TEMOIGNAGE : » Je ne suis pas issu du Gotha « merdiatique » mais y ai travaillé, écouté, observé, protesté, avant d’en être viré !
J’AI CHOPÉ LE COVID
« Tu devrais faire un test, tu éternue beaucoup »
« Ta gueule »
« J’AI CHOPÉ LE COVID »
Je m’appelle Charlie, je suis un pro de l’audiovisuel. J’ai quitté la France à l’époque ou un politique se donnait la mort de deux balles dans la tête tout près d’un canal… Puis j’ai chopé la Dingue… avec les moustiques… pas des pangolins… des moustiques, aux antilles .
La Dingue… ça se chope dans les pays chaud, …bien que… Les sudistes comme Estrosi à Nice sert les fesses…la Dingue… arrivent aussi en France …
Moi la Dingue je l’ai chopé… d’autres en meurt ! et il n’y a pas de vaccin …
La dengue est une maladie infectieuse présente dans toutes les régions tropicales. Elle est transmise par la piqûre d’un moustique diurne du genre Aedes, infecté par un virus de la dengue.
Selon les estimations actuelles de l’OMS, il pourrait y avoir chaque année de 50 à 100 millions de cas dans le monde.
Le virus circule régulièrement dans les départements français des Amériques (Martinique, Guadeloupe, Guyane), dans les iles françaises du pacifique et de l’océan indien.
Le moustique Aedes albopictus ou moustique tigre, vecteur potentiel de la dengue (mais également du chikungunya) est implanté durablement dans 51 départements de métropole. Dans ces départements, le risque d’une circulation autochtone de la dengue suite à l’introduction du virus par un voyageur malade est donc possible.
Les symptômes
Les symptômes sont le plus souvent de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures) se manifestent dans les 3 à 14 jours (4 à 7 jours en moyenne) qui suivent la piqure par le moustique. La dengue touche indifféremment les nourrissons, les jeunes enfants et les adultes. Le plus souvent bénigne bien qu’invalidante, la dengue peut toutefois se compliquer de formes hémorragiques.
Le traitement
Il n’existe ni traitement curatif spécifique ni vaccin contre la dengue. Le traitement est avant tout symptomatique, notamment de la douleur et de la fièvre. L’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont contre-indiqués du fait du risque hémorragique.
La protection individuelle et collective
La lutte contre les moustiques vecteurs et la protection individuelle (répulsif, port de vêtements longs et amples…) constituent les meilleurs moyens de réduire le risque épidémique. Les personnes résidant dans une zone susceptible d’être concernée par une endémie ou une épidémie de dengue peuvent contribuer à diminuer ce risque en luttant contre les moustiques et notamment en détruisant ou en asséchant les gîtes potentiels, que constitue toute réserve d’eau stagnante à l’extérieur ou à l’intérieur du domicile.
La lutte contre les moustiques est l’affaire de tous
Les voyageurs se rendant dans les pays où circule le virus de la dengue doivent prendre des mesures de protection individuelle durant les heures d’activité des moustiques, en l’occurrence durant la journée (mais également durant la nuit quand coexiste un risque de transmission du paludisme). En cas d’apparition d’une maladie fébrile pendant et dans les 7 jours suivant le retour d’un séjour, ils doivent consulter au plus tôt un médecin.
L’action des autorités sanitaires
Pour limiter le risque d’importation et d’implantation de la dengue et du chikungunya en métropole, le ministère chargé de la santé a élaboré un plan national anti-dissémination dès mars 2006. Ce plan s’appuie sur la surveillance entomologique (des moustiques vecteurs) et épidémiologique (des cas humains) pour prévenir et évaluer les risques de dissémination, renforcer la lutte contre les moustiques vecteurs, informer et mobiliser la population et les professionnels de santé et développer la recherche et les connaissances.
Les départements d’Outre-mer disposent d’un dispositif de surveillance de la dengue et du virus du chikungunya spécifique à leur contexte épidémiologique.
https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/dengue
La Réunion submergée par une forte épidémie de dengue
le 29 mai 2021
REPORTAGE Depuis début avril, environ 2 000 nouveaux cas y sont enregistrés chaque semaine. L’hôpital, situé dans la partie ouest de l’île, est saturé et manque de lits pour accueillir les malades.
« L’hôpital est full-full-full. Et c’est comme ça tous les jours. Ici, nous sommes submergés par la dengue, pas par le Covid. Nous prenons tous les lits possibles. » En vingt-cinq ans de médecine d’urgence, Katia Mougin Damour, chef du service au Centre hospitalier Ouest Réunion (CHOR), assure « n’avoir jamais vu ça ». Le week-end de la Pentecôte a été rude. Plus de 180 passages de patients aux urgences en vingt-quatre heures. « L’enfer », comme le week-end précédent, où le record avait été battu avec 196 passages, contre 100 à 120 en temps normal, hors épidémie. « Il y avait des patients partout, même assis par terre, raconte cette médecin aguerrie et énergique. Nous ne savions pas où les mettre. Certains attendaient dehors. Heureusement, il fait beau toute l’année. »
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