Chaque bouteille est accompagnée d’un masque et contient entre 80 et 150 bouffées d’air « de la meilleure qualité au monde ».

Article complet de Claire Arsenault – RFI – Publié le : 25/12/2015

Pollution de l’air : médaille de l’inaction pour le Gouvernement

25 MARS 2021

Malgré le délai de six mois accordé par le Conseil d’Etat et la menace d’une lourde amende (une astreinte record de 10 millions d’euros pas semestre), le gouvernement persiste et signe dans l’inaction contre la pollution de l’air : il n’a pas fait en sorte de respecter les normes concernant la pollution atmosphérique dans 8 zones urbaines.

UNE DERNIÈRE CHANCE ?

Souvenez-vous, en juillet dernier, le Conseil d’Etat offrait une dernière chanceau Gouvernement, fautif sur la pollution de l’air : 6 mois supplémentaires pour agir et prendre les décisions structurantes nécessaires pour améliorer la qualité de l’air dans 8 zones en France. Plus de six mois plus tard, le Gouvernement n’a toujours pas saisi cette dernière chance.

Non seulement le Ministère de la Transition Écologique et le Premier Ministre ont fourni les pièces demandées par le Conseil d’Etat en retard, mais ces dernières sont encore une fois décevantes. Notre analyse de ces documents montre de graves insuffisances : la pollution atmosphérique persiste à des taux inquiétants. Une fois de plus, les mesures structurantes nécessaires n’ayant pas été prises, c’est la santé des citoyens qui trinque.

Visiblement, demander gentiment au Gouvernement d’agir sur cet enjeu de santé publique ne suffit pas. Le menacer d’une amende de 10 millions d’euros par semestre de retard ne semble pas non plus l’effrayer. Nous demandons donc une amende maximale pour le Gouvernement récalcitrant, amende dont le bénéfice irait aux services publics locaux de la gestion de la qualité de l’air et qui ont, eux la volonté d’agir.

Comme nous, vous vous dites sûrement que ce constat alarmant devrait pousser le Gouvernement à prendre des mesures fortes et ambitieuses pour améliorer rapidement la qualité de l’air dans les villes concernées. D’autant plus que les preuves s’accumulent pour démontrer que les épisodes de pollution de l’air aggravent la crise sanitaire liée au COVID-19.Oui mais, force est de constater que les quelques mesures prises, dans le secteur des transports notamment, sont loin d’être à la hauteur et reflètent un grave manque de volonté de la part des décideurs. 

Dans le cadre de l’examen du projet de loi Climat & Résilience, en cours à l’Assemblée Nationale, le gouvernement se montre d’ailleurs actuellement défavorable à toute tentative de rehausse de l’ambition du texte, notamment sur des enjeux structurants relatifs à la lutte contre la pollution liée au trafic automobile et routier. 

LE GOUVERNEMENT DANS LE COLLIMATEUR DU CONSEIL D’ÉTAT ET DE L’UE

Depuis juillet, l’absence d’efforts du côté du Gouvernement en matière de pollution de l’air et d’émissions de gaz à effet de serre (dans l’Affaire Grande Synthe) est pourtant dans le collimateur du Conseil d’Etat, qui a annoncé suivre ces deux dossiers de très près. Espérons que cette fois, l’immobilisme étatique ne restera pas impuni.

Au niveau européen, le Gouvernement est également épinglé pour son mauvais comportement : depuis le 3 décembre dernier  il fait l’objet d’une nouvelle mise en demeure adressée par la Commission européenne, l’enjoignant à respecter les normes européennes sur la qualité de l’air.

RESTONS ATTENTIFS !

Nous serons très attentifs à la troisième décision du Conseil d’Etat à venir d’ici cet été, qui déterminera si l’Etat doit payer une astreinte pour son inaction, le montant de cette dernière, les bénéficiaires ainsi que la répartition. Face à l’immobilisme du Gouvernement, le Conseil d’Etat doit non seulement s’assurer de la bonne exécution de sa décision, mais aussi de l’application de l’astreinte maximale. https://www.amisdelaterre.org

Le gouvernement du Canada investit 6 millions de dollars dans l’action et l’éducation des jeunes Canadiens à l’égard des changements climatiques.

HALIFAX, NS, le 9 avril 2021 /CNW/ – Les Canadiens veulent de l’air pur et de l’eau propre pour leurs enfants et leurs petits-enfants. Lorsque les entreprises polluent notre milieu naturel, elles doivent payer des amendes, et le gouvernement du Canada s’assure que le bien environnemental succède à tout dommage à l’environnement en veillant à ce que ces amendes soient investies dans des projets bénéfiques pour l’environnement.

En lire plus: https://www.lelezard.com/communique-19741284.html

EN CHINE, L’AIR PUR EST DÉSORMAIS PAYANT

De William – Posté le 18 décembre 2015

L’an passé, nous avions appris que l’Organisation Mondiale de la Santé a décrit le niveau de pollution en Chine comme une crise environnementale. Ainsi, le gouvernement a décidé de distribuer gratuitement des bouteilles d’oxygène aux touristes pour leur fournir de l’oxygène pur. Si ce service était gratuit jusqu’alors, on vient de découvrir que certains en profitent pour faire des bénéfices sur le dos des clients et habitants.

Selon l’agence de presse chinoise Xinhua, l’un des restaurants de Zhangjiagang, à côté de Shanghai, fait désormais payer les clients à hauteur de 1 yuan (environ 0,15 €) par tête pour qu’ils puissent profiter d’oxygène pur. Les principaux intéressés s’en sont rendus compte au moment de l’addition et cela ne leur a apparemment pas plu. En revanche, certains semblent d’accord avec ce nouveau système, comme nous pouvons le lire sur le réseau social chinois Weibo “Ils auraient pu augmenter le prix des plats d’un yuan, mais ils ne l’ont pas fait. Il n’y a rien de mal à faire payer ce supplément. Il est normal que l’environnement dans lequel on mange soit pris en compte dans l’addition“. 

LA TAXE SUR L’AIR QUE L’ON RESPIRE ! ENFIN, ILS Y ONT PENSÉ !

 par CHARLES SANNAT – 17/07/2014

«Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons…»

Cette citation serait de Lénine bien que finalement, personne n’en soit certain, ce qui est sûr en revanche c’est le sens de cette phrase qui, en quelques mots à peine, résume parfaitement ce qu’est la logique du capitalisme. Dans un tel système et en l’absence de contre-pouvoir qu’ils soient politiques, moraux, religieux, ou encore économiques, tout finira par se vendre et s’acheter. Tout y compris ce qui pourrait passer comme une évidence de « gratuité » comme par exemple… l’air que nous respirons.

L’information que vous allez découvrir un peu plus bas pourrait prêter à sourire, pourtant elle doit en réalité profondément vous inquiéter. Ce qui n’est aujourd’hui qu’une exception finira bien par s’étendre, d’ailleurs à la même vitesse que s’étendent les pollutions atmosphériques auxquelles nous sommes soumis.

Qu’allons-nous préférer, cesser de polluer ou développer des produits et services qui permettrons de vendre du « bon air », de « l’air frais », de « l’air sain » ? Évidemment, plus nous « luttons » officiellement contre la pollution, plus le nombre de jours où la qualité de l’air est toxique augmente.
Plus nous luttons pour « protéger notre planète », plus les allergies des gamins se développent, plus nous vendons de voitures, et plus nos villes deviennent irrespirables.

Alors naturellement, nous allons préférer taxer et rendre l’air payant. C’est logique, c’est la logique même du capitalisme qui ne peut que scier in fine la branche sur laquelle il est assis. Mais ces excès sont dans les gènes même du système capitaliste où au bout du compte, la somme des intérêts individuels n’est pas égale à l’intérêt collectif. Dans le communisme, le problème est exactement inverse, à savoir que la collectivisation de tous les moyens de production et la suppression de la propriété suppriment les incitations positives poussant les individus vers la démotivation. Dans ce système-là, l’intérêt collectif n’est pas du tout égal aux intérêts individuels…

Alors comme je vous le disais, tout se vend désormais ou en tout cas se loue de l’organe humain de remplacement (prélevé en Ukraine sur les cadavres fumant de la guerre civile pour alimenter directement et plus vite les marchés occidentaux) jusqu’à l’utérus ou l’enfant adopté de troisième main revendu sur des sites parfaitement officiels aux États-Unis.

Il faudra donc compter maintenant avec l’air payant que nous respirons et comme pour vivre il faut respirer, voici un immense marché qui s’ouvre enfin à nos grands capitalistes qui cherchent désespérément des relais de croissance.

Coronavirus – Queues pour l’oxygène au Venezuela: “je prie Dieu pour qu’il respire encore”

Publié le 10-04-21

https://www.lalibre.be/dernieres-depeches/belga/coronavirus-queues-pour-l-oxygene-au-venezuela-je-prie-dieu-pour-qu-il-respire-encore-60714b1f9978e27be08dcefd

L’aéroport de Caracas impose une taxe sur l’air respiré

C’est donc un article du Figaro qui nous fait découvrir que pour « couvrir le coût d’installation d’un nouveau système de climatisation, le plus gros aéroport du Venezuela fait payer aux voyageurs l’air qu’ils respirent ».

La taxe s’élève à environ 15 euros, soit 127 bolivars par passager, ce qui vous en conviendrez est sacrément rentable pour un simple passage dans une aérogare… Je pense qu’ADP, avec ses millions de passagers, serait bien inspiré de permettre à ses clients de mieux respirer surtout à 15 euros la bouffée d’oxygène.

Comme le précise Le Figaro, « la somme récoltée servirait à couvrir le coût d’installation d’un nouveau système de climatisation. Ce dernier utiliserait l’ozone pour purifier l’air et «éliminer les contaminants», protégeant ainsi la santé des voyageurs »…

Si je savais qu’un trou dans la couche d’ozone ce n’était pas bon pour notre peau, je ne savais pas que respirer directement de l’ozone était recommandé pour la santé… Bref, en tous les cas, désormais respirer devient payant. Pour le moment ce n’est qu’un aéroport et c’est loin de chez nous… mais rassurez-vous, ou inquiétez-vous, au rythme où vont les choses cela devrait bien vite créer des émules en France, puisqu’il y a un grand principe de gouvernance qui anime nos élites.

Des Indiens prêts à payer 6 € pour respirer de l’air sain pendant 15 minutes

La capitale indienne New Delhi a continué de suffoquer cette semaine dans une pollution asphyxiante. Un vrai danger pour la santé des habitants, mais également une opportunité pour un homme qui a ouvert un bar à oxygène.

New Delhi, la mégapole indienne, est enveloppée depuis plusieurs jours dans un épais brouillard toxique, infligeant des toux constantes et des yeux irrités à ses vingt millions d’habitants. L’ambassade américaine sur place enregistre ces jours-ci une concentration moyenne sur 24h de particules fines PM2,5 d’environ 400 microgrammes par mètre cube d’air, soit 16 fois la limite recommandée par l’Organisation mondiale pour la santé.

Dans ce climat anxiogène et dangereux pour la santé, certains ont pourtant vu une opportunité de se faire un peu d’argent. C’est notamment le cas d’Alay Johnson, un Indien qui a décidé d’ouvrir un bar à oxygène. En pratique, le bar propose d’inhaler durant 15 minutes de l’air frais aux arômes variés pour 6 €. « Cela détoxifie le corps et réduit l’impact de la pollution et de tous les carbones que vous inhalez. Cela donne de l’énergie à votre corps et vous aide à vous relaxer », assure le propriétaire du bar.


Bientôt on nous fera payer l’air que l’on respire !“, assure Jagkt. “L’imagination des élus débordent quand il s’agit de créer un nouvel impôt. Allez, messieurs, tant que vous y êtes, vous devriez taxer le CO2 que nous rejetons dans l’atmosphère. Tant que vous y êtes, taxez également les tonnes de papier que consomment nos députés à coup d’amendements inutiles et stériles“, s’amuse L’emmerdeur. Taxe carbone 2009 – Cette mesure, destinée à lutter contre le réchauffement climatique en taxant les émissions de gaz à effet de serre, est perçue ni plus ni moins comme un nouvel l’impôt à la charge du contribuable.